Solidarité(s) sans frontières

Demain, manifestation du 1er mai: Non à l’austérité et au système Sarkozy, mais
également solidarité avec le peuple Palestinien et les victimes de la folie
nucléaire civile et militaire. N’oublions pas le Japon, l’Ukraine et la Biélorussie
27 ans après Tchernobyl et 1 an après Fukushima.

Rendez-vous à 10h, place de la Liberté: Amenez banderoles antinucléaires, drapeaux
japonais et palestiniens.

A demain,

Rémi

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Rien à foutre en attendant de se faire virer – Vidéo

Rien à foutre en attendant de se faire virer – Vidéo

Publié, le mercredi 11 avril 2012
Dernière modification : mercredi 25 avril 2012

Une brève et salubre vidéo sur la précaritude de l’emploi. Il n’est pas
certain qu’elle amuse les employeurs. Présentation :

« La précarité isole, comment rendre joyeuse une situation pesante ? Quoi
de plus jouissif que de filmer sa chef à son insu ? De se permettre de lui
dire non ? De refuser une surcharge de travail ? Le droit du travail
est-il – pour quelques temps encore on l’espère – un rempart pour les
salarié-e-s ?

En janvier 2010, Jeff, gérant d’une résidence étudiante privée
toulousaine, aimait beaucoup son travail. Il avait 15 ans d’ancienneté, un
salaire et des avantages en conséquence. Il était pourtant en dépression.
Laure, la nouvelle chef du secteur, y voyait une perte de rentabilité de
la résidence et cherchait à le faire démissionner pour le remplacer par
une petite étudiante payée deux fois moins [1]. Jeff enchaînait les arrêts
maladie et tentait de résister entre deux dépressions.

De mon côté je sortais des études [2] et ne trouvais que des contrats
précaires comme beaucoup de mes camarades [3]. Même embryonnaire, le
collectif [4] protège des abus ; avec un colocataire en formation
d’inspection du travail, on s’amusait à relever les clauses illégales de
mes contrats. Ça me permettait d’avoir des arguments face aux employeurs
qui profitaient de l’état du marché de l’emploi pour bafouer le droit du
travail.

C’est de la combinaison de ces deux histoires qu’est sorti ce
court-métrage. »

Visionner Rien à Foutre en attendant de se faire virer

D’autres vidéo de Juliette Guibaud.

En écho à ce film, on pourra écouter « Fier de ne rien faire » :
L’idéologie est la première arme des exploiteurs et lire également Les
désirs ne chôment pas – Choming-out.

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Béton et l’oppression: quelques commentaires


Voilà ce qu’il se passe quand une radio rouille… elle devient rombière,
drague là où ça sent pas bon.
Quand le patriarcat règne désormais dans une telle association,
on cherche le faussement permissif, l’ersatz de subversion.
Décidément c’est pas beau un rocker qui vieillit. C’est tellement plus
facile de se mettre au Vert.
Libéral, libertaire. Employeur, fossoyeur.
Rebelle, la radio ? Que nenni. Plus jamais contesté l’ordre établi. Plus
jamais encensée la filouterie. Plus jamais punk son esprit.
Si seulement Oreillesale pouvait chanté ainsi, ce serait le paradis.
E.

 
Splitzine sombre et violent #4/Num-R-ik #5

Le courrier DU Lecteur

Salut pilou et les autres!

J’ai lu les 4 numéros d’ahimsa. C’est vrai que les derniers sont
plus classes. C’était drôle de lire l’interview de Daily OD.

J’ai une petite remarque à vous faire concernant la chronique du
concert (annulé) d’Orelsan.

Vous écrivez « en quelques jours il est devenu le bouc
émissaire de bien pensant désireux de contrôle et friands
d’interdictions plutôt que d’éducation. Si je n’adhère pas au
discours du rappeur, je n’adhère pas non plus à ce désir de
vouloir couper toutes les têtes qui dépassent. »

Ça fait écho en moi à mon expérience et mon parcours au sujet
des rapports de genre.

[…]

grâce à des discussions avec certaines copines, féministes, j’ai bien
réfléchi et je continue de réflechir à ça.

Je pense maintenant que nous sommes dans un système, qu’on peut
appeler patriarcat, où les hommes dominent les femmes, ça se
traduit par des milliers de coups, de viols, de morts, d’insultes,
d’humiliations quotidiennes, de violences physiques ou symboliques.
Ça va du viol conjugal au sifflement dans la rue.

Je pense maintenant que dire que des féministes qui réagissent à
une violence, par exemple en empêchant un mec de débaltérer des
choses horribles sur une scène, sont des adeptes de
« l’interdiction », que le pauvre est « un bouc
émissaire », cela revient à inverser la réalité : le
rapport de force n’est pas en faveur des femmes dans ce monde de
merde, loin de là, et dire le contraire ça craint car ça cautionne
le fait que des hommes, dominants, continuent à se vautrer dans leur
pouvoir et refusent d’ouvrir les yeux sur leur position, en se
réfugiant derrière de sales excuses.

J’ai compris que la lecture du monde en fonction de rapports de
domination, de lutte des classes, ne s’arrête pas à « riches
contre pauvres ». Il y a aussi d’autres grilles d’analyse qui
s’entrecroisent : blanc.he.s contre non-blanc.he.s, hommes
contre femmes, hétéros contre dévaint.e.s de toute sorte, etc. Il
y a là-dedans des individu.e.s opprimé.e.s, qui peuvent lutter
contre cette situation, et discuter la forme de leur réponse et les
stigmatiser, c’est se placer du côté des oppresseurs.

Par exemple, c’est comme si on disait à un gars à la peau noire
qui aurait empêché un concert de fachos « rhôô, quand même,
tu y a vas un peu fort, tout le monde a le droit de s’exprimer,
non ? ».

Je ne suis donc pas d’accord avec ce que tu dis dans cette chronique
et je t’invite à réfléchir à tout ça, au calme, et en toute
amitié, en tant que garçon aussi.

C’est pas une leçon de morale, loin de là, juste une envie de
partager mon expérience et mes réflexions.

A+

(crève le)PS : en plus, le dit Orelsan se planque derrière des
justifications foireuses autour du fameux morceaux « sale
pute » (rien que le titre en dit long…), genre « je ne
fais que décrire des pulsions que toute personne peut ressentir si
elle est trompée », « je ne fais pas l’apologie des
violences conjugales ». Il dit aussi « les mecs fashions
sont plus pédés qu’la moyenne des phoques » ? ou encore
que « Les gars s’habillent comme des meufs et les meufs comme
des chiennes/Elles kiffent les mecs efféminés comme si elle étaient
lesbiennes ». Genre ça, c’est que des blagues, pour rire !?
Bien-sûr. Connard. Et j’ai la rage en tant que garçon ET individu
qui aime le rap. Je trouve ça pitoyable. En plus, il fait du rap
variété de merde. Allez, j’arrête.

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Béton et l’oppression: Orelsan à Aucard de Tours


Toutes les putes, gouines, les PD, les Trans, et les anti-sexistes sans
cerveau, les vieilles chiennes de féministes, les mômes,non les djeun’s
branchouilles pourront admirer l’artiste Orelsan, présent au festival
Aucard de Tours cette année.Toutes les grosses merdes qui prennent ses
paroles au premier degré (y sont cons), pourront applaudir le Rappeur, que
radio Béton soutient, depuis 2009:
« …lors de la grosse polémique autour de sa chanson Sale pute, qui lui
vaut de nombreuses annulations sur sa tournée en salle et en festival[…]
A l’époque, Radio Béton l’avait ouvertement soutenu, et ce brave garçon
nous avait appelé pour nous remercier de notre soutien. Aujourd’hui,
presque trois ans après, Orelsan a fait taire tous ses détracteurs et
revient avec Le Chants des Sirènes, album rouleau compresseur qui le
propulse direct en petit chouchou des jeun’s branchouilles. Plateaux TV,
interviews dans des grands périodiques, tout y passe… »

www.myspace.com/orelsan

Venez kiffer sur scène, l’artiste dont les paroles sont trop bonnes:

Paroles « 2010 » (Le chant des sirènes)
Charme destructeur j’frappe pas j’engrosse une soeur
J’traine avec une bande d’enfoirés mais on file que dalle aux Resto du Cœur
C’est pas du rap de geek, c’est pas du rap comique
C’est la musique dun type en passe de devenir alcoolique
J’écris avec le sang d’une vierge des versets diaboliques
J’viens détourner plus de gosses que l’Eglise Catholique
Tu me verras pas aux Francofolies
Mais tu peux me trouver chez le psy en train de discuter de ma transophobie
On m’a dit tais-toi, nettoies (hé !)
Pauvre conne ! Lèches-moi les noix !
Cochonne ! Mets-toi des doigts !

DOUBLE VIE:

Elle bosse le soir pour payer ses cours de droit
19 mois, on s’est pris la tête deux fois, à cause de moi
C’est ma petite chérie, ma petite poupée
Le meilleur rapport qualité prix que j’ai trouvé
Je pourrais presque l’épouser, sauf qu’elle m’excite pas,
J’arrête pas de la tromper dès qu’elle a le dos tourné
[…]
Mon ex était bonne, mais mon ex était folle
Elle me séquestrait des heures au téléphone
Je l’ai jamais vu faire aucun effort
Elle donnait des ordres, piquait des crises, cassait des trucs, claquait
des portes
Fouillait mes poches, enquêtait des mes boîtes mails,
Menaçait de se suicider toutes les trois semaines
Une belle feignasse, une jolie petite conne
[…]
Mais quand on le faisait après s’être engueulé
C’était beau, c’était magnifique, apocalyptique
J’ai une mi-molle rien que d’en parler, je vais l’appeler, je vais craquer

MAUVAISE IDEE:
Ton gosse arrête pas de chialer tu mélanges somnifères et Blédina pour
kiffer ta soirée
Mauvaise idée
Tu crois faire des rêves prémonitoires tu paries la moitié de ton salaire
que Caen va gagner
Mauvaise idée
L’entretien d’embauche en survêt
Mauvaise idée
Remettre un coup dans une ex
Mauvaise idée

SAINT VALENTIN:

Jte l’dit gentiment j’sui pas la pour faire de sentiment
j’sui la pour te mettre 21 cm
tu s’ras ma petite chienne et je serai ton gentil maître
[…]
j’aime pas trop les 14 février
tout l’temp seul a force de m’faire griller
j’te téje la veille et jte rebaise le lendemain
suce ma bite pour la st valentin (x2)

SALE PUTE:

je déteste les petites putes genre paris hilton
des meufs qui sucent des queues de la taille de l’ex d’hilton.
t’es juste bonne à te faire péter le rectum,
même si tu disais des trucs intelligents t’aurais l’air conne.
je te déteste , j’veux que tu crève lentement,
je veux que tu tombes enceinte et que tu perdes l’enfant.
les histoires d’amour ca commence bien ca finit mal , avant je t’aimais
maintenant je rêve de te voir imprimée de mes empreintes digitales.
t’es juste une putain d’avaleuse de sabres , une salle cattain..un sal tapin
tous ces mots doux c’était que du baratin[…]

je rêve de la pénétrer pour lui déchirer l’abdomen. je t’emmènerai à
l’hotel , je te ferai tourner dans ma villa romaine.
tu suce pour du liquide , tu te casse à marrée basse pétasse , tu
mériterais seulement une tass.
le seul liquide que je t’ai donner c’est mon sperme.
si j’te casse un bras , considère qu’on s’est quitté en bon termes..
je t’aime , j’ai la haine , je te souhaite tout les malheurs du monde ,
j’veux que tu sentes la chaleur d’une bombe , j’veux plus jamais que tu me
trompes..
j’étais trop fidèle (sale pute).
j’ai les nerfs en pelote (sale pute)
j’vais t’mettre en cloque (sale pute)
& t’avorter à l’opinel.

CHANGEMENT :
Les mecs fashion sont plus pédés que la moyenne des phoques. Pédé! », « En
boîte la CC circule/les pédés gesticulent » […] « Les gars s’habillent
comme des meufs/Et les meufs comme des chiennes/Elles kiffent les mecs
efféminés comme si elles étaient lesbiennes

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FILM : 69

Un film de Nikolaj Viborg, 2008 / 60 min. (sous-titré VF)


« 69 » est une documentaire sur un groupe de jeunes danois qui ne se voient pas vivre,
culturellement et politiquement, dans une cadre établi par la société danoise.
Ils vivent dans un centre autonome plus connu sous le nom de Maison des jeunes « Ungdomshuset »
à la rue Jagtvej 69, dans la périphérie de Copenhague. Le film dépeint la situation du groupe en 2007,
dans la tempête des six derniers mois du centre, au moment où ils se radicalisent contre le gouvernement
et s’opposent à l’évacuation. En suivant ce cercle de militant, nous en apprenons plus sur les raisons de
leurs actions et les causes de leur situation.

Partie 1
Partie 2
Partie 3

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Intervention au Sanitas : la vidéo trahit les policiers


http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Actualite/Faits-divers-justice/n/Contenus/Articles/2012/04/28/Intervention-au-Sanitas-la-video-trahit-les-policiers
( vu dans la NR )
Le tribunal a longuement examiné, jeudi, les vidéos concernant une
interpellation au Sanitas. Les images contredisent la version des policiers.

C’était le 15 octobre dernier, dans un bar de la place Saint-Paul à Tours.
Confronté à un client fortement alcoolisé, le patron de l’établissement
avait appelé la police.

La suite de l’intervention, les policiers l’ont relatée dans leurs
procès-verbaux. Ils décrivent leur arrivée dans le bar, face un individu
prêt à en découdre avec eux.
L’homme refusant, selon eux, de les suivre, ils auraient alors été obligés
de sortir leur bâton de défense. Un coup destiné initialement aux bras
aurait malencontreusement atteint le crâne. Puis, dans leurs
procès-verbaux, les policiers indiquent avoir été confrontés *« à une foule
hostile d’une cinquantaine d’individus » *Un d’entre eux, un jeune
intérimaire de 26 ans, comparaissaient jeudi pour outrage, menaces de mort
et provocation à la rébellion.
Il conteste formellement les faits et son avocat a fait valoir les bandes
vidéos sur lesquelles sont enregistrées les scènes liées à cette
intervention de police. Le tribunal a d’abord tenu à visionner les images
de l’arrivée des policiers dans le bar. Et manifestement, la vidéo
contredit la version des hommes de la brigade anticriminalité.
Contrairement à ce qu’indiquent les policiers, on y voit le client
alcoolisé lever les bras dès leur arrivée et se laisser emmener sans
difficulté. On distingue aussi clairement le moment où un des policiers
assène au client déjà menotté un coup de matraque. *« Le tribunal*,
indiquait alors la présidente, *soulève d’emblée la nullité du
procès-verbal des policiers »*.
Il n’en reste pas moins que l’intérimaire était quand même poursuivi pour
« injures, outrage et provocation à la rébellion ». *« Moi, je ne suis pas
d’accord*, précisait le jeune homme. *Quand je suis arrivé sur place, j’ai
vu ce monsieur à terre, la tête en sang. J’ai voulu lui porter assistance.
Je l’ai d’ailleurs accompagné jusqu’à l’ambulance des pompiers »*. Le
tribunal a donc examiné ensuite les bandes de vidéosurveillance relatant la
scène. Là aussi, les images ont laissé les magistrats perplexes.
Le procureur de la République, Vincent Filhol, admettait d’ailleurs dans
ses réquisitions que *« les images ne correspondent pas totalement aux PV
et il faudra que parquet en tire les conséquences »*. Il a requis la relaxe
envers le jeune homme pour ce qui est de la provocation à la rébellion.
Mais il a cependant considéré qu’il devait être condamné pour outrage et
menaces à trois mois de prison ferme.
L’avocat du jeune homme, Me Jean-Raphaël Mongis, a d’abord soulevé la
nullité de la procédure au motif qu’il manque *« douze minutes aux vidéos
retraçant la scène »*.* « Nous avons réclamé ces douze minutes mais on nous
a répondu qu’elles avaient été effacées*, précise l’avocat. *Si mon client
avait été jugé en comparution immédiate, il aurait automatiquement été
condamné sur la foi des PV des policiers »*. Le tribunal a mis son jugement
en délibéré au 24 mai.
Caroline Devos

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Velorution Tours Samedi 5 mai 14 h 15 place J Jaurès Tours, comme d’hab…

Nous vous invitons à un parcours léger, léger, printanier et coloré vers
la création en cours de MOUCIFON : une passerelle!!!
Rappelez-vous Moucifon (Mouvement Citoyen de Fondettes) réclame – en vain
et en écho des anciens militants du CC37 (collectif Cycliste 37 qui avait
été créé il y a 20 ans pour cela) une passerelle pour les circulations
douces sur la Loire entre Fondettes/St Cyr et La Riche /Tours.
Donc un petit tour dans Tours et un coup de main malin à cette réplique
digne de Ben Hur….(mystère)
Partager son goûter sera le bienvenu puisqu’un café ou un thé seront offerts.

velorutionnairement et rollerutionnairement et trottinettement et fauteuil
roulantment et pietonnement vôtre,
http://velorutiontours.over-blog.org

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Du son contre la prison


http://lenumerozero.lautre.net/article2397.html

 Concert et débat
 Le 4 et 5 mai à Saint-Etienne (quartier Bellevue)

Un concert de rap le 5 mai à Ursa Minor (11 rue de l’égalerie, Friche
 Mosser, St-Etienne Bellevue-20h), mais aussi une discussion autour de
 l’échange d’expériences sur les luttes et résistances à
 l’intérieur et à l’extérieur des prisons, le vendredi 4 Mai à la Gueule
Noire (16 rue du Mont, St-Etienne Bellevue -19h).

En jan­vier 2010, l’Envo­lée (journal anticarcéral) et radio Canut
ont orga­nisé « du son contre la prison » : un concert et un débat en
soli­da­rité avec les pri­son­niers et pri­son­niè­res. Si cet événement a réuni plus de 350 per­son­nes, la retrans­mis­sion radio en
direct,  qui devait être dif­fu­sée en prison, a mal­heu­reu­se­ment échoué.

 Un col­lec­tif a pré­paré « Du Son Contre La Prison 2 » pour le prin­temps
 2012. Il s’est appro­prié les com­pé­ten­ces tech­ni­ques néces­sai­res à
une dif­fu­sion en direct à l’échelle natio­nale et trans­fron­ta­lière.

Aux yeux du col­lec­tif, il était indis­pen­sa­ble de pour­sui­vre
l’ini­tia­tive :
Du son pour rap­pe­ler que l’enfer­me­ment à visage humain n’existe pas.
 Les nou­vel­les pri­sons asep­ti­sées sont tout aussi
 insup­por­ta­bles et inhu­mai­nes que les vieilles pri­sons insa­lu­bres.

Du son contre l’enfer­me­ment et son monde : car les pri­sons sont les
mira­dors de la société actuelle. Le capi­ta­lisme a besoin de gens
doci­les, sa conti­nua­tion sup­pose le main­tien par l’Etat d’un
contrôle serré de la popu­la­tion, de la carte vitale au pôle emploi, en
pas­sant par la bio­mé­trie jusqu’au mili­ces citoyen­nes. En atta­quant le
monde car­cé­ral, nous vou­lons en finir avec toutes les pri­sons qui
peu­plent notre quo­ti­dien.

 Du son pour ren­for­cer les liens entre l’exté­rieur et
 l’inté­rieur, la radio étant le meilleur moyen d’échapper à la cen­sure de
l’Administration Pénitentiaire. Si la prison fait peur, c’est parce qu’elle isole et
divise. En pro­po­sant un concert consa­cré aux pri­son­niers et
pri­son­niè­res, nous sou­hai­tons briser cet iso­le­ment et créer
un moment d’unité via les ondes. La par­ti­ci­pa­tion de nom­breu­ses
radios vont nous per­met­tre de cou­vrir un maxi­mum de taules !

 Lyon : radio Canut 102.2fm ; St Etienne : radio Dio 89.5fm ; Aix : radio

 Zinzine 88.1fm ; Marseille : radio Galère 88.4fm ; Grenoble : radio

 Kaléidoscope 97fm ; St Girons : La Locale 97.3fm ; Rodez : radio Temps

 107fm ; Bordeaux : La Clé des Ondes 90.1fm ;… et bien d’autres pour

les­quel­les nous atten­dons confir­ma­tion.

 Du son pour faire jouer des grou­pes cri­ti­quant le monde car­cé­ral
 et par­ta­geant notre soli­da­rité avec les pri­son­niers et les
 pri­son­niè­res. Pour mon­trer qu’il est pos­si­ble de faire un
concert avec des grou­pes inté­res­sés par la démar­che et non par le fric.
Parce que le rap ce n’est pas que de la musi­que mais aussi des idées.


http://www.myspace.com/dusoncontrelaprison

 A l’affiche du concert :

RPZ (Marseille)

FILS DU BETON / MISSAH (Bordeaux)

 TAI-BOX (Sainté)

 DJ DOCTEUR LARRY (Dijon)

Du Son Contre La Prison, ce sera aussi une dis­cus­sion
 anti-car­cé­rale  sur l’échange d’expé­rience et les luttes à l’inté­rieur et à
l’exté­rieur des pri­sons. Cette dis­cus­sion sera sans doute pré­cé­dée d’un
court-métrage contre les QHS en Belgique.
A La gueule Noire 16 rue du Mont, St-Etienne (quartier Bellevue) à 19h.

« La prison est cet outil de ges­tion des chô­meurs, cet outil de
 ges­tion de la peur, cette confis­ca­tion de vos liens par la police, de votre
 res­pon­sa­bi­lité par la jus­tice. Ce labo­ra­toire de la sur­veillance
et du contrôle. Elle est ce verrou qui vous enferme par sa menace. Or ce
 verrou, si incas­sa­ble dans notre situa­tion, il vous est vul­né­ra­ble,

BRISEZ-LE, FAITES-LE SAUTER ! »

 Appel des pri­son­niers gré­vis­tes de la Maison d’Arrêt du Mans,

10 Mars 2011.

 contact : duson­contre­la­pri­son@yahoo.fr

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Déclaration intersyndicale premier mai

CGT, CFDT, CFTC, FSU, UNSA, Solidaires, UNEF d’Indre-et-Loire


Le 1er mai 2012, journée internationale pour la paix et pour les
revendications du monde du travail, est particulièrement marqué par
l’austérité généralisée en Europe et dans le monde.
Les organisations syndicales CGT, CFDT, CFTC, FSU, UNSA, Solidaires, UNEF
expriment leur soutien aux peuples en lutte pour la liberté, et
particulièrement au peuple syrien, qui proteste depuis plus d’un an pour
mettre fin au pouvoir despotique et corrompu de la famille ASSAD.
Elles soutiennent également les salariés(es) des pays européens qui se
mobilisent contre les politiques d’austérité imposées par les
gouvernements et confortées par le nouveau traité européen adopté par les
chefs d’état le 1er mars dernier.
Partout en Europe, les salariés(es) entendent dire « qu’ils coûtent trop
cher » et que la seule solution est l’austérité à perpétuité.
Au contraire, c’est par la construction d’une Europe sociale, fondée sur
la solidarité et la création d’emplois de qualité que l’Europe sortira,
par le haut, de la crise.
C’est ce qui s’est exprimé fortement dans les mobilisations du 29 février
partout en Europe.
En France, dans un contexte d’échéances électorales, les salariés(es)
doivent faire entendre leurs revendications au moment où le patronat tente
de réduire la protection des salariés(es) et du contrat de travail à
travers les « fameux » plans de compétitivité-emploi. Le chômage atteint
des chiffres records et notamment celui des jeunes qui obscurcit leur
avenir.
En aucun cas, le projet de l’extrême droite ne peut ouvrir une perspective
de sortie de crise. Les organisations syndicales renouvellent leur
opposition aux idées véhiculées par le Front National et banalisées par
d’autres, qui cherchent à exploiter les peurs et les désarrois sociaux
pour s’enfermer dans une société en repli identitaire, liberticide,
discriminatoire et raciste.
Participons à la manifestation pour :
• Donner la priorité à l’emploi par des politiques économiques et sociales
prenant appui sur une réelle politique industrielle qui répond aux
impératifs écologiques et des services publics de qualité, favorisant la
réduction des inégalités. Prioriser des mesures en faveur des jeunes.
Mettre fin au non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la
retraite.
• Pour une autre répartition des richesses, augmenter les salaires, les
pensions et le pouvoir d’achat, permettre à chacun de vivre dans la
dignité en garantissant le droit pour toutes et tous à une protection
sociale solidaire et de haut niveau tout au long de la vie ; faire reculer
les inégalités entre les femmes et les hommes.
• Améliorer les conditions de travail et faire reconnaître la pénibilité.
• Lutter pour l’égalité des droits et contre toutes les discriminations,
notamment concernant tous les travailleurs migrants.
L’exigence d’une vie meilleure faite de justice sociale, du respect des
droits fondamentaux, d’un travail décent, reconnu et valorisé doit se
faire entendre.

Les organisations syndicales CGT, CFDT, CFTC, FSU, UNSA, Solidaires, UNEF
d’Indre-et-Loire appellent à la manifestation le 1er mai 2012 à 10h00,
place de la Liberté à Tours.

Le 30 mars 2012

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Zone de gratuité


Bientôt dans ton quartier : ZONE DE GRATUITE + DEBAT

Sous prétexte de crise, on devrait se serrer la ceinture ?

Se résigner à galérer pour boucler ses fins de mois, et la fermer ?

Aller de combines en petits boulots et de petits boulots en sacrifices pour
sauver l’économie et la nation ?

Et c’est pas les élections passées et à venir qui vont y changer quoi que
ce soit, on voit en Grèce la misère qui envahit la société, et s’abat sur
celles et ceux qui hier se contentaient des miettes que l’on leur a depuis
retirées. Nul doute que nos politricards ne valent pas mieux que ceux des
grecs et n’hésiteront pas à sacrifier nos salaires, notre temps et notre
vie pour défendre les bénéfices des capitalistes.

À tours, les politiques de rénovations urbaines contribuent à faire des
lieux où l’on vit des espaces où chacun se retrouve isolé. On rase pour
reconstruire, en déplaçant les populations les moins aisées et en brisant
les anciennes solidarités de quartier, pour imposer à la place les rapports
marchands comme seuls rapports humains possibles. Dans une telle société où
les solidarités sont remplacées par l’argent, ceux qui ne sont pas ou plus
en mesure de subvenir à leurs besoins en payant se retrouvent isolés et
peuvent bien crever. Quand à ceux qui font le choix de ne pas se laisser
voler par le cirque marchand, on leur réserve la prison, et les coups des
keufs.

À travers la médiation de l’argent, c’est ton temps qu’on vole sous
prétexte de travail salarié, tu diras qu’il te faut bien travailler pour
vivre et qu’on te paye pour ce que tu produis. Certes mais les rapaces qui
te payent, se payent deux fois : ils se payent une fois en te faisant
produire ces marchandises que tu vas acheter pour un coût ridicule et se
payent une deuxième fois en te faisant acheter ce que tu as produit à un
prix autrement plus élevé que ce que cela leur a coûté.

Tout doit avoir un coût, tout doit être payé rubis sur l’ongle.

Et ceux qui ne peuvent pas payer seront condamnés.

L’argent ne sert qu’a couvrir ces aigrefins pendant qu’ils te dérobent ta
vie.

Au final à travers l’obligation de payer pour tout, c’est un pistolet
social qu’on te fout sur la tempe avec comme balle la rue, la prison,
l’isolement, les huissiers, … Si tu refuses de payer ils pressent la
détente. La marchandisation de tout les rapports humains fige et
naturalise, à travers la quantification de l’argent ; les rapports de
domination et d’autorité qui les traversent et contribuent à maintenir
l’ordre existant.

Faire preuve de solidarité et d’entraide. Réintroduire la gratuité dans nos
rapports aux autres, c’est aussi briser ces rapports de dominations et
lutter concrètement contre l’état et le capital qui nous broient.

Il n’est pas question d’attendre que les patrons se montrent généreux
pendant qu’on se sacrifie au travail, que les politricards nous défendent
en remettant nos révoltes à demain, en les glissant dans une urne sous la
forme d’un bulletin de vote.

*C’est pourquoi nous t’invitons à venir participer à la zone de gratuité
qui se tiendra le samedi 28 avril à partir de 15 heures et toute l’après
midi, place Paul Bert.*

*Une zone de gratuité, c’est un espace où tu peux déposer des trucs (
fringues, CD ,livres, vaisselle, bibelots, petits meubles, et tout ce que
tu as envie de donner… ) dont tu n’as plus besoin, ce qui encombre ton
grenier ou tes placards. Tu peux aussi y prendre ce qui te plaît, ce dont
tu as besoin sans avoir à débourser d’argent. C’est un endroit où les
choses sont considérées uniquement en fonction de l’usage que tu en as et
non en fonction de ce qu’elles sont censées coûter. C’est l’occasion
d’abolir de fait la domination que masquent les rapports marchands et de
lutter contre l’asservissement qu’ils entraînent.*

 Programme de la journée :

*- 15h – jusqu’au soir : zone de gratuité et aussi espace-temps biscornu
pour se poser, faire la sieste, discuter, boire un coup et rencontrer des
gens.*

*- 17h : débat sur la gratuité  « La gratuité peut se manifester dans tout
un tas de pratiques, certaines comme le don ou l’échange sont encore
légales ; d’autres comme le vol à l’étalage ou le perruquage sont
criminalisées ; enfin certaines comme la récup’ ou les mutuelles de
fraudeurs profitent des failles du système, et jouent dans le vide entre ce
qui est puni par la loi et ce qui ne l’est pas. Dans tout les cas ces
pratiques en soustrayant des objets ou du temps au système marchand, sont
une forme de sabotage contre le capitalisme. De plus, c’est une libération
de la nécessité de gagner l’argent pour subvenir aux besoins remplis par
ces actes. Le débat aura pour but de réfléchir autour des solidarités qui
pourraient se créer autour de ces pratiques, de partager des trucs. Et
surtout de comment les diffuser largement et les mettre en oeuvre dans
notre quotidien et rendre l’argent obsolète. » *

*- 19h apéro : amène de la boisson et du manger à partager, tes instruments
de musiques, ta joie et viens rencontrer du monde, retrouver tes potes ou
ta grand mère pour discuter et faire la fête dans un cadre non marchand.*

La marchandise est une peste pour la société et l’individu, la gratuité
son antidote.

 Association barrio sensible et quelques ennemis de l’autorité

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