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Sites Locaux
OCCUPATION DE L’ASE POUR L’HEBERGEMENT DE TOUTES LES FAMILLES A LA RUE
Le 27 janvier 2012, d nous sommes allés ans les locaux de l’Aide Sociale
à l’Enfance pour demander à ce que ce service du Conseil Général
remplisse ses missions en matière d’hébergement de familles à la rue.
Malgré la présence des pandores, nous avons pu prendre nos aises et
attendre que des responsables de ce service ou élus du CG acceptent de
nous rencontrer. Nous avons d’abord vu le directeur de l’ASE. Dans un
premier temps, il a essayé de se dédouaner derrières des textes légaux.
Voyant que son discours ne fonctionnait pas, il s’est retranché derrière
les questions d’argent. Faux problème ! Il serait beaucoup moins cher de
louer des appartements plutôt que de payer des chambres d’hôtel (dont
les conditions d’hygiène sont inacceptables) : 50 € par nuit et par
chambre. Autrement dit, Marisol Touraine, présidente du CG, préfère
payer 1500 € mensuellement pour une chambre, au lieu de louer un
appartement à 400 € par mois. Le problème n’est pas financier, mais bien
politique ! Il est hors de question que ces familles soient hébergées
dignement ! Pour elles le 115, « dans la limite des places disponibles
». Aussi bien à la mairie, qu’au Conseil Général, les élus de gôche,
responsables de la politique menée à ce sujet dans la commune et dans le
département, ne veulent pas que les personnes paupérisées puissent vivre
dignement. Et qu’on ne nous dise pas qu’il n’y a pas de logement ! 109
logements vides, gérés par l’OPAC dont le maire de Tours est président,
ont été trouvés en quelques semaines. Leurs adresses ont été publiées.
Le maire de Tours a reconnu qu’il y a 2000 logements vides sur la ville
(l’INSEE avance le chiffre de 5000). Il peut donc réquisitionner des
logements vides comme le prévoit le Code Général des Collectivités
Territoriales.
Ensuite, la vice présidente du Conseil Général est venue accompagnée par
le responsable des services sociaux du CG. Même discussion, mêmes
»réponses ». La séance du CG a dû être interrompue pour que ces
responsables puissent venir nous rencontrer.
Rien de concret n’est ressorti de ces discussions. Nous allons
poursuivre ces interpellations de l’ASE, du Conseil Général, notamment
sa présidente, jusqu’à ce que notre revendication soit satisfaite : que
toute les familles à la rue dans le département soient prises en charge
et donc hébergées par l’ASE, quelque soit leur nationalité et leur
statut administratif.
Rappelons que M. Touraine aspire à devenir ministre de la santé et/ou
des affaires sociales si F. Hollande est élu. Elle fait partie de son
staff de campagne. Elle y est en charge des questions sociales, de
santé, des personnes âgées et du handicap (tout un programme !). Et
bien, ne serait ce qu’en matière de santé publique, il est plus que
souhaitable que Madame la Présidente du Conseil Général demande à l’ASE
qu’elle remplisse sa fonction et donc qu’elle héberge l’ensemble des
familles dans les logements vides du Sanitas, par exemple.
Nous appelons à participer à la semaine d’actions, prévue du 13 au 18
février pour exiger des logements et des papiers pour tous. Une des
journées sera consacrée à des mobilisation par rapport à l’ASE
DES LOGEMENTS POUR TOUS
REQUISITION DES LOGEMENTS VIDES
DES PAPIERS POUR TOUS
Tours, le 11/02/2012
DAL 37
06 83 00 88 76
dal37tours@gmail.com
SOIF D’UTOPIES
06 31 56 17 56
soifdutopies@yahoo.fr
LE PIED DANS LA PORTE
06 05 34 44 37
lepieddanslaporte@gmail.com
Publié dans Général, Liberté de circulation, Logement / Squat, Manifestations
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Solidarité avec les migrants Personne n’est illégal! Semaine d’actions et manifestations
La lutte pour la régularisation et le logement des personnes migrantes a choisi de prendre différentes formes et d’agir sur différents fronts :
– Solidarité matérielle et politique face aux situations d’urgence.
– Mutualisation des moyens de lutte afin de permettre aux migrants de développer leurs revendications.
– Occupation et réquisition de logements vides.
– Interpellation des pouvoirs publics (élus, partis politiques, institutions) et des partenaires culturels et associatifs dans le but de créer un rapport de force.
Le Préfet a choisi des méthodes brutales de répression (Contrôle et rafles quotidiennes devant les Centres d’Accueil pour les Demandeurs d’Asile, hôtels, associations) qui conduisent à des enfermements en centre de rétention quasi quotidiens. Cette chasse aux étrangers qui se veut démonstrative est couteuse d’un point de vue humain et pour la société.
La mascarade médiatique mise en place par le représentant de l’Etat n’a finalement pour conséquences qu’un déploiement massif du dispositif policier et une volonté de criminaliser les étrangers tout en assumant de ne pas respecter ses obligations légales en matière d’hébergement.
Bien que le préfet soit le principal acteur de cette politique, toutes les institutions interpellées (mairie, conseil général, DDCS) s’enferment dans le déni et la mauvaise foi. Les services municipaux, départementaux et d’Etat se renvoient leurs obligations les uns aux autres, ce qui leur permet de ne pas les assumer.
En Indre-et-Loire, les étrangers sont, plus que jamais, traités comme des « Indésirables ». Le mépris des droits humains est le socle sur lequel repose cette politique de haine.
Cette maltraitance généralisée des migrants n’est pas acceptable, ni pour eux, ni pour celles et ceux qui sont solidaires de leurs luttes.
C’est pourquoi nous appelons a une semaine d’actions unitaire dans le but de réinterpeller les différentes institutions et de mobiliser le plus largement possible autour de cette question.
Pour réaliser ces actions communes auprès des pouvoirs publics et des collectivités territoriales,
Rendez-vous Mardi 14, mercredi 15 et jeudi 16 février 2012 à 13h devant la gare de Tours
Cette semaine d’action aboutira à une
Grande manifestation unitaire à 15h place Anatole France le samedi 18 février
DES LOGEMENTS ET DES PAPIERS POUR TOUS ET TOUTES
VENEZ NOMBREUX
mouvement des logements et des papiers pour tou-te-s, DAL37, NPA37, Soif d’Utopie, Le pied dans la porte,
Publié dans Liberté de circulation, Logement / Squat, Manifestations, Urgent appel à la solidarité
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Comment marche ACTA
Publié dans Général
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A propos de la zone de gratuité organisée au tanneurs
A propos de la zone de gratuité organisée au tanneurs, mercredi et jeudi, qui fut une véritable réussite.
Préambule quant aux détracteurs et récupérateurs : La zone de gratuité est
une pratique réappropriable par tous et toutes et s’inscrit dans une lutte
globale contre les inégalités sociales, raciales, économique etc…
Ainsi elle consiste à récupérer et partager toutes sortes de biens
(livres, vêtements, mobilier, vaisselles, informatique etc…) et les
mettre à disposition de tous (sans aucune distinction sur la base d’une
identité « communautaire ») gratuitement. Ainsi c’est un espace de partage
non marchand et anticapitaliste où chacun donne ou prend en fonction de
ses besoins et de ses envies. Une telle démarche n’est donc pas à
confondre avec un autre type d’action qu’elle soit humanitaire,
charitable, nationaliste (comme le souhaiterait nos fascistes
tourangeaux), ou institutionnel puisque les organisateurs n’en retirent
aucun bénéfice, ni matériel ni symbolique.
Voici un texte qui explicite la logique dans laquelle s’inscrit cette zone
de gratuité pour éviter toute forme de confusion et de récupération
politique :
Zone de gratuité
ou comment en finir avec l’Argent et la Marchandise
« La plupart des idées fausses sur le monde archaïque ont pour fondements
l’éternisation des catégories marchandes, et la croyance en leur
naturalité. Ce que l’homme moderne croît être, il croit aussi que tous les
hommes du passé l’ont été, à cette nuance près que ceux-ci l’auraient été
moins parfaitement » (Tiqqun, de l’économie considérée comme magie noire).
C’est dans l’optique de mettre directement en place des zones
non-marchandes que nous avons organiser cette zone de gratuité. Il s’agit
en effet, en proposant à quiconque de déposer et de prendre ce qu’il veut,
de mettre en commun ce dont les gens disposent et n’ont plus besoin.
Histoire de sortir des logiques de profit et de rentabilité propre à
l’économie marchande, nous affirmons que les échanges doivent être
structurés et orientés vers la gratuité et ainsi rompre à notre échelle
avec ces impératifs de production et de consommation qui sont devenus
l’alpha et l’oméga de l’Ordre du Travail et de ce que l’on nomme
béatiquement la fin de l’histoire : le Capitalisme.
Nous pensons que dans l’acte de consommation, auquel l’on souhaiterait
voir nos vies réduites, nous construisons notre propre prison. L’argent
n’est pas simplement moyen d’échange (vente ou achat) comme forme
d’équivalence, mais mesure du degré d’exploitation sociale qu’une société
a pu atteindre. Il est aussi ce qui nous lie en tant qu’étranger et ce qui
nous rend étranger à nous-mêmes, aux autres et au monde, ce qui nous
isole. La médiatisation de chaque instant de nos vies par l’argent, jusque
dans les rapports affectifs, se considérer soi même comme un produit à
plus ou moins haute valeur ajoutée, comme un capital à gérer et investir,
c’est confirmer que la marchandise est l’abolition de tout partage et le
partage de cette abolition : la production du néant et d’un désert.
C’est comme critique du monde de la marchandise autoritaire et de l’empire
policier et gestionnaire qui l’accompagne qu’il s’agit de multiplier ces
expériences, sortir de la galère et de la débrouille individuelle, de
l’isolement, tout en créant un rapport de force positif et offensif face à
une aliénation insensible et indolore : celle qui naît du conditionnement
où l’on devient soi-même des produits sur pattes s’échangeant et
s’aliénant pour le plus grand profit des patrons. Il faut partir de chaque
initiative d’auto-organisation, qui porte en soi une forme d’intensité
politique propre, et les solidariser pour les rendre efficace. Faire
converger les luttes, les résistances, les forces, pour libérer des lieux
et du temps, pour en faire des espaces de vie et de lutte collective, pour
les partager et les restituer à l’usage commun : par les assemblées
populaires, la récup’, l’auto-réduction, le squat.
Nous devons donc constituer une force irréductible et offensive à la
marchandisation et à la privatisation du monde, organisons-nous!
Construisons partout des communautés de vie et de lutte !
De la zone de gratuité au squat, c’est la communauté et l’insurrection qui
viennent.
Pour la formation de zones d’autonomie définitives, habitées et libérées
du Capitalisme et de l’État.
Publié dans gratuité
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Refusez le contrôle magnétique, ne devenez pas complice des flics
Personne n’a pu ne pas le remarquer, puisque la proclamation de la mise en service d’un lecteur de cartes pour réguler les entrées dans le bâtiment de musicologie s’affiche en grosses lettres sur l’unique entrée restante. Nombreux sont aussi ceux qui ne se posent pas de questions quand à la présence de cet appareil. Pourquoi le ferais-je d’ailleurs, tant qu’il ne se manifeste pas dans mon quotidien autrement que par la présence d’une petite excroissance de plastique à coté de la porte d’entrée. En plus passer sa carte d’étudiant dans le lecteur pour rentrer dans la fac le soir, ce n’est pas la fin du monde. Pourtant la banalisation de l’installation de dispositifs de contrôle dans notre environnement n’est pas quelque-chose de neutre, et ne doit pas devenir quelque-chose d’anodin. Fermer les yeux ou ne pas se poser de questions, c’est déjà accepter cela comme un état de fait, et accepter d’être contrôlé, fliqué par quelqu’un d’autre jusque dans les moindres instants de sa vie.
À la fac de tours, depuis quelques années ce sont de nombreux sites qui se voient ainsi affublés de dispositifs de contrôle ; sans que l’on sache ni pourquoi, ni qui en décide, ni encore combien ça coûte, et ce dernier point alors que pour des motifs budgétaires de nombreux cours, voir certaines filières sont supprimées. On trouve ainsi des cameras au CRL, dans L’extension des tanneurs ou encore sur le site des deux lions, ainsi que dans les halls des cités universitaires, on peut également trouver un lecteur de cartes magnétiques similaire à celui installé sur le site françois clouet en train de filtrer les entrées toutes la journée à polytech’ tours, ou à l’entrée du bâtiment rue émile zola.
Outre le fait de pouvoir servir potentiellement à exercer un contrôle et une surveillance permanente sur les gens qui utilisent ces bâtiments. Cela sert aussi à prévenir tout événement impromptu, qui pourrait venir mettre un peu de vie dans cette fac morbide. C’est surtout une manière d’habituer les étudiants à la présence de ces dispositifs dans leur quotidien, et à se soumettre à leur contrôle sans poser de question.
Nous affirmons qu’il convient de lutter contre l’invasion de nos vies par ces techniques sécuritaires. Il faut noter que même si la technique n’est pas mauvaise en soi, son développement ( ce progrès technique qui serait nécessaire et bon, contre lequel s’opposer serait faire preuve d’obscurantisme ), ainsi que son application dans la construction de l’existant ; sont soumis à la logique marchande des industries de l’armement et de la sécurité. Il sera donc de bon aloi de manifester une méfiance impitoyable face a tout ce qui se présentera dans l’avenir comme un progrès technique, et de juger par nous même ce que nous y gagnerons au regard de ce que nous perdrons.
Car au fur et à mesure que les dispositifs techniques deviennent le média, quand ce n’est pas l’assistant de nos existences ; ils en viennent à former la structure de ce monde, et la base de l’organisation sociale. Chaque individu n’étant au final qu’un opérateur interchangeable. Il ne décide plus de ce qu’il fait mais au contraire se voit obligé d’obéir à la machine et d’assurer son bon fonctionnement.
C’est là un bien beau moyen d’enchaîner tout le monde dans une existence misérable, en masquant les chaînes de chacun par le spectacle d’une machinerie bien huilée. Tout les problèmes liés à l’individu et aux collectifs qu’il peut former étant réduits à des problèmes techniques, qui ont des solutions techniques ; elles mêmes confisquées par des experts, dont l’expertise se justifie par des discours « scientifiques » dont la portée échapperait au commun des mortels.
À propos du boîtier qui constitue l’objet de notre désappointement, on nous dira que c’est pour la sécurité de tous, bien ultime auquel on devrait pouvoir aspirer dans ce monde où la misère existentielle s’est imposée comme le quotidien de chacun-e. À chaque fois on dit « les honnêtes gens veulent être rassurés », « imaginez si cela peut empêcher quelque horrible crime », « De toute manière il n’y a que ceux qui ont des choses à cacher que cela gène ». Discours creux qui ne fait que masquer l’évidence que le contrôle généralisé n’a jamais pacifié aucune société, mais qu’il est une guerre totale et permanente contre chaque individu. L’idéal de zéro crime, zéro délit que l’on nous fait miroiter, qui justifie toutes les intrusions dans la vie privée de chacun-e et toutes les restrictions des libertés n’est qu’un mirage. Ce qui est visé en réalité c’est l’acceptation par chacun-e de la dépossession de son temps et des ses désirs.
Tout le monde à quelque-chose à cacher, il y a toujours des choses que l’on veut pas montrer à tout le monde, et quelques crimes qu’on ne pourra jamais empêcher. Ceux qui sont prêt à sacrifier leur liberté pour un peut plus de sécurité, n’auront pas plus de sécurité et tout le monde y perdra sa liberté.
Renoncer à sa liberté c’est renoncer à sa capacité à affronter, surmonter et résoudre les conflits qui s’imposent à chacun. C’est faire place à la spécialisation policière qui revendique le monopole de la gestion des conflits ainsi que celui de la violence, et qui par l’instauration du droit dépossède chacun de son droit à s’occuper de ses affaires ; elle est en réalité la garante de l’ordre marchand où notre temps va se perdre dans la consommation d’ersatz et dans l’insatisfaction permanente des passions falsifiées.
Les dispositifs de contrôle automatisés ne sont malgré tout pas autosuffisant. Il ont besoin que chacun-e s’y soumette, et joue le jeu de la transparence. En collaborant a son propre contrôle, on contribue à l’imposer a tous. Mais il reste pour chacun-e la possibilité de se révolter contre la machine qui s’impose, et de se battre pour rester maître de ses actes et de l’environnement propice a son épanouissement, dans la mesure du possible. Le contrôle a besoin du consentement de chacun-e, comme le souverain a besoin de sujets pour exercer son pouvoir. Il appartient à chacun de choisir de rester maître de sa vie, d’attaquer l’existant et les techniques qui le soutiennent lorsqu’elle se font oppresseuses.
Contre l’état et le capitalisme, contre toute autorité
Contre la banalisation du flicage quotidien
Ni cartes magnétiques, ni cameras, ni flics ,ni vigiles.
Les techniques de contrôle n’ont pas leur place ni a la fac ni dans nos vies.
Publié dans Control, Cybernétique
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Urgent appel à mobilisation
Bonjour, Deux familles sont menacées d’être expulsées du CHERPA à Tours. Des soutiens et des travailleurs sociaux mobilisé.e.s sont déjà sur place pour tenter de discuter avec un « responsable » de l’institution (Entr’Aide Ouvrière). Appel à mobilisation immédiate (11H00 devant le CHERPA), au 283 rue du Général Renault à Tours. Contact sur place : 06 60 07 97 53
Publié dans Logement / Squat, Urgent appel à la solidarité
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Y’A pas de Bavure, Que des violences policières.
Face à la répression,
Solidarité !
F., passe en procès au tribunal de Tours le 8 mars prochain. Elle est
accusée de violence sur agent suite à sa participation à la Gaypride de
Tours en Mai dernier. C’est pourtant la police qui a chargé sans raison la
fin de cortège ; F. nie l’accusation portée par un flic-matraqueur.
.
Pour plus d’info concernant cette affaire et en connaître l’actualité,
voir le blog consacré : http://pasdebavure.eklablog.net/
Y’A pas de Bavure, Que des violences policières.
Lors de la dernière Gay Pride à Tours en mai 2011, la police
Nationale « dérape » ; pourrait-on dire si ce n’était habituel et
volontaire. Les Baqueux et les bleus chargent et tabassent des
individus en fin de cortège.
Un contexte :
Alors que le groupe d’extrême droite Vox Populi se rassemble en toute
tranquillité derrière une banderole ouvertement homophobe sur le chemin
du cortège autorisé de la Gay Pride ;
Alors que la préfecture menace au dernier moment d’interdire la Gay Pride
si les organisateur-ices ne trouvent pas un service d’ordre, « conséquent
» qui sera brieffé sur la mythique menace ultra-gauchiste,
la tension monte le jour de la marche des fiertés, aux abords d’un bar
très fréquenté par les nazillons locaux.
Un prétexte, qui convient aux médias et aux flics :
Une personne du cortège exige à juste titre, qu’un journaliste de
la NR
cesse de le photographier, créant une altercation banale.
Des faits :
Deux autres individus se font projeter par terre par des hommes de la BAC
déguisés en civils, parce qu’ils s’étaient cachés le visage avec un
foulard et une capuche (un facho filmant la fin de cortège).
F tente de relever un des deux copains et reste accrochée à lui. Un flic
de la BAC (non identifiable) lui assène un bon nombre de coups de matraque
sur la cuisse, puis un flic en bleu la jette par terre en lui mettant un
coup de canon de flash ball au visage et la traîne à terre.
La fin de cortège se fera bousculer, frapper, menacer, gazer de
lacrymogène, certain.e.s brûlé.e.s par les gaz. Un individu se fera
plaquer à terre sous les coups, et emmener au commissariat avec les deux
premiers. F, elle, n’est pas arrêtée, ni contrôlée, rien. Elle rejoint le
cortège, la cuisse explosée d’ecchymoses et la bouche en sang.
La (pour)suite :
Plusieurs personnes ont eu des Interruptions Temporaires de Travail.
Ayant une prescription d’ITT de 8 jours, F est convoquée au commissariat,
un mois après les faits. Elle se retrouve face à son agresseur, qui
l’accuse aujourd’hui,
de lui avoir mis deux coups de boule… qui n’auraient laissé aucune
trace. Pour preuve (!), une vidéo de la Nouvelle République, qui dans sa
version papier nous fait passer pour des terroristes cagoulé.e.s et
armé.e.s, pour preuve donc une vidéo de la NR, sur laquelle on voit… F
se faire matraquer…
http://www.youtube.com/watch?v=Z6RpcXMeSDg
L’appel à la Solidarité :
Le procès de F est prévu le jeudi 8 mars 2012 au tribunal de Tours, à
9h00. RDV pour s’y rassembler.
« Demander à la police qu’elle soit policée et à la justice qu’elle soit
juste c’est demander à un homme de se couper un bras pour améliorer le
fonctionnement de son corps. »
Nous ne sommes pas étonné.e.s du comportement de la police, nous
n’oublions pas qu’en d’autres circonstances il y a des morts sous ses
coups (cf. Ali Ziri, … la liste est longue) et nous appelons à la
Solidarité.
Plus d’infos : http://pasdebavure.blogspot.net
Publié dans Général, Procès, Répression
Commentaires fermés sur Y’A pas de Bavure, Que des violences policières.
Lettre ouverte
Madame, Monsieur,
Excédés par les contrôles policiers qui se poursuivent aux abords du CADA
Adoma de
Joué-lès-Tours, et qui ont eu comme conséquence les 23 et 25 janvier
derniers de
nouvelles arrestations de pères de famille, mis en rétention puis libérés
par les
tribunaux, les résidents de nouveau s’insurgent contre ce harcèlement qui
ne leur
laisse aucun répit.
.
Ils adressent ce jour au Préfet d’Indre-et-Loire la présente “Lettre
ouverte » (ci-dessous), et vont lui demander une entrevue. N’est-il
pas temps
que l’autorité préfectorale se rende compte que ce sont des êtres humains
qui sont
blessés et meurtris par sa politique de chasse aux étrangers ?
Merci d’informer le public de cette initiative.
Pour contacter le Comité de soutien aux résidents, Josée Benoit : 02 47 61
51 08
LETTRE OUVERTE AU PREFET D’INDRE-et-LOIRE
par les résidents du CADA Adoma de Joué-lès-Tours
Monsieur le Préfet,
Lors d’une conférence de presse le 3 janvier 2012 et dans une lettre publique
adressée à la police et aux Français nous disions ceci : Nous ne sommes
pas des
criminels !
Nous ne sommes pas venus en France pour vivre sur le dos des Français,
pour profiter
de leur argent. Nous voulons seulement le droit de travailler pour assurer
nous-mêmes notre vie.
Nous voulons juste vivre en sécurité. Nous sommes venus en France parce
que nous
avons été obligés de le faire pour vivre tranquilles. Dans nos pays, nous
avons déjà
beaucoup souffert, nous avons été tourmentés, blessés.
Nous ne sommes pas des criminels et pourtant vous continuez de nous faire
suivre, de
nous contrôler, de nous arrêter !
Vous voulez nous forcer à retourner dans nos pays mais vous ne pouvez nous
assurer
que nous y serons en sécurité pour nos vies.
Dans notre précédente lettre, nous disions aussi :
Nous voulons avoir une 2ème chance et commencer une nouvelle vie.
Nous ne voulons plus vivre dans la peur. Nous ne voulons pas que nos enfants
subissent ce que nous avons vécu, nous voulons qu’ils aient une vie
meilleure que la
nôtre.
C’est pourquoi, Monsieur le Préfet, vous qui représentez le pays qui a
vu naitre
la 1ère Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen et la devise Liberté,
Egalité, Fraternité, vous qui représentez un pays signataire de la Convention
Européenne des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales et de la
Convention
Internationale des Droits de l’Enfant, nous allons solennellement vous
demander de
nous recevoir pour que nous puissions porter à votre connaissance les
réalités qui
nous ont contraints à l’exil et qui rendent impossible tout retour dans
nos pays.
Les résidents du CADA Adoma
Joué-lès-Tours 6 février 2012
Publié dans Liberté de circulation
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Plan hivernal et hébergement d’urgence :

Le réseau Education Sans Frontières d’Indre-et-Loire (RESF37
et l’Association Chrétiens-Migrants communiquent :
Plan hivernal et hébergement d’urgence :
Un système pervers, inhumain et volontairement inopérant
Ce dimanche 5 février 2012, le Réseau Education Sans Frontières et
l’Association Chrétiens-Migrants apprennent une nouvelle fois que des
familles avec enfants, logées à l’hôtel Comté, ont quitté les lieux ce
matin car l’hôtel n’est pas chauffé. Elles ont cherché refuge, en vain, au
local du Secours catholique, exceptionnellement fermé ce dimanche à cause
des difficultés de déplacement des bénévoles. D’autres familles, dont
certaines ont des enfants en bas âge, sont restées à l’hôtel et tentent de
se réchauffer près des plaques de cuisson électriques.
Ainsi, dehors, c’est l’exposition au froid et à l’humidité ; mais, selon
les classifications bureaucratiques dérisoires conçues pour dédouaner
l’Etat de ses responsabilités, nous ne sommes qu’au niveau 2 du plan «
grand froid » ! Et dedans, ce n’est guère mieux, les familles étant
contraintes de prendre des risques considérables pour mettre les bébés à
l’abri du froid. Au gymnase Paul Racaut, la température est au maximum de
16 degrés, insuffisant lorsqu’on est immobile et exposé aux courants
d’air.
Ce système d’hébergement, qui ne met pas les familles à l’abri, les expose
au froid, à l’humidité, aux maladies et aux risques, est d’autant plus
scandaleux qu’il ne fait que pérenniser la précarité et la pauvreté. Il
coûte très cher à la collectivité. Nous avons démontré que, pour le prix
d’un hébergement d’un mois à l’hôtel dans les conditions décrites plus
haut, on pouvait procurer à une famille de 4 personnes pendant 4 à 6 mois
un logement décent, offrant toutes les garanties de sécurité et d’hygiène
! Et encore ne comptons-nous pas, dans ce coût de l’hébergement à l’hôtel,
les dépenses engendrées par le système du 115 lui-même (salaires des
employés chargés de répartir les places disponibles et d’effectuer les
maraudes, par exemple).
En aucun cas, l’hébergement d’urgence ne saurait être une solution. C’est
un pis-aller pervers qui s’entretient de lui-même. Et conditionner
l’ouverture de places d’hébergement supplémentaires à la baisse de la
température extérieure est une méthode totalement dérisoire et
irresponsable de gérer la question du logement dans notre pays.
Il n’y a qu’une solution et une seule, réclamée depuis des années par des
militants de tout horizon : la réquisition des logements vides de
l’agglomération tourangelle par les pouvoirs publics de l’Etat, ou par les
collectivités territoriales, mairie de Tours et communauté de Tours Plus
en tête ! Ces logements vides existent, au moins 600 habitables
immédiatement à Tours selon les services fiscaux. Réquisitionner est
techniquement et légalement possible. Ceux qui en ont le pouvoir et s’y
refusent font le choix politique de perpétuer la misère et la précarité.
Tours le 5 février 2012
Contact RESF37, Patrick BOURBON, 02 47 63 27 06
Contact Chrétiens-Migrants : Rose-Marie MERCERON, 02 47 61 69 56
Publié dans Liberté de circulation, Logement / Squat
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