[ZAD] L’ACIPA n’hésite pas à dénoncer des camarades qui ne suivent pas « le bon chemin »…

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http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=5771

L’ACIPA n’hésite pas à dénoncer des camarades qui ne suivent pas « le bon chemin »…
Indy Nantes, jeudi 07 mars 2013
Sur la lutte contre NDDL et son monde, nous n’en pouvons plus de cette stratégie
unitaire hypocrite !
Depuis quelque temps, notre colère
s’accumule contre l’ACIPA (essentiellement le bureau de cette
association). Cela fait plus de deux ans déjà que des communiqués et
actions de leur part nous hérissent le poil. Mais depuis quelque temps,
et grâce à la mobilisation impressionnante de soutien à la ZAD durant
les expulsions, l’ACIPA se croit toute puissante, aidée par des soutiens
financiers, politiques et juridiques importants.
L’unité, nous pouvons y croire, mais pas
avec le genre de pratiques de luttes et de propos que tient trop
souvent l’ACIPA. Nous en avons assez de cacher les faits, les divisions
sous prétexte que cela ruinerait l’image de la lutte, une unité
artificielle qui ne tient que parce que l’ACIPA a besoin des zadistes
pour repousser l’arasement de la ZAD. Dans une lutte nationale, nous
n’hésitons pas à critiquer un syndicat quand il tient des propos ou agit
d’une manière qui tue la lutte, et l’unité horizontale justement !
Pourquoi dans une lutte un peu plus locale en serait-il autrement ?!
Bien que la lutte soit contre l’aéroport, elle se dirige aussi contre
son monde, et bien trop souvent l’ACIPA nous permet de douter de la
lutte contre ce monde là. Il y aurait beaucoup de choses à dire sur les
comportements du bureau de l’ACIPA qui nous écoeurent, mais nous nous
attacherons pour l’instant à quelques faits très récents, dont un en
particulier.
Le dimanche 3 Mars 2013, en fin
d’après-midi, le petit carnaval géant de la ZAD, organisé par des
camarades de la ZAD, se dirige vers les barrages quotidiens des forces
militaires d’occupation. Tout d’abord aux ardillières, où les forces du
désordre partiront de suite pour notre plus grand plaisir, puis à la
saulce où elles manifesteront leur violence habituelle. Ce petit
carnaval servait à libérer et à se réapproprier, ne serait-ce qu’un
instant, une route que les forces militaires occupent depuis plus de 100
jours ! Occupation qui se manifeste quotidiennement par des contrôles
quotidiens, des fouilles, des interdictions de circuler, des
arrestations soudaines, des courses-poursuites et des harcèlements de
toute sortes !
Les camarades ont donc voulu par ce
carnaval, décompresser de cette occupation militaire et montrer leur
détermination à ne pas la subir sans réagir ! La violence est bien du
côté des forces de l’ordre, quotidienne, et ce jour là, une nouvelle
fois spectaculaire : lacrymogènes, matraquages, grenades assourdissantes
provoquant encore une fois des blessures chez certain-ne-s de nos
camarades. Face à cela, quelques camarades encagoulés ou non qui n’en
peuvent plus de cette violence d’occupation, de pouvoir autoritaire. Les
milices privées de Vinci n’ont pas de place sur la ZAD !
Mais l’ACIPA ne l’entend pas de cette
oreille (cf l’article de OF en bas de l’article). Pour elle, le carnaval
était une manifestation pacifique(sic) qui a dégénéré lorsque une bande
de « pertubateurs »(sic) bien connue(sic) (bientôt la collaboration
avec les forces du désordre ?!) serait apparu pour se confronter aux
forces militaires ! L’ACIPA n’accepte pas ces dérapages violents (sic) ?
Et la violence des forces du désordre ? Et bien pas un mot dans le
communiqué…
Ce jour là, l’ACIPA avait dépêché deux
personnes pour « surveiller »(sic) le carnaval. Ces personnes
auraient-elles oublié volontairement que les forces de l’ordre ont
commencé à charger et à lancer des grenades assourdissantes lorsque les
camarades se sont rapprochés du carrefour de la saulce en voulant y
brûler un char en avion. Et que par la suite les camarades ont
répliqué ?! Auraient-elles aussi oublié que trois camarades se sont fait
arrêtés sans raison particulière et que plusieurs camarades ont été
blessés ?…
Après on nous parle de division dans la
lutte, mais qui fait le jeu du PS et de Vinci en séparant bons
occupant-e-s et méchant-e-s occupant-e-s de la ZAD ?! Cela nous rappel
certain-ne-s bureaucrates d’EELV, dont certain-ne-s zadistes avaient
dénoncé les propos et leur récupération du mouvement de soutien aux
expulsions, à juste titre. Mais nous doutons que ces mêmes camarades qui
ne cessent de protéger l’ACIPA, sous prétexte de bonne entente avec les
gens du coin et d’unité dans la lutte, dénonceront ces mêmes propos qui
proviennent de la bouche des représentant-e-s de l’ACIPA…
Depuis deux-trois ans, nous ne comptons
plus les communiqués de ce genre provenant de l’ACIPA et de leurs alliés
politiciens. Leurs tentatives de saboter des actions/projets
différents, libertaires, spontanés, ou de les dénigrer ne se comptent
plus, non plus.
Leur silence durant les expulsions(1),
voire même leurs propos compréhensifs par rapport à la résistance
parfois « violente » envers les forces militaires nous avaient laisser à
penser que les évènements leur avaient fait entrapercevoir qu’il n’y
avait pas de bonne ou de mauvaise résistance, mais différentes tactiques
de résistance face à l’arasement de la ZAD, et une même rage partagée
face aux destructions de maisons, d’arbres et à l’occupation militaire.
Nous nous trompions !
Depuis quelques mois, l’ACIPA a retrouvé
ses marques, aidé en cela par le « dialogue »(sic) institutionnel mené
par ses alliés, par les maigres victoires juridiques, par un soutien
financier énorme et inespéré dû à la mobilisation de soutien aux
camarades de la ZAD, par une politique de propagande merdique des médias
qui stigmatisent les zadistes et valorisent le « pacifisme » de l’ACIPA
et de ses alliés.
A titre d’exemple, l’ACIPA fait
pression, aidé par certain-ne-s paysan-ne-s(2), sur les camarades de la
zone est de la ZAD, pour qu’ils enlèvent les chicanes de la D281. Or ces
chicanes protègent les cabanes des camarades d’expulsions rapides,
permettent une circulation tranquille sur cette même route et empêchent
les militaires d’y passer ? L’ACIPA voudrait-elle faciliter le travail
des milices privées de Vinci ?
Quand à un procès de camarades, un des
représentants de l’ACIPA déclarent qu’ils ne « suivent pas le bon
chemin »(sic), que ce sont des « incontrôlables »(sic), parce qu’ils ont
osé s’approcher d’une maison murée pour apparemment y récupérer des
affaires laissés lors d’une expulsion d’autres camarades…
« Le bon chemin » ?… L’ACIPA en guide de la lutte juste et droite (de droite ?) ?
« Incontrôlables » ? Heureusement !
Ce qui fait penser que l’ACIPA référence
un blog bien nauséabond sur son scoop it, malgré nos emails répétés et
cet article de notre part trouvable ici, participant à la diffusion des
idées identitaires qui y sont diffusés. Mais peut-être que l’ACIPA ne
trouve rien à y redire…
L’ACIPA connait les chemins qui mènent à la victoire et qui respectent l’ordre…
Mais l’ACIPA aurait-elle oublié que la
majorité des victoires obtenus sur le terrain est dû à une résistance
directe et multiforme…sur le terrain ! La mobilisation autour des
expulsions a ainsi permis de repousser de 6 mois le défrichage de la ZAD
et a permis de renforcer l’occupation de la ZAD (aujourd’hui de plus en
plus déserté par ses habitant-e-s propriétaires qui ont majoritairement
reçu leurs indemnisations !, Vinci étant propriétaire de plus de 80% de
la ZAD !).
« En visant » l’ACIPA, car nous ne
supportons plus l’accumulation de comportements politicien-ne-s et
policiers de leur part, nous ne visons pas la mobilisation de la
majorité de ses adhérent-e-s, qui ont participé à ce que le mouvement
d’occupation perdure et ont participé à toutes sortes d’actions de
soutien. Par cet article, nous visons le bureau de cette association qui
n’a de cesse de tenter de faire la main-mise sur cette lutte, et ce par
tous les moyens possibles (encore, serait-ils honnêtes…).
L’efficacité ? Quelle efficacité ?!
Nous ne croyons pas en l’unité d’une
lutte lorsque cette unité se fait au prix de compromis(compromission ?)
au nom de l’efficacité et de l’image de ce que cela donnerait au « grand
public »(sic). Doit-on s’unir avec un parti comme Debout la République,
ce qui se fait à l’intérieur de la coordination des opposant-e-s, dont
fait partie l’ACIPA ?! Au nom de quelle efficacité doit-on s’allier avec
des partis/associations qui véhiculent des idées nauséabondes ou/et se
désolidarisent d’actions dites « illégales » ?
Pensons aux luttes syndicales nationales
par exemple où, au nom de l’unité et de l’efficacité, la lutte penche
vers le compromis, le respect de l’état de droit(sic) donc de l’ordre
établi, les négociations avec le pouvoir au mépris et au détriment
d’actions directes, c’est à dire sans intermédiaire. Les avancées
sociales et sociétales se sont réalisés majoritairement dans la rue,
dans des espaces publics, lors de discussions, actions… ; et non lors
de tables de négociations, de décisions de justices et de débats
parlementaires. Ces mêmes intermédiaires qui ont, au contraire, à chaque
fois amoindri voire éteint les avancées obtenus dans la rue, et ce en
échange de miettes de pain (dont se satisfont très bien les dirigeants
syndicaux tout autant avides de pouvoir).
Nous ne pouvons contenir plus longtemps
ce que l’ACIPA joue comme jeu dangereux. Nous allons surement nous
attirer les foudres de la majorité de nos camarades, mais au mois les
choses seront plus claires !
Pour une lutte directe et sans compromission !

La ZAD a besoin de tous/toute-s, sous toutes les formes de résistance directe !

Pour l’arrêt immédiat du projet d’aéroport de NDDL et de son monde !
Des membres du Collectif de Lutte Contre l’Aéroport de Notre Dame Des Landes
NB : Le communiqué de l’ACIPA, paru dans le ouest france du 07/03/2013, à l’origine
de notre article : voir image ci-contre.
1. Pour rappel, l’ACIPA a mis pas mal de
temps à réagir lors des expulsions et n’a pas appelé à se mobiliser
dans un premier temps. La résistance des premiers jours était avant tout
constitué de camarades de la ZAD, de soutiens individuels et collectifs
de l’extérieur et de membres de l’ACIPA qui n’ont pas attendu la
consigne du bureau pour venir soutenir la résistance.
2. Nous nous posons aussi de grosses
questions à la lecture du communiqué du COPAIN 44 sur l’installation de
paysan-ne-s sur la ZAD… Apparemment les zadistes ne sont pas les
bienvenue-s sur les terres de la ZAD si ils ne rentrent pas dans le
rang… Faudrait-il encore rappeler que deux paysan-ne-s, au maximum,
n’ont pas signé la vente de leurs terres à Vinci ?! Voir le communiqué du COPAIN 44.

N.B : les membres du bureau de l’ACIPA, comme d’autres apôtres de la
non-violence exclusive, feraient bien de méditer cette phrase d’un de
leurs apôtres de référence, nomme Ghandi : « s’il ne reste le choix
qu’entre la violence et la lâcheté, je préfère la violence » Et de lire ce petit
texte de camarades zadistes.

Un complément à l’article précédent, à propos du soutien financier à l’ACIPA :

L’ACIPA surfe sur la mobilisation impressionnante qu’il y a sur la
ZAD depuis le début des expulsions en octobre. Et n’hésite pas
d’ailleurs à lancer une bière étiquetée ZAD pour son simple profit. Nous
nous doutons déjà que pas mal de gens l’achèteront en pensant soutenir
la lutte sur le terrain et les zadistes.

Or il n’en est rien puisque l’argent sert aux recours juridiques et à
la préparation de grands évènements « spectaculaires » où seront
invités des groupes de musique commerciaux, des partis politiques en
tout genre et toute sorte d’intervenants qui n’hésitent pas à cracher
sur les zadistes (ATTAC, EELV, debout la république…).

Pas un sou pour la lutte sur le terrain, pour soutenir les camarades
qui se battent au quotidien contre l’occupation militaire de la ZAD, et
qui ont permis le report des travaux de défrichement de la ZAD et de
son arasement.

Un livre de soutien à la ZAD, rempli de dessins, textes,
affiches…a été diffusé il y peu, dans pas mal de librairies. Les
documents présents dans le livre ont été réalisés suite à la
mobilisation de solidarité avec les expulsions des camarades
occupant-e-s de la ZAD. Le bénéfices seront donc reversés aux
camarades ? Et bien non, ils seront reversés à l’ACIPA et l’argent ne
servira pas à soutenir la lutte sur le terrain…

Enfin, l’ACIPA, avec le soutien de la confédération paysanne, a reçu
une belle somme suite à une vente de bières en soutien à la lutte. Mais
au final en soutien à quelle lutte. Et bien à une seule, c’est à dire à
la lutte politicienne et juridique…pendant ce temps là les camarades de
la ZAD se débrouillent avec le réseau de collectifs et d’invidu-e-s qui
les soutiennent plus particulièrement, mais qui ont beaucoup moins de
moyens de les soutenir financièrement.

Le clou du spectacle étant que l’ACIPA utilise le mot zad sur
l’étiquette de sa nouvelle bière de soutien, ce qui pourrait laisser à
penser que cette association se soucie de tous les habitant-e-s de la
ZAD…

On oubliait de vous donner la définition intéressante du sigle
ACIPA : Association Citoyenne Intercommunale des Populations concernées
par le projet d’Aéroport de Notre Dame des Landes… Concernée… par elle-même ça
c’est sûr.
La lutte business, spectaculaire et exclusive a encore de beaux jours devant elle…

Publié dans Control, Répression, ZAD | Marqué avec , | 2 commentaires

Deux doigts pour tous et toutes, égalité des doigts ou plus de doigts du tout

Capture du 2013-03-09 11:11:03

frig

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[Antirep] Jeudi 21 Mars Tours

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CONTRE LA REPRESSION

Face à la Justice
Jeudi 21 Mars : Marquons notre solidarité et organisons notre défense

Solidarité :

Trois des « 4 de Tours » poursuivis par le ministre de l’Intérieur pour
diffamation ont été condamnés par la Justice à  payer, entre autres, un
dédommagement à la  »victime », le Ministre de l’Intérieur, puisque c’est
ainsi qu’il est désigné par les tribunaux. Ces militants avaient voulu
alerter, dénoncer la chasse aux sans papiers et le fichier Base Elèves
pour ficher les enfants et leur famille.
La Cour de Cassation est à présent saisie. Grâce à la solidarité, les
honoraires d’avocats et d’autres dépenses  afférentes aux procès ont pu
être payés. Cependant, le montant total des condamnations, « frais de
justice » et divers « dommages et intérêts » est de 7260 €.
Jeudi 21 mars 2013 nous remettrons pour 4000€ de chèques venant de toute
la France à l’avocat du Ministre de l’Intérieur Hor-Gué-Valls, car la date
de validité de ces chèques arrive bientôt à expiration.
Nous souhaitons faire de ce 21 mars une journée de convergence, avec les
trop nombreux réprimés à Tours, notamment :
une camarade poursuivie pour avoir refusé le fichage ADN suite à des
violences policières
des squatteurs impliqués dans des luttes politiques, expulsés de leur
habitation
un syndicat dont les locaux ont été perquisitionnés, et qui est poursuivi
en justice par un « chef » qui ne supporte pas la critique.
une camarade « invitée » par les flics à leur donner des informations sur
des militants, odieuse proposition appuyée par un chantage par rapport à
la garde de son fils.
des « Faucheurs Volontaires » poursuivis pour avoir dénoncé par leurs
actions l’invasion du vivant par les OGM
des camarades antipub condamnés pour avoir détourné des panneaux
publicitaires

Un moment pour confronter nos expériences :

Il est important de développer la solidarité face à la répression et ses
nombreuses facettes qui va en s’aggravant.
Comment faire face à la répression judiciaire ? Quelles stratégies
développer tant vis à vis de la police que de la justice ? Comment imposer
la dimension politique de nos luttes, quand l’institution judiciaire fait
de nous des « délinquants » ? Comment organiser des solidarités concrètes,
au-delà des désaccords politiques et de la diversité des pratiques ?
Ces questions seront débattues avec les différents individus, collectifs,
organisations, syndicats, etc.

JEUDI 21 MARS :
– 15 H RASSEMBLEMENT DEVANT LE PALAIS DE JUSTICE
– 20 H DÉBAT A SAMIRA (Centre Social du Sanitas)
2 Avenue du Général De Gaulle, Tours

Signatures :
Comité de soutien aux « 4 de Tours », Soif d’Utopies, Thanhs For The Future, Collectif pas de bavures, DAL 37, les Déboulonneurs, Comité de
soutien 37 contre le fichage Adn, des Individus en lutte
D’autres signatures sont en discussion

Publié dans Anti-carcérale, Débats / Projections, Soirées de soutien | Marqué avec , | Commentaires fermés sur [Antirep] Jeudi 21 Mars Tours

[Frigide au Congélo] Le mariage on s’en fout on veut plus de réacs du tout

1940

Frigide au congélo!Libérez les enfants Courjault !

Ce qui nous file envie de gerber c’est de voir tout ces réac’s et ces
fachos, se cacher derrière une pintade pailletée pour dégoiser leur haine
des pédés, des gouines ou des trans, sans passer pour des homophobes.
Pendant ce temps on entend toujours le même discours sexiste, patriarcal
et hétéronormatif dans la rue, au bistrot, au boulot.
La dépossession de leurs conditions d’existence, pousse les personnes
opprimées à se faire flics ou moralisateurs plutôt qu’a se révolter contre
l’ordre qui les écrase. Le spectacle, vainqueur magnanime autoriserait
aujourd’hui chacun à consommer le mode de vie qui lui convient. En
démocratie par ailleurs, on aurait aujourd’hui le droit d’être
homosexuel… ce qui est sûr c’est qu’on a le droit d’être homophobe ou
transphobe.

Les « anti mariage pour tous » parlent des « droits de l’enfant », et sont
les premiers à foutre leurs mômes à la rue quand ils sortent du placard.
Ils et elles manifestent en famille le dimanche pour protéger le fondement
de notre civilisation que constituent la famille et le mariage, mais ne
seraient pas pour autant homophobes : ils et elles ont des copains pédés,
des copines gouines. Et comme ils et elles sont pour la liberté
d’expression, ils et elles ont autant d’amis homo que d’amis fachos qui
cassent du pédé le samedi soir.
Ils crachent sur les couples homosexuels aux mœurs décadentes, sur la
sauvagerie de leur sexualité et trouvent plus civilisée et plus à même
d’élever des enfants, la famille chrétienne ou traditionnelle, qui soumet
les femmes à la domination patriarcale et qui enferme tout le monde dans
la prison du genre.

Et quand la démocraSSie dégoulinante du PS, pour donner l’impression d’un
changement à peu de frais, autorise les homosexuelles à se marier, on
devrait défendre ce projet de loi sous peine de passer pour des personnes
à l’esprit étriqué ?
Nous on pense que le mariage est avant tout une institution réactionnaire
que ceux et celles qui se marient soient hétéros ou homosexuelles.  Il
reste la reconnaissance et l’encadrement d’une union entre deux individus
par une puissance supérieure- l’état ou la religion- ou  n’importe quelle
autre instance devant laquelle les gens aiment parfois se prosterner.

Le mariage enferme ceux qui se marient dans le couple, fonde la famille
« nucléaire » qui est le lieu de la reproduction et de l’intégration des
mécanismes de domination dès l’enfance. Chacun des membres de la famille
s’y retrouve soumis aux desiderata de celui ( en général le patriarche )
qui tient les cordons de la bourse. La représentation de la famille
sanctuaire, ne fait que masquer la violence des drames qui s’y jouent.

Le mariage on s’en fout on veut plus de réacs du tout :

Le mariage, pour les extraterrestres, les hétéros ou les homosexuelles, ça
regarde ceux et celles qui se marient et la relation qu’ils désirent avoir
entre eux. Quand à l’autorité qui est chargée de sacrer l’union, ça peut
être les mânes de Marianne, le cul de Jésus, Obiwankenobi ou Sigismund
Freud ça change pas grand chose ils sont tous du coté obscur de la force.
Toute forme de domination est notre ennemie et on ne tolère pas
l’homophobie ou le sexisme même avec deux doigts d’humour. Il est du
ressort de chacun d’explorer ses désirs et de s’approprier son corps comme
il l’entend, sans aucune répression morale. Les catégories du pouvoir et
les identités de genre que l’on veut nous imposer puent la mort aussi bien
quand on est petit que quand on est grand. A chacun la possibilité de
choisir son genre, son orientation sexuelle ou de ne rien choisir du tout.

La famille, le mariage, en tant que structures et symboles de la
domination hétéro-patriarcale, dans la mesure où ils contribuent à
maintenir cette société hiérarchisée en place et à reproduire les
condition de notre aliénation, peuvent crever, on ne s’en portera que
mieux.

Laissez vos débats loin de nos ébats….

Des terroristes du genre
Collectif titanic son père

Frigide au congélo!Libérez les enfants Courjault !

Ce qui nous file envie de gerber c’est de voir tout ces réac’s et ces
fachos, se cacher derrière une pintade pailletée pour dégoiser leur haine
des pédés, des gouines ou des trans, sans passer pour des homophobes.
Pendant ce temps on entend toujours le même discours sexiste, patriarcal
et hétéronormatif dans la rue, au bistrot, au boulot.
La dépossession de leurs conditions d’existence, pousse les personnes
opprimées à se faire flics ou moralisateurs plutôt qu’a se révolter contre
l’ordre qui les écrase. Le spectacle, vainqueur magnanime autoriserait
aujourd’hui chacun à consommer le mode de vie qui lui convient. En
démocratie par ailleurs, on aurait aujourd’hui le droit d’être
homosexuel… ce qui est sûr c’est qu’on a le droit d’être homophobe ou
transphobe.

Les « anti mariage pour tous » parlent des « droits de l’enfant », et sont
les premiers à foutre leurs mômes à la rue quand ils sortent du placard.
Ils et elles manifestent en famille le dimanche pour protéger le fondement
de notre civilisation que constituent la famille et le mariage, mais ne
seraient pas pour autant homophobes : ils et elles ont des copains pédés,
des copines gouines. Et comme ils et elles sont pour la liberté
d’expression, ils et elles ont autant d’amis homo que d’amis fachos qui
cassent du pédé le samedi soir.
Ils crachent sur les couples homosexuels aux mœurs décadentes, sur la
sauvagerie de leur sexualité et trouvent plus civilisée et plus à même
d’élever des enfants, la famille chrétienne ou traditionnelle, qui soumet
les femmes à la domination patriarcale et qui enferme tout le monde dans
la prison du genre.

Et quand la démocraSSie dégoulinante du PS, pour donner l’impression d’un
changement à peu de frais, autorise les homosexuelles à se marier, on
devrait défendre ce projet de loi sous peine de passer pour des personnes
à l’esprit étriqué ?
Nous on pense que le mariage est avant tout une institution réactionnaire
que ceux et celles qui se marient soient hétéros ou homosexuelles.  Il
reste la reconnaissance et l�encadrement d’une union entre deux individus
par une puissance supérieure- l’état ou la religion- ou  n’importe quelle
autre instance devant laquelle les gens aiment parfois se prosterner.

Le mariage enferme ceux qui se marient dans le couple, fonde la famille
« nucléaire » qui est le lieu de la reproduction et de l’intégration des
mécanismes de domination dès l’enfance. Chacun des membres de la famille
s’y retrouve soumis aux desiderata de celui ( en général le patriarche )
qui tient les cordons de la bourse. La représentation de la famille
sanctuaire, ne fait que masquer la violence des drames qui s’y jouent.

Le mariage on s’en fout on veut plus de réacs du tout :

Le mariage, pour les extraterrestres, les hétéros ou les homosexuelles, ça
regarde ceux et celles qui se marient et la relation qu’ils désirent avoir
entre eux. Quand à l’autorité qui est chargée de sacrer l’union, ça peut
être les mânes de Marianne, le cul de Jésus, Obiwankenobi ou Sigismund
Freud ça change pas grand chose ils sont tous du coté obscur de la force.
Toute forme de domination est notre ennemie et on ne tolère pas
l’homophobie ou le sexisme même avec deux doigts d’humour. Il est du
ressort de chacun d’explorer ses désirs et de s’approprier son corps comme
il l’entend, sans aucune répression morale. Les catégories du pouvoir et
les identités de genre que l’on veut nous imposer puent la mort aussi bien
quand on est petit que quand on est grand. A chacun la possibilité de
choisir son genre, son orientation sexuelle ou de ne rien choisir du tout.

La famille, le mariage, en tant que structures et symboles de la
domination hétéro-patriarcale, dans la mesure où ils contribuent à
maintenir cette société hiérarchisée en place et à reproduire les
condition de notre aliénation, peuvent crever, on ne s’en portera que
mieux.

Laissez vos débats loin de nos ébats….

Des terroristes du genre
Collectif titanic son père

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[Bons Baisers de Rueil-Malmaison] Rueil, 7 mars 2013

Capture du 2013-03-07 15:48:07

Capture du 2013-03-07 15:50:56

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[ZAD Partout] Semaine projection soutien à la ZAD : 12, 13, 14 mars à Tours

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A Notre-Dame-des-Landes, décideurs et bétonneurs planchent depuis 40 ans
sur un projet d’aéroport complètement délirant, qui entraînerait la
destruction de 2 000 hectares de terres agricoles au profit exclusif de
VINCI.
Mais la lutte s’organise au sein de la zone d’aménagement différé –
rebaptisée Zone A Défendre (ZAD) par les habitant–es. Et cette lutte
s’étend atout le pays. Le collectif de solidarité local organise dans ce
sens une session de projections, suivies de débats.

Semaine projection soutien à la ZAD : 12, 13, 14 mars à Tours

Jeudi 14, NDDL : Opération astérix. 20h00
MAISON DES SYNDICATS. La Camusiére 18 rue de l’0iselet – 37550 Saint Avertin

Que se passe~t“il à Notre Dames Des Landes ‘? Des problèmes techniques et
financiers, de
l’environnement a l’arrivée des Zadistes et à la répression policière, un
documentaire « vue globale » du conflit à Notre-Dame-des-Landes qui explore
aussi les ramifications de ce genre de projet sur la « légalité » et
la démocratie.

mercredi 13, TOUS AU Larzac, 17h30
Université des Tanneurs Salle 36 – 5, Rue des Tanneurs 37000 TOURS
Ce documentaire retrace, de 1970 à 1981, dans le cadre du haut plateau du
Larzac, en Aveyron, les onze années de luttes menées par les paysannes,
les paysans et leurs soutiens,contre leur expropriation au profit du
projet de l’époque d’agrandir le camp d’entraînement militaire du Larzac.

Mardi 12, COURTS METraGES SUR NOTRE DAME DES LANDES, 13h00

IUT – 29 Rue du Pont Volant, 37100 Tours

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[Palestine Vivra] Soirée débat 13 mars

Affiche Stambul 13-03-13
Le Collectif Palestine 37 et l’Union Juive Française pour la Paix vous
invitent à une soirée-débat animée par Pierre Stambul, co-président de
l’UJFP.

Thème de la soirée : « Le point de vue d’un juif français sur l’apartheid
israélien »

Cette soirée aura lieu le mercredi 13 mars à 20 heures, aux Halles de
Tours, place Gaston Pailhou, salle 121.

Avec le soutien de nombreuses organisations tourangelles : Comité
tourangeau France Palestine Solidarité, Bienvenue en Palestine Touraine,
Alternative libertaire 37, Solidaires 37, Sud-Etudiants Tours, Pour
Politis 37, NPA 37, Cimade 37, PCF 37, LDH 37, FSU 37, PG 37.

Entrée libre et gratuite.

Alors que la politique israélienne vis-à-vis des Palestiniens des
territoires occupés, mais aussi des Palestiniens vivant en Israël, est de
plus en plus clairement reconnue comme une politique d’apartheid, nous
avons souhaité mettre cette question en débat. Pierre Stambul est
particulièrement bien placé pour animer ce débat, en tant que juif
français qui refuse cette politique de ségrégation qui paralyse toute
avancée réelle vers la paix.

Pierre Stambul présentera également le 13 mars son ouvrage paru il y a
quelques mois  » Israël – Palestine. Du refus d’être complice à
l’engagement » (Arcadie – 2012) qui pourra être acheté et dédicacé sur
place.

« Dans l’Etat juif, les non-juifs sont des étrangers dans leur propre pays.
Il n’y aura pas de paix si on ne la fonde pas sur l’égalité des droits
dans tous les domaines. Il n’y aura pas de paix sans une rupture avec le
sionisme ou un dépassement de cette idéologie. Le sionisme n’est pas
seulement criminel pour les Palestiniens, il est suicidaire pur les Juifs »
(extrait de la 4e de couverture de cet ouvrage).

Au cours de cette soirée, nous rendrons hommage à Stéphane Hessel, dont
nous avons appris le décès en début de semaine. Ce grand militant des
droits de l’homme, que nous avions eu l’honneur d’accueillir il y a
quelques années à Tours, était un défenseur passionné des Palestiniens.

Nous comptons sur vous pour diffuser auprès de vos lecteurs, auditeurs,
téléspectateurs, les informations relatives à cette soirée.

Nous sommes bien sûr à votre disposition si vous souhaitez des
informations complémentaires.
Affiche Stambul 13-03-13
Patrick Léchopier, 02-47-55-06-92 ou 06-77-43-85-97,
patmich.lechopier@laposte.net
Françoise Vénier, 02-47-61-73-51, fvenier@creaweb.fr

Collectif Palestine 37
palestine37@free.fr

Publié dans Débats / Projections, Gentrification, Liberté de circulation, Répression | Marqué avec , | Commentaires fermés sur [Palestine Vivra] Soirée débat 13 mars

[Crève la Taule] Mort à la Santé

http://nantes.indymedia.org/article/27265
sante32013
voici le tract diffusé ce jour à la prison de la santé.

Le vendredi 15 février, un détenu de 19 ans est mort à la maison d’arrêt de
la santé. Alors qu’il demandait des soins, les matons l’ont laisser
agoniser toute la nuit seul dans sa cellule. Encore une personne tuée par
la taule, c’est au moins le dixième depuis le début de l’année. Des
témoignages sortis de l’intérieur mettent en évidence la responsabilité de
l’Administration pénitentiaire.

« On était en promenade tout simplement. Il a eu un malaise. Au moment du
malaise, il avait les deux mains dans les poches. C’est à dire qu’il est
tombé directement à la renverse. D’une intensité tellement forte que tout
le monde s’est retourné au moment du choc entre son crâne et le sol. De là
il y a une partie de la promenade qui s’est mise à taper à la porte pour
appeler les secours.

Il y a une autre partie de la promenade qui s’est occupée de lui et l’ont
mis en position latérale de sécurité.
Le temps que les secours arrivent il s’est passé un petit quart d’heure.
Pendant ce quart d’heure je vais vous dire ce qu’il s’est passé. Il y a le
chef de la division qui est venu avec le directeur donc ils ont dit aux
détenus de le porter jusqu’à la porte. Certains détenus ont dit au
directeur

« Mais attendez monsieur le directeur vous voyez bien qu’il est très mal
le jeune homme. Il est gris, il est vraiment gris, on peut pas le
déplacer, on
attend les secours dans la promenade. »

Donc le directeur il dit « non non
il y a personne qui rentre dans la promenade ramassez moi ça ». Déjà on
était choqué, mais on obéit pour le bien du jeune homme. On le transporte à
3, et on l’amène jusqu’à devant la porte de la promenade. Entre la
promenade et le bâtiment, il y a un couloir. Donc on le dépose dans le
couloir. De là on pensait qu’il allait être pris en charge. Mais en fait il
est resté dans le couloir. Il y a d’autres gens qui venaient du parloir et
qui ont vu la scène. Le médecin est venu et l’a ausculté sur place. Donc il
est jamais parti à l’infirmerie. C’est vraiment super grave, car je
voudrais préciser qu’il avait un hématome de la taille d’un ?uf. Donc le
médecin, il voit si il est inconscient. Il était inconscient… Quelques
minutes plus tard il reprend un peu ses esprits.

Donc le médecin, qui
s’appelle docteur Isidore, mais nous à la santé on l’appelle docteur
Strauss en référence à la série H, car ce médecin c’est vraiment un
boucher. Il lui donne 2 dolipranes, et lui dit« écoute, monte en cellule,
mange bien, tu as juste fait une petite perte de connaissance.
De là il retrouve un peu ces esprits, mais il s’est vomi dessus. Donc il
remonte seul, sans accompagnement en cellule, arrivé en cellule, il demande
à un surveillant tout gentiment : « Est ce que je peux aller prendre une
douche ? » ce qui est refusé.

Là on est vers 18-19H, il commence à se
plaindre de maux de tête. Tous les soirs vers 20h il y a la première ronde.
La ronde passe s’aperçoit qu’il n’est pas bien, ouvre la porte, mais sans
plus « tu dois avoir une migraine, attend demain matin. », lui dit « non je
vais vraiment mal ». Face à ça d’autres détenus qui sont au courant de ce
qui s’est passé en promenade ils disent « écoutez ce jeune homme il ne fait
pas de cinéma. Il est vraiment malade. Il est tombé, si il vomit c’est
vraiment grave donc ça vous coûte rien d’appeler le 18. Au moins vous vous
déchargez de ce qui se passe et puis pour son bien ça coûte rien du tout.
Donc à partir de là les surveillants ils refusent d’appeler, le chef des
surveillants il dit « non j’appelle rien c’est juste une migraine ».

Deuxième ronde ils voient que c’est un peu plus sérieux. Qu’est ce qu’ils
font ? Il est 22h ? 23H du soir, entre temps le jeune il n’arrêtait pas de
se plaindre. Il criait le pauvre, de ma cellule je l’entendais, « j’en peux
plus, ma tête elle va exploser, j’ai mal ! » Donc en fait il agonisait au
pied de sa porte, ils ne le prennaient toujours pas au sérieux.
Et donc si je me rappelle bien il y a une troisième ronde, ils lui ont dit
« on va repasser », mais en fait ils ne sont jamais repassés. Donc il
agonisait dans sa cellule jusqu’à 3h30 ; de ma cellule je l’entendais
pleurer.

Normalement il y a une ronde vers 5h, ce jour là bizarrement il n’y a pas
eu de ronde.
Ce qui se passe après c’est que le premier problème c’est que le médecin ne
l’a pas ausculté donc il n’y a pas eu de suivi. Le deuxième chose les
surveillants ce soir là ils ne voulaient pas se prendre la tête ce soir ils
s’amusaient, on les entendait rire dans le couloir entre eux.

Et pour finir à 7h du matin, comme tous les matins, on nous ouvre la porte
pour nous annoncer si c’était le premier tour ou le deuxième tour. En fait
lui il s’est retrouvé allongé devant sa porte, il n’était pas dans son lit.
Et normalement à 5h du matin dès qu’ils passent, ils allument la lumière
ils regardent juste si on est sur notre lit ou pas. Donc ce matin là à 5h
ils ne sont pas passé donc ils n’ont pas pu donner l’alerte.

Donc à 7h du matin, il est allongé devant la porte. La surveillante ouvre
la porte, appelle l’intervention pour que d’autres surveillants viennent,
et au lieu de rester près de lui et de s’occuper de lui. Elle déclenche
l’alarme et madame continue à faire sa ronde comme si de rien n’était.
[…]On est seul en cellule, car on est en division, à la une.
Nous on en a parlé un peu avec tout le monde et on est vraiment choqués.
Depuis samedi le soir, ils passent vraiment et sont vraiment à cheval sur
la surveillance. Nous ce qu’on a fait, on a bloqué une heure symbolique
pour dire « ça doit pas arriver ». Au lieu de remonter à 5h en promenade on
est remonter vers 6-6h30. Mais bon le mal est fait, donc il y a pas grand
chose à faire d’intelligent donc on est remonté.

Il y a une enquête qui est en cours, les policiers sont venus et ils ont
interrogé plusieurs personnes ici, des témoins. Ils ont interrogés ceux qui
étaient près de lui à la promenade avec les caméras. »
Je voudrais revenir sur ce qui s’est passé à la promenade, quand le chef et
le directeur ils ont dit « ramassez moi ça ! », mot pour mot « ramassez moi
ça ! » Vous voyez un peu la connotation de ce qu’on est pour eux.
« ramassez moi ça ! ». Ça nous a tous choqué même à l’heure d’aujourd’hui
tout le monde en parle. « ramassez moi ça ! », donc on n’est même plus des
êtres humains… on n’est même pas des numéros d’écrous on n’est rien quoi.
Il était en détention provisoire, mais maintenant en France la présomption
d’innocence elle existe pas du tout. On n’est pas là pour juger, mais nous
en tant que détenus nous ce qu’on a ressenti, c’est que c’était quelqu’un
de respectueux, qui prend la tête à personne, qui rigole, un grand sportif,
donc qu’il meurt dans cette circonstance c’est vraiment désastreux, c’est
grave.
Après il faut imaginer la famille… quand il meurt en prison comme un
chien ! Car c’est comme un chien. C’est grave.

Nous ce qui nous a choqué c’est que les majors, ils ont dit qu’il s’était
battu en promenade, pour camoufler l’affaire. Pour faire croire que c’était
pas leur faute. Mais il est vraiment tombé seul.  On essaye de se mobiliser
pour que ça arrive pas aux autres. On essaye de faire bouger les choses à
notre niveau. »

Face aux journaux qui ne font que justifier la prison en revenant sur le
profil du détenu.
Face aux mensonges de l’administration pénitentiaire qui prétend une
bagarre et occulte sa responsabilité.
Face à la justice qui a ouvert une instruction, dont nous savons par avance
qu’il n’y a rien à en attendre.
Il est nécessaire que des témoignages comme celui-ci circulent. *
Mobilisons-nous pour briser le silence et l’isolement ! Luttons contre
l’enfermement.

Par le biais de l’envolée par exemple :
43 rue de stalingrad 93100 Montreuil ou envoleeradio@yahoo.fr

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[stop-tht] WE antiTHT sur la ZAD

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B(L)OCAGE : ZAD Partout, THT, TGV Nulle Part

Samedi midi : pique-nique auberge espagnole. RDV 12H30 à la Chat-Teigne.
Samedi après-midi : discussion sur l’historique et la convergence entre
la lutte anti-THT et la lutte à NDDL, 14h à la Chateigne
Samedi soir : projection du film “THT, Remballe ton Elek” + concert
Dimanche : randonnée publique et pique-nique sous les pylônes de la ZAD.
RDV 11h aux Rosiers

Un refus, un “NON” ou un “Stop !” adressé à un “Grand Projet Inutile”. Une
volonté de se réapproprier sa vie, de ne plus vivre selon les codes et les
normes de société industrielle de consommation. Des cabanes construites
dans les arbres. Une pluie battante, qui tombe parfois sans s’arrêter
plusieurs jours de suite. De la boue jusqu’aux genoux à n’en plus finir.
Des bottes qu’on est content d’enlever à la fin de la journée et, qui en
dégageant un délicieux parfum, mettent des jours à sécher. Des nuits
froides où l’on se couvre de multiples couvertures pour rester au chaud.
Des frontales qui s’activent dans la nuit, autour des machines affrétées
par une grande entreprise. Des réveils difficiles parce qu’il faut se
sortir de son cocon chaud pour aller bloquer les travaux d’un début de
chantier, ou des mairies pendant une enquête publique. Des rassemblements
publics de soutien, et des discussions interminables sur “les bilans de la
lutte et ses perspectives”, sur la “violence”, sur “les médias”. Une
existence qui apprend à faire avec une omniprésence gendarmesque dans nos
espaces de vie. Une profonde désillusion sur la “démocratie”, sur la
“république”, sur cette “France, État de droit, et patrie des droits de
l’homme”. Une rage grandissante contre un système qui impose à coups de
matraque, de lacrymos, de grenades, les intérêts capitalistes de grandes
entreprises. Une colère face à leur violence, celle qui feint d’écouter,
celle qui mutile, celle qui convoque et condamne ceux que l’on aime… Une
conviction : notre lutte a dépassé son cadre “local”. Une hypothèse :
notre organisation horizontale peut nous emmener jusqu’à la victoire. .
Une question, que sont nos victoires ? Qu’est ce que c’est LA victoire ?
Une certitude, nous ne serons plus jamais les mêmes…Où suis-je ?

La ZAD de Notre-Dame-des-Landes ? Oui… mais pas que… Ce tableau peut pour
beaucoup, paraître être restreint à celui de la “Zone A Défendre”, celui
de la lutte contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, largement
médiatisé, et qui a de loin touché le plus de monde. Pour autant, il est
déroutant de constater que cette description peut coller à de nombreuses
luttes passées, présentes, ou à venir. Il ne s’agira pas ici de faire un
état des lieux de tous ces combats, mais plus de se concentrer sur les
rapports de deux luttes “bocagères” qui ont eu et ont toujours lieu
aujourd’hui. Celle de NDdL, et celle, contre la construction de la THT
Cotentin-Maine.

Aujourd’hui, nous luttons contre la même logique d’asservissement des
territoires qui vise à rendre nos espaces attractifs, aménagés pour
l’économie marchande, et quadrillés pour le contrôle de l’ordre établi.
Chaque zone, chaque espace, chaque personne doit avoir un rôle ou une
fonction au service des métropoles. Dans un souci d’entretenir une façade
“démocratique”, ces projets sont systématiquement imposés selon le même
protocole : débats publics, enquête publique, déclaration d’utilité
publique, mesures de compensation et de rachat, pression financières de
corruption sous forme de subventions… D’un bout à l’autre du bocage, ce
qu’ils cherchent c’est d’abord acheter le silence, celui des mairies, des
conseils départementaux, régionaux… mais aussi et surtout celui des
individus, des associations et des riverains.
Face à ces procédés, ce n’est ni le silence, ni la résignation, mais bien
la résistance qui a été notre premier instinct. Un refus adressé à ce
système, à ce “monde du progrès” dans lequel on hésite pas à supprimer les
aides sociales ainsi que des postes dans l’enseignement et la médecine au
profit de l’armement des forces de l’ordre, et d’une invasion colonialiste
pour par exemple, s’assurer une mainmise sur des gisements d’uranium. De
là, notre opposition est devenue une lutte, un combat de tous les jours
pour la réinvention perpétuelle de nos existences, bien en dehors de ce
système là. Notre lutte, s’est organisée, en associations, collectifs ou
assemblées horizontales. Le “subir” a été enterré au profit de “l’agir”.
Manifestations, rassemblements, réunions d’information, recours
juridiques, mais aussi grève de la faim, actions publique d’interférences,
blocages, barricades et sabotages sont devenus nos armes. Et les
différences de ces modes d’action nous ont apporté une diversité qui n’a
fait que nous enrichir.

Cependant, une partie du commun de nos luttes c’est aussi la répression.
Celle exercée par l’État, qui à coups de surveillance, de convocations, de
condamnations, de matraques, de gaz et de grenades, a tenté de nous faire
taire. Nous savons aujourd’hui, en Loire-Atlantique, en Manche et en
Mayenne, ce que c’est la “vie en zone occupée, en zone militarisée”. Nous
avons pu faire l’expérience d’une stigmatisation de nos luttes qui cherche
à nous diviser entre opposant-e-s.
Pour autant, cette offensive n’a pas réussit à ébranler nos solidarités,
ni à diminuer notre détermination. Pour ceux-elles de la THT, ce ne sont
pas les multiples garde à vue, condamnations, blessures et mutilations,
pas plus que la coupe du bois ou la construction des derniers pylônes de
la ligne qui ne signent la fin de la lutte. Pour ceux de la ZAD,
l’opération d’expulsion “César” menée par les forces de l’ordre n’a été
que l’étincelle d’un mouvement très large de résistance qui ne fait que
grandir chaque fois qu’un lieu de vie est menacé d’expulsion.
Aujourd’hui, ce que nous souhaitons, c’est partager ce commun de lutte. Le
partager pour nous enrichir mutuellement encore plus. Pour que ce partage
devienne une force. Pour que le “Contre l’aéroport et son monde” et “le
Contre le Nucléaire et son monde” deviennent une seule et même expression.
Parce que la convergence de nos luttes doit pour nous devenir plus qu’une
écriture de textes.
De ce fait, à l’heure où l’abandon du projet d’aéroport paraît plus que
probable, où un nouveau lieu permanent se crée dans la Manche pour
continuer le combat contre le Nucléaire, la question des victoires semble
se poser. Alors que les rencontres, les amitiés et les solidarités que
nous avons pu tisser apparaissent comme un butin qu’ILS ne nous
reprendrons jamais, pouvons-nous espérer arracher encore plus ? Qu’est-ce
qu’un abandon du projet d’aéroport signifierait pour toutes les autres
luttes dites locales ? Comment constituer une réelle plateforme de lutte
commune dans les bocages ? Comment généraliser nos combats jusque dans les
périphéries bétonnées de la métropole ?

Venez en discuter avec nous les 9-10 mars 2013 sur la ZAD.

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ou envoyer un mail vide à sympa@lists.riseup.net
avec comme objet du message : unsubscribe stop-tht

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[Le mariage on s’en fout] On veut plus de réac du tout RV 8 mars

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 Ne nous y trompons pas!
Frigide Barjot et ses amiEs ne sont que la face pailletée de l’Iceberg
réactionnaire, hétéro-patriarcal, homophobe et transphobe.

Le mariage, on s’en fout : on veut plus de réac de tout!

Rendez vous le vendredi 8 mars devant le Vinci à 19h00

Des Terroristes du Genre
Collectif Titanic ton père

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