http://lespostiers.fr/2012/12/20/idee-cadeau-de-derniere-minute-une-crise-box/#more-7367
Bonjour,
Voici l’éditorial du numéro 19 d’Aujourd’hui le nanomonde, consacré à la
biologie de synthèse et à son acceptabilité.
Ce numéro est à lire ici :
http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=398
Conflits d’intérêts
Scientifiques, hors du débat sur la biologie de synthèse !
« Dans le monde ancien, les experts existent, mais leur domaine est celui de
la « technê », domaine où l’on peut se prévaloir d’un savoir spécialisé et où
l’on peut distinguer les meilleurs des moins bons : architectes,
constructeurs navals, etc. Mais il n’y a pas d’experts dans le domaine de la
politique. La politique est le domaine de la « doxa », de l’opinion, il n’y a
pas d' »épistémê » politique ni de « technê » politique. C’est pourquoi les
« doxai », les opinions de tous, sont, en première approximation,
équivalentes : après discussion, il faut voter. »
(C. Castoriadis, La montée de l’insignifiance)
***
L’actualité des chimères biologiques s’accélère. Les colloques s’enchaînent
(quatre en huit jours début décembre), tandis que Geneviève Furioso profite
de ses moyens de ministre pour avancer un dossier qu’elle a classé
prioritaire.
Deux sujets dominent les discussions. 1) l’état des recherches, de leurs
applications et du business réalisé et espéré ; 2) l’acceptabilité de la
biologie de synthèse et l’anticipation d’une contestation redoutée. D’où il
ressort que nous sommes en retard sur cette vague nécrotechnologique dont le
déferlement s’annonce prochain, mais aussi dans les temps pour analyser ses
origines, ses projets et leurs conséquences pour nos vies et la planète ;
donc pour la contester à propos. La biologie de synthèse est une innovation
politique. Elle bouleverse la Vie et le reste. Comme d’ailleurs l’ensemble
des technologies convergentes.
Les experts en biologie synthétique et en sciences sociales s’interrogent
sur la manière d’organiser le « dialogue science/société ». Il n¹y a pas de
dialogue possible avec ceux qui sont juges et parties, et personnellement
intéressés à la poursuite de leur activité. Il faut interdire aux membres du
lobby scientifico-industriel de s’exprimer en tant que spécialistes de la
biologie de synthèse, ou des technologies convergentes, sur l’opportunité ou
non de développer celles-ci. Ils sont en situation de conflit d’intérêts
et ce même quand ils endossent leur costume de « citoyen ».
À supposer qu’on mette les déclarations de guerre en délibération devant
l’assemblée des citoyens (comme à Athènes), il serait indécent de laisser
Dassault, EADS, les fabricants et marchands d’armes s¹exprimer sur le sujet.
Ne demandons pas aux experts et profiteurs des nécrotechnologies, du
Genopole, de Total, d¹Amyris, leur avis sur l’opportunité de déclarer la
guerre au vivant. Mais si nous, le peuple, les citoyens, les humains,
décidions de déclarer la guerre au vivant – alors nous pourrions demander le
conseil des experts en biologie synthétique, les meilleurs ennemis du
vivant, sur les moyens de développer cette innovation. Ils savent s’y
prendre.
Au sommaire du numéro 19 :
p. 2-3 La recherche vue de l’intérieur
p. 4 La manip’ d’acceptabilité anglaise bientôt clonée en France
p. 5 – Le directeur du Genopole d’Evry nous écrit (encore) et nous lui
répondons (derechef)
p. 6-7 Pourquoi la biologie de synthèse est une folie
Merci de faire circuler,
Pièces et main d’oeuvre
Créée en 2007, l’association «les jardiniers ambulants» regroupe des
jardiniers amateurs autour de la pratique du jardinage collectif
biologique. Nous partageons l’entretien des jardins, mais aussi les
récoltes. Nos jardins sont à la fois des lieux l’apprentissage, de
rencontre et de production de légumes écologiques.
N’étant pas propriétaires de jardins, un des principes de l’association
est de cultiver sur des espaces inoccupés ou chez des personnes qui
n’utilisent pas leur jardin.
L’association recherche aujourd’hui un jardin dans les quartiers
Febvotte, Prébendes ou Bretonneau.
Si vous possédez ou connaissez un espace cultivable, contactez-nous pour
une rencontre et la définition d’un éventuel partenariat.
Vous pouvez consulter notre blog : http://lesjardiniersambulants.kyna.eu/
Vous pouvez nous contacter à cette adresse :jardiniersambulants@gmail.com
Merci.
Les jardiniers ambulants
Le retour du terme d’insurrection nous a paru significatif, du moins si
l’on pense que la critique a un rapport avec son temps. Si le terme a une
longue histoire au sein du mouvement révolutionnaire, son emploi était
devenu rare si l’on excepte la période des années 1970 en Italie et tout
particulièrement le « mouvement de 1977 ». Des groupes continuent à s’en
réclamer dans les années 1980-1990, mais c’est surtout depuis une dizaine
d’années qu’il apparaît publiquement, à travers des écrits (L’insurrection
qui vient), des pratiques (lutte anti-G8, luttes dans le Val de Suze) et
même des mises en scène politico-médiatique comme celle menée contre les «
sept de Tarnac ».
Son nouvel impact semble lié aux impasses de la perspective
révolutionnaire traditionnelle, qu’elle soit de type anarchiste ou
communiste. Les thèmes du « Grand soir », de la « prise du palais d’hiver
» et même de la « grève générale insurrectionnelle » ont du plomb dans
l’aile.
Or l’insurrection sans majuscule et l’idée d’insurrections multiples
relancent la discussion autour des rapports entre révolution et
alternative et éventuellement, la question des alternatives à la
révolution. L’insurrection peut ainsi être mise à toutes les sauces, de la
plus modérée avec « l’insurrection des consciences » en provenance de
l’Appel des appels qui se réclame du programme du CNR de la Libération, à
la plus « limitée » avec un récent appel à une « insurrection démocratique
contre le discours dominant sur la dette publique ». Mais ce discours
irrigue aussi les luttes récentes depuis les insurrections surprises
d’Égypte, de Tunisie et de Syrie ou du Yémen jusqu’aux luttes des «
indignés » espagnols et des occupy Wall Street américains.
C’est donc aussi sur le terrain des luttes que nous avons eu l’occasion de
rencontrer nombre de protagonistes de ces dernières qui se réfèrent à la
notion d’insurrection comme si le terme était devenu synonyme de
résistance par le bas, de pratiques politiques cherchant à échapper aux
formes traditionnelles de l’activité politique.
Néanmoins, dans ces pages, nous nous consacrerons à l’analyse de courants
qui ne conçoivent pas l’insurrection autrement que dans sa perspective
révolutionnaire antiétatique et anticapitaliste. Nous espérons cette
confrontation, certes critique, fructueuse, car nous nous sommes aperçus
des capacités d’ouverture et de discussion qui les animait quand ils ne
cédaient pas à des tendances sectaires.
TABLE DES MATIÈRES (disponible en ligne)
==========================================
*
L’insurrectionnalisme: nostalgie de l’insurrection ou nécessité de notre
temps?
http://la-tentation-insurrectionniste.blogspot.se/2012/12/linsurrectionnalisme-nostalgie-de.html
*
http://la-tentation-insurrectionniste.blogspot.se/2012/12/linsurrectionnalisme-nostalgie-de.html
*
Aux origines théoriques
http://la-tentation-insurrectionniste.blogspot.se/2012/12/aux-origines-theoriques.html
*
http://la-tentation-insurrectionniste.blogspot.se/2012/12/aux-origines-theoriques.html
*
Les limites théoriques de l’insurrectionnalisme
http://la-tentation-insurrectionniste.blogspot.se/2012/12/les-limites-theoriques-de.html
*
http://la-tentation-insurrectionniste.blogspot.se/2012/12/les-limites-theoriques-de.html
*
Limites pratiques et organisationnelles de l’insurrectionnalisme
http://la-tentation-insurrectionniste.blogspot.se/2012/12/limites-pratiques-et-organisationnelles.html
*
http://la-tentation-insurrectionniste.blogspot.se/2012/12/limites-pratiques-et-organisationnelles.html
*
L’affirmation d’un savoir-être révolutionnaire
http://la-tentation-insurrectionniste.blogspot.se/2012/12/laffirmation-dun-savoir-etre.html
*
http://la-tentation-insurrectionniste.blogspot.se/2012/12/laffirmation-dun-savoir-etre.html
*
En guise de conclusion provisoire
http://la-tentation-insurrectionniste.blogspot.se/2012/12/en-guise-de-conclusion-provisoire.html
*
http://la-tentation-insurrectionniste.blogspot.se/2012/12/en-guise-de-conclusion-provisoire.html
En téléchargement:
http://www.load.to/2DRv8roOHY/latentationinsurrectionniste.zip
http://depositfiles.com/files/zqtt5hnnd
https://www.dropbox.com/s/l0dq6wu0jzc5oxd/latentationinsurrectionniste.zip
D’un coté, il y a ces maisons, ces places, ces terrains, ces friches industrielles qui sont désertes…
Ces gens aussi qui désertent leurs boulots,leurs études, ou leurs solitudes.
De l’autre, il y a cette foi en un système qui nous promet qu’il va bientôt réquisitionner les logements vides.
Cette attente qui nous maintient, et nous isole, dans la gestion infinie de nos propres déroutes.
Aujourd’hui, « Thanks for the Future » se trouve à un croisement.
En choisissant de vivre dans une enclave artistique et de vivre selon nos désirs et nos
besoins, nous savions que nous payerions cher cette liberté… Nous finissons l’année en état de siège.
Depuis 1999, les occupants successifs de cette maison ont du faire face à de nombreuses procédures d’expulsions. Toutefois l’avalanche de plaintes et de mains courantesà l’égard de ses occupants, et de leurs soutiens, nous laisse peu d’espoir sur une quelconque sortie de crise, de ce conflit.
Les figures politiques et culturelles ont laissées entendre que nous étions des parasites, prêts à tout pour saboter le travail consciencieux et consensuel des artistes etde la mairie.
À vrai dire… nous nous foutons éperdument de leur travail.Nous ne savons que trop bien à quoi mène ce genre de compromis.
Ce qui nous semble irréconciliable, et irréductible, c’est une certaine idée du bonheur, et de la mise en commun de celui-ci. Notre façon d’habiter le monde, et l’antagonisme auquel nous devons faire face, sont ceux d’une indiscipline, comme vecteur de ce qui ne peut consentir à se conformer, à s’uniformiser, à se mettre au pas.
« Thanks for the future » est un squat, une maison collective, par laquelle de nombreuses
personnes s’agrègent et mettent en commun leurs ressources, leurs créativités.
D’autres n’ont pas à se justifier de cette façon…
Pourquoi y aurait-il de la place pour un opéra, mais pas pour une scène punk?…
Pourquoi y aurait-il de la places pour des agents immobiliers, alors que personnes ne peut se permettre d’acheter leurs maisons?…
Pourquoi y a t il la place pour une friche artistique, mais pas pour un squat politique?
Le tribunal doit rendre son verdict le 24 janvier. Les artistes qui auront à subir le même sort, s’imaginent peut être qu’ils seront récompensés par la mairie pour leur collaboration…
Pour nous, il ne s’agit plus que d’une question de rapport de force. Les résistances qui s’organisent sont ce par quoi, se révèle la nécessité qu’il y ait des lieux, des ilots de liberté, dans lesquels nous puissions exister pleinement. Des lieux dans lesquels la dimension collective n’est pas une prison, mais un tremplin, une incitation à
l’ensauvagement, à la rencontre et à la débauche.
Merci
pour ce futur, mais on a déjà notre présent !
Bonne année et joyeux
conflits en perspective.
Parce qu’ils s’invitent chez nous, et qu’ils viennent pour tout détruire…
Nous allonsnous inviter à notre tour, dans leurs espaces…
Pour suivre en direct le fil de l’expulsion:
http://mediatours.noblogs.org/category/thanks-for-the-future/
Bonjour, Nous sommes 3 tourangeaux à passer les fêtes de fin d’année avec la
population de Gaza, dans le cadre d’une mission de solidarité, du 25 décembre prochain au 2 janvier.
Nous sommes une centaine d’internationaux à nous rendre sur
place via l’Egypte, avec des médicaments, du matériel chrurgical et des livres.
Nous seront heureux Nassima, Mohammed et moi-même de vous présenter de vive voix
cette mission, nos motivations et nos objectifs: Le vendredi 21 décembre à 18h30 au
bar Le Tourangeau à Tours.
Cordialement,Bienvenue en Palestine Touraine.
Contact presse: Rémi Filliau 06 30 13 35 30.
Partons donc de cette question naïve : existe-t-il aujourd’hui des
prisonniers politiques dans les pays dits démocratiques et en particulier
en France ? La réponse est plus complexe qu’il n’y paraît. En première
approche, les démocraties ne reconnaissent pas le statut de prisonniers
politiques, du moins en leur sein. Ainsi, le Conseil de l’Europe a
déterminé ce statut selon cinq critères dont s’inspire le droit
international.
1) Détention imposée en violation des libertés fondamentales (pensée,
conscience, expression, association).
2) Détention pour des raisons politiques sans rapport avec une
infraction.
3) Disproportion pour des raisons politiques entre la durée ou les
conditions de détention et la gravité de l’infraction.
4) Discrimination d’une personne par rapport à d’autres pour des raisons
politiques
5) Irrégularité de la procédure de jugement pour des raisons politiques.
Pour être considéré comme un prisonnier politique, le détenu doit remplir
au moins l’un des cinq critères. De ce point de vue, les deux notions
semblent être comme l’huile et l’eau, s’il y a un statut de prisonnier
politique, c’est qu’il n’y a pas de démocratie et inversement. Le
raisonnement est le suivant : il ne peut pas y avoir de prisonniers
d’opinion dans une démocratie, puisque chacun y est libre d’exprimer cette
opinion. Du fait de ce droit d’expression, le recours à la violence ne peut
pas être considéré comme possédant une forme de légitimité politique.
Dans un régime autoritaire où le pouvoir en place censure le jeu des
opinions pour empêcher l’émergence d’un contre-pouvoir, la violence peut
être conçue comme le seul moyen d’exprimer une opposition politique. Au
contraire, si cette expression est toujours possible – dans l’affrontement
des discours qui a pour but le consensus démocratique – alors la violence
est hors jeu. La violence qui ne provient pas de l’ordre démocratique
retombe donc nécessairement sur le droit commun, sa répression par
l’emprisonnement n’est pas politique mais simplement pénale.
[…] Cette allergie du démocratique pour la violence politique doit nous
interroger sur les potentialités autoritaires de ce régime comme dictature
ou hégémonie du consensus sur le dissensus ou le conflit. Tout ce qui
menace l’ordre démocratique et social ne peut qu’être perçu et traité comme
une manifestation criminelle et pathologique, placé sur un autre plan que
celui de la contestation politique.
[…] D’une certaine manière, l’existence de prisonniers politiques, et donc
d’une répression politique, est inacceptable pour une démocratie parce
qu’elle en dévoile les carences et les mensonges. Elle réagit alors par le
déni, la violence et l’exception.
[…] Partant de cette réflexion sur le statut de prisonnier politique en
démocratie, *Hunger *propose une représentation des jeux entre le pouvoir
et la résistance dans les démocraties libérales et biopolitiques. Le film
montre parfaitement l’ambiguïté de ces deux figures de la politique : La
biopolitique comme gestion des vivants avec le consensus comme outil et
finalité, et la politique comme contestation de l’ordre établi avec le
dissensus comme arme et l’affrontement comme présent et horizon.
*[…] **Hunger *n’est pas un film sur l’enfermement. C’est un film sur la
résistance et le pouvoir, sur le corps comme révélateur des technologies de
pouvoir. La plupart du temps, les protagonistes des films de prison
cherchent à s’évader. Ce n’est pas du tout le cas ici. Ce microcosme ne
représente pas tant un lieu d’exception, qu’il n’est une représentation
accentuée du fonctionnement normal de la société.
Extrait du texte « Sur le film *Hunger, ou la question des prisonniers
politiques en démocratie » parut dans la revue APPAREIL par Olivier
Razac.
(Lien hypertexte: http://revues.mshparisnord.org/appareil/index.php?id=1245)*
Circulaire VALLS sur la régularisation de certaines catégories de « sans papiers » : Le compte n’y est pas !
Communiqué de presse et invitation à une conférence de presse
Les associations, collectifs, organisations syndicales et politiques
citées en référence seront reçues à la Préfecture d’Indre-et-Loire par le
Secrétaire Général le mercredi 19 décembre 2012 à 15 heures, dans le cadre
de la mise en oeuvre de la circulaire du Ministre de l’Intérieur du 28
novembre dernier définissant, pour quelques catégories de « sans papiers
», jeunes majeurs, familles avec enfants scolarisés et travailleurs, des
critères de « régularisation ».
Ces critères, très restrictifs, sont en outre cumulatifs. Quelques
exemples non exhaustifs :
– un jeune majeur arrivé avant l’âge de 16 ans devra prouver des études «
assidues et sérieuses », ce qui rend la régularisation problématique pour
celles et ceux qui sont déjà dans la vie active – et fait des préfets,
concurremment avec l’Education nationale, les juges des « bons » et des «
mauvais » élèves.
– une famille présente en France depuis au moins 5 ans devra établir la
scolarisation d’au moins un de ses enfants depuis plus de 3 ans. La porte
est donc nettement plus étroite que lors de la régularisation « Sarkozy »
de juin 2006.
– et pour les demandes de régularisation par le travail, outre les 5 ans
de présence en France, les demandeurs devront prouver, notamment par des
bulletins de paie en bonne et due forme, qu’ils ont travaillé au moins 8
mois, ou 12, ou 30 selon les cas… alors que, privés de titre de séjour,
ils sont aussi dépourvus d’autorisation de travail ! La circulaire exige
donc des preuves de travail à la fois illégal et déclaré !
Depuis le 3 décembre, les dossiers de demande de régularisation peuvent
être déposés en Préfecture. Les organisations reçues le 19-12 attendent
des autorités préfectorales qu’elles examinent ou réexaminent toutes les
situations qui leur seront présentées . Le seuil des 5 ans de présence sur
le territoire est totalement arbitraire et n’a aucune justification, si ce
n’est de limiter drastiquement et par avance le nombre des
régularisations. Il est de plus inacceptable de soumettre les demandeurs à
des exigences intenables, qui sont un défi à la raison et à l’équité.
Pourquoi, par exemple, une différence de traitement entre un jeune lycéen
et un jeune travailleur ? Etre privé d’autorisation de séjour et de
travail pendant une période si longue, n’est-ce pas en soi une grave
injustice, un manquement au principe d’égalité des droits ?
Pour que la revendication d’une véritable régularisation puisse se faire
entendre, venez nombreux au rassemblement Place de la Préfecture
à 14 h 30 le mercredi 19 décembre 2012.
A l’issue de l’entrevue, se tiendra une
conférence de presse à 17 heures ce même jour
à la F.O.L. 57 Boulevard Heurteloup, à Tours.
Tours le 18-12-2012,
Collectif 37 des Travailleurs Sans Papiers, RESF37, Ligue des Droits de
l’Homme 37,ATTAC Touraine, FSU 37, Solidaires 37, UD CGT 37, EELV 37 et
Association Chrétiens-Migrants.
Contact : Josée Benoit, 02 47 61 51 08
A Tours……immobilisme coupable sur l’Hébergement
Pour ceux qui couchent dehors rien n’a changé en 3 mois
les Députés Socialistes qui ont rencontré le Préfet le 10 décembre font
savoir (1):
– que 5O places d’hébergement doivent être ouvertes en plus du plan Hiver
-qu’ils se réjouissent que la préfecture ait repris le dialogue avec les
associations
Mais les services de l?État n’utilisent toujours pas les moyens financiers
mis a leur disposition ni les procédures indiquées par le gouvernement Ils
ignorent les propositions de collaboration des associations ILS laissent
toujours à la rue 50 personnes toutes les nuits
A Tours….ce dialogue est-il possible ?
10 associations locales rencontrent la préfecture le 19 décembre pour
l’application de la circulaire Valls du 28 novembre 2012
Il s’agira d’abord de revenir sur le passif des 10 années antérieures pour
obtenir la régularisation des travailleurs sans-Papiers , des Familles
d’enfants scolarisés, des jeunes majeurs et des étudiants, des familles
hébergées dans les structures associatives
Il s’agira ensuite d’établir des modalités simples set souples de
médiation des associations pour tous les cas isolés ou des interprétations
divergentes de la réglementation pourraient apparaître
Il faut aussi stopper les OQTF intempestives et les arrestations inutiles
qui se poursuivent.
En France .. de belles paroles pour ne rien changer au fond
POUR sa loi sur la « retenue »pour vérification du Droit au Séjour VALLS
proclame(2):
« La France est une terre d’accueil ,c’est son histoire depuis 2
siècles…..L’immigration à été ,est, une chance pour notre pays,pour sa
démographie, son économie, sa culture….Oui la France ne doit pas avoir
peur d’accueillir, en fidélité avec ses principes une immigration
régulière (sic)correspondant aux des droits consacrés
internationalement….L’immigration c’est donc une part de l?histoire de
notre Pays ;
?..Des mesures importantes on été prises depuis 7 mois :Circulaires ( 31
mai Statut des Étudiants , et du 6 juillet assignation à résidence
alternative à la rétention des familles avec enfants).
mais décide de restrictions sévères………………………………
« Aborder la question de l’immigration dans un esprit d’apaisement c’est
dire aux Français que:
-La régularisation est dérogatoire , il n’y en aura pas comme en 1981 et
1997
– Certains étrangers, du fait de l’intensité des liens……. tissés en
France ont vocation à y rester légalement » mais la circulaire du 28
novembre 2012 est exigeante »
( il faut 5 ans de présence et d’autres critères ( scolarisation des
enfants, travail……)
-« Le nombre des éloignements sera supérieur à 35.000 cette année…..En
2013 un titre de séjour Pluri-annuel intermédiaire entre les cartes d’un
an et de 10 ans »sera créé Mais « 57.000 demandeurs d’asile en 2011 et
55.200 pour 11 mois en 2012 ( C’est trop. Pour lui)…Cela pose des
difficultés,notamment pour l’hébergement y compris du droit commun.
(sic)…La politique de l’Asile sera réformée.(délai d’examen ramené à 10
mois-procédures prioritaires revues) »
Pour Adapter notre Droit aux exigences Européennes on détourne
l’interdiction de garde à vue par la « vérification d’identité » de 4
heures prolongée par une retenue de 12 heures. (total 16 heures)
« Il sera mis fin au délit de séjour irrégulier mais un délit de «maintien
irrégulier» sera créé».
Comme le disait Jaurès « Quand on ne « veut « pas changer les choses on
change les mots »
Concession: »La loi va abroger le délit de Solidarité » mais invente le
soupçon d’aide aux filières
En EUROPE..«Consentement Meurtrier» et imprévision suicidaire
Grand Enfermement en Europe de 600.000 sans-papiers dans 420 Centres de
rétention , et de 500.000 en zone d’attente( selon Migreurop)(3)
18.000 morts en Mer depuis 1998 en essayant d’entrer dans la forteresse
(4)
L’ Agence FRONTEX (113 navires ,25 hélicoptères,22 avions.) encaisse des
sommes folles ;le Business de la xénophobie (6)est une réussite financière
pour l’industrie du refoulement des étrangers .Pourtant à long terme cette
politique est suicidaire L ‘Europe qui actuellement recense 333 millions
de personnes actives n’en aura plus que 242 Millions en 2050 c’est 90
millions d’immigrés qu’il faudra faire venir pour garantir son niveau de
développement (5)
RESPECTER ses PROMESSES serait un premier pas
« Je veux porter une autre politique migratoire, une politique
responsable,fondée sur des règles transparentes,stables et justes». «Je
veux que chaque migrant, quelle que soit sa situation, soit traité avec
dignité, dans le respect de ses droits fondamentaux.
« …………………………….F. Hollande
« Je veux REMETTRE la SOLIDARITE au coeur des POLITIQUES PUBLIQUES « :JM.
Ayrault
————————————————————————————————————
(0) Livre de Marc CREPON ( ENS-CNRS-EHESS) – Les Éditions du CERF 2012
(1) communiqué de JP .GILLE et JM. BEFFARA le 10/12 2012
(2)M.VALLS Assemblée Nationale 11 décembre 2012
(3)de Sangatte à Choucha , le grand enfermement des migrants Médiapart
30/11/2012
(4)Http://owni.fr/ ?…………..l’Europe fermée de l’intérieur
(5)Massimo d’Alema le Monde 11 mai 2011
(6)livre de Claire RODIER(GISTI) La Découverte 2012
APPEL de: CHRETIENS-MIGRANTS,Ligue des Droits de l’homme, Réseau
Education Sans Frontières(RESF),Actiondes Chrétiens pour l’Abolition de
la Torture (ACAT) ,Amnesty International 37,Pastorale des Migrants,CCFD
Terre Solidaire,Rencontres Entraide Protestante,La CIMADE , Europe
Ecologie Les Verts Touraine,NPA, ATT1AC, Collectif Palestine 37 et Le
Père Léon GAHIER Capucin de la Famille des Francicains…………..et de
tant d’autres qui relaient cette INVITATION
Contact: LOUIS BARRAUD……………TEL:O2 47 28 54 41 barodl@orange.fr