[Alerte Antifa] Marine Le Pen en Touraine 24 avril

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Marine Le Pen vient colporter sa merde en Touraine :

Le 24 avril, à Saint Antoine du Rocher à 15h00 pour une rencontre avec les
maires, puis conférence de presse à 16h00 aux salons de la Reynière, en
face du château du Plessis.

Voici comment s’y rendre:

http://www.larayniere.com/Venir_a_la_rayniere.htm

http://www.larayniere.com/

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[Poitiers]Squat de l’Etape : communiqué du 21-04-13

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http://fa86.noblogs.org/?p=8786

Nous ne savons pas trop comment prendre les titres de la Nouvelle République « Squat rom à L’Étape » et « Squat rom ». Nous espérons qu’il s’agit seulement, comme le font certaines autres organisations, d’insister sur la spécificité des roms : une situation qui est plus déplorable et scandaleuse que celle des « sans papiers ». Il se trouve toutefois qu’aujourd’hui il n’y a pas de spécificité de la misère. Car depuis mardi dernier, une famille azerie-arménienne avec deux enfants de 2 ans et 7 ans malades (la petite fille de 2 ans est épileptique), et depuis jeudi dernier un père séparé arménien et un homme seul géorgien sont venus habiter sur place.

Pour le Dal86, il s’agit donc simplement de personnes et de familles qui se trouvaient à la rue. Pour des raisons historiques et contextuelles, il s’est trouvé qu’au début il y a eu des roumains dont certains sont roms. Mais nous savions que d’autres familles vivaient des épreuves épouvantables et allaient nous rejoindre.

Nous savons aussi que l’accueil d’urgence et les solutions de logement sont fortement déficients. D’abord, malgré ce que prévoit la loi, l’accueil inconditionnel n’est pas assuré à cause du manque de places – des personnes seules et des familles se retrouvent régulièrement à la rue. Nous pouvons lire dans le Plan Départemental d’Action pour le Logement des Personnes Défavorisées du département la Vienne 2012 – 2016, « au 31 août 2010, la synthèse régionale des PDAHI réalisée en Poitou-Charentes fait apparaître le bilan quantitatif suivant pour le département de la Vienne : Urgence : 39 places installées, dont 30 en CHRS ». Même s’il y en a autant aujourd’hui, ce qui serait à démontrer, c’est manifestement insuffisant puisque déjà 24 personnes habitent le squat de l’Etape et que nous nous attendons ces prochains jours encore à plus d’une dizaine. D’autre part, rien que l’association Dal86 connaît, y compris les personnes du squat, 26 familles, un couple et 3 personnes seules sans logis ou dans des situations de logement très précaires – 104 personnes dont 64 enfants de quelques mois à 17 ans et 3 femmes enceintes. Il faut se rendre à l’évidence, les 39 malheureuses places d’urgence, ne pourront pas héberger tout ce monde.

Ensuite, malgré la loi qui prévoit un « accueil digne », les locaux du CHUS sont très vétustes et la vie en dortoirs sépare les couples et les familles. Malgré la loi qui prévoit un accueil continu, les personnes et les familles doivent sortir à 10h30 le matin et ne pas y revenir avant 16h15 et pas après 21h, et, si les femmes et les enfants sont hébergés tous les soirs, le manque de places fait que les hommes « tournent » et ne sont hébergé qu’un jour sur deux voire, qu’un jour sur 3 ou 4. Malgré la loi qui, outre le gîte et l’hygiène, prévoit le couvert, il n’y a pas de repas servis le soir ni a fortiori le midi. Malgré la loi qui prévoit une première orientation « vers tout professionnel ou toute structure susceptibles de lui apporter l’aide justifiée par son état », un accompagnement personnalisé et une seconde orientation « vers une structure d’hébergement stable ou de soins, ou vers un logement, adaptés à sa situation » les personnes et les familles sont livrés à eux-mêmes et il est certain que des familles subissent ces mauvais traitements durant 2 longues années, le maximum étant 3 ans.

Nous pourrions multiplier les exemples. Nous n’en donnerons qu’un, cette famille azerie-arménienne, qui est arrivée mardi dernier au squat de l’Etape, a été hébergée dans un premier temps par la Croix Rouge au CHUS « 115 ». Puis dans un CHRS et lorsqu’elle a été déboutée de sa demande d’asile, la Croix Rouge lui a demandé de partir et l’a mise à l’hôtel. Puis, la Croix rouge leur a demandé de trouver quelque chose par eux-mêmes car il n’y avait pas de place au CHUS « 115 » – chose facile c’est sûr pour des personnes parlant et comprenant mal le français, – et de partir de l’hôtel vendredi 12 avril. Une place au CHUS « 115 » a malgré tout été trouvée à l’arrache la veille par la Croix Rouge après l’intervention du Dal86. Vu les conditions de vie lamentables au CHUS « 115 » et les maladies des enfants, la famille a laissé quelques affaires et est partie chez un ami à Saintes. Lorsqu’ils ont voulu revenir mardi dernier, ils n’avaient plus de place au CHUS « 115 » et étaient à la rue. Heureusement alors qu’il y a eu le squat l’Etape pour les mettre en sécurité.

Cette situation catastrophique du CHUS est démultipliée par l’incapacité du SIAO (Système Intégré d’Accueil et d’Orientation) à orienter correctement et rapidement les personnes et les familles qui devraient rapidement sortir du CHUS comme c’est stipulé dans la loi. Il y avait, il y a quelques mois, une liste d’attente d’une centaine de noms. Combien y en a-t-il aujourd’hui ?

Alors nous hallucinons lorsque les adjoints du maire de Poitiers déclarent que les locaux du squat l’Etape « ne répondent plus aux normes applicables à ce type de site d’hébergement. » Non seulement il n’y a pas photo si nous comparons ces locaux à ceux vétustes de la Croix Rouge, mais la situation dans le squat de l’Etape est infiniment meilleure que de coucher et de vivre dans la rue.

Nous hallucinons aussi lorsque « les trois élus notent que ces familles occupent des locaux potentiellement dangereux. Une situation signalée au conseil général du fait de la présence de nombreux enfants. » Comment madame Laprie et messieurs Berthier et Bonefon peuvent-il se permettre de proférer se telles menaces dignes de la pire espèce des manipulateurs ? Car, vu la situation scandaleuse dans laquelle se trouvent ces familles et leurs enfants, et l’état déplorable de l’hébergement d’urgence et du SIAO, ils sont autant en sécurité dans le squat l’Etape qu’au CHUS – tout en constatant qu’ils ont, au squat, des conditions de vie beaucoup plus conformes à la dignité humaine qu’au CHUS – et ils sont infiniment plus en sécurité dans le squat que dans la rue.

Concernant le conseil général, qui rappelons-le, en fait de protection de l’enfance, dénonce les vrais faux majeurs étrangers à la « police républicaine » pour les faire expulser. Dal86 a accompagnés plusieurs fois des familles avec des enfants à l’ASE, qui là aussi, en fait de protection de l’enfance, ne se préoccupe que des déficiences parentales et a toujours refusé de prendre en charge les familles que nous lui avons amenées. L’ASE n’a jamais rien voulu savoir nous disant que l’absence de logement n’était pas une maltraitance des enfants et que la solution relevait donc de la préfecture. L’ASE a même laissé partir plusieurs fois, sans leur proposer une prise en charge, des familles ayant des enfants, y compris en bas âge, alors qu’ils savaient très bien qu’ils partaient coucher dans la rue.
Soyons clairs, si le Conseil Général lève ne serait-ce que le petit doigt concernant la supposée « insécurité » dans laquelle seraient les enfants dans le squat l’Etape, nous viendrons illico à l’ASE, les familles du squat et les autres soutenues par le Dal86 et les autres orgas, pour exiger une prise en charge pour tous.

De la même manière, si la municipalité assigne les familles du squat l’Etape au tribunal, nous viendrons illico à la mairie, les familles du squat et les autres soutenues par le Dal86 et les autres orgas, pour exiger l’annulation de la procédure.
Un toit c’est un droit avec ou sans papiers

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[100 Pap] la brochure « s’organiser contre les expulsion » en arabe et en chinois

La brochure sans papiers « s’organiser contre les expulsion: que faire en
cas d’arrestation ? » est traduite en arabe.
Elle existe également en anglais. La brochure est téléchargeable sur le
site internet : http://sanspapiers.internetdown.org/
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Dernière mise à jour : ( celle-ci n’est pas introduite dans la brochure)
*Mise à jour janvier 2013 :*
Une nouvelle loi (loi du 31 déc. 2012) change les conditions d’arrestation
et de mise en garde à vue :
Deux points importants : la garde à vue et la retenue de 16h
Le simple séjour irrégulier n’est plus un délit passible d’une peine de
prison. Du coup, un sans-papier ne peut pas être placé en garde-à-vue juste
pour défaut de papiers, sauf s’il est accusé de « délit de maintien ».
Un sans-papiers peut être accusé de délit de maintien dès lors qu’il a une
mesure d’expulsion (OQTF, APRF, IRTF…) en cours de validité et qu’il a déjà
fait l’objet d’une tentative d’expulsion non aboutie : c’est-à-dire soit
avoir fait de la rétention administrative, soit avoir été assigné à
résidence soit avoir subi une tentative d’expulsion.
Une personne sans-papiers peut toujours être mise en garde-à-vue pour tout
autre délit passible de prison.
Si le sans-papiers n’a pas de décision d’expulsion en cours de validité, il
ne peut pas être mis en garde-à-vue pour défaut de papiers, dans ce cas la
police peut le mettre en retenue de 16H.
La retenue ne peut excéder 16h à compter du début du contrôle. Le
sans-papiers a le droit à un interprète, à un avocat désigné ou commis
d’office, de prévenir à tout moment sa famille *et* une personne de son
choix. Le sans-papiers ne peut être placé dans un local accueillant *en
même temps* des personnes gardées à vue.
Durant la retenue, la police peut décider de prendre les empreintes
digitales et photo si elle considère qu’elle n’a pas accès à l’identité du
« retenu ». Elle peut donner une décision d’expulsion et elle peut mettre
en centre rétention administratif.
Il est très important de faire un recours de cette décision d’expulsion
dans les 48h qui suivent la notification. Ce recours suspend la décision
d’expulsion.
Nous travaillons sur un feuillet de mise à jour ajouté à la version de la
brochure de mai 2012. N’hésitez pas à nous envoyer toute information sur
l’application de la nouvelle loi.

Télécharger la brochure en arabe :
http://sanspapiers.internetdown.org/wp-content/uploads/2013/04/broch-arabe2012-finale-.pdf

Télécharger en chinois :
http://sanspapiers.internetdown.org/wp-content/uploads/2009/12/TraductionCHINOIS-2.pdf

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[Palestine vivra] : Rencontre avec Fayez Taneeb, un agriculteur bio et débat sur l’arpatheid

1. Rendez-vous le lundi 29 avril à 20h pour une soirée organisée avec le
CCFD – Terre Solidaire : accueil d’un agriculteur palestinien de Tulkarem.

Fayez, un agriculteur palestinien témoigne

Le lundi 29 avril à 20 heures
Au centre Paroissial Saint-Paul du Sanitas (salle au sous-sol) – Place
Saint-Paul

Fayez Taneeb est un  militant Palestinien de Tulkarem  (Cisjordanie
occupée), agriculteur pratiquant le maraîchage bio.  Ancien membre du
Parti communiste, il fut arrêté à plusieurs reprises par les autorités
israéliennes à cause de son activisme.
Impliqué depuis longtemps dans la résistance populaire non violente, il est
aujourd’hui coordinateur au sein de la Coordination des Comités Populaires.

Il abordera en particulier les thèmes suivants :

– les contraintes et spoliations en relation avec le mur,

– les pollutions apportées par les usines israéliennes,

– le développement de la résistance populaire pacifique,

– la question des produits agro-alimentaires vendus sous étiquettes
« Israël » dans nos commerces  mais en provenance des colonies installées
illégalement en Cisjordanie pour la plupart

– les projets solidaires (dont la campagne de replantation d’oliviers).

Diffusez largement l’information.

2. Soirée organisée le mardi 14 mai à 20h avec le Comité tourangeau
France-Palestine Solidarité sur les conclusions du Tribunal Russell sur la
Palestine et plus spécialement sur la session relative à l’apartheid.
Cette soirée sera aussi l’occasion d’un hommage à Stéphane Hessel,
président d’honneur du tribunal Russell sur la Palestine.

« Plaidoyer pour la Palestine : le Tribunal Russell dénonce l’apartheid
imposé au peuple palestinien »

mardi 14 mai à 20h, salle 121 des Halles de Tours, place Gaston Pailhou

soirée co-organisée par le Comité Tourangeau France-Palestine Solidarité
et le Collectif Palestine 37

intervenante : Geneviève Coudrais, avocate, membre du Conseil National de
l’AFPS, secrétaire du Comité d’appui pour le Tribunal Russell sur la
Palestine. Elle a participé aux 4 sessions du Tribunal Russell. Sa
présentation portera en priorité sur la 3e session (2011 au Cap en Afrique
du Sud) qui portait sur la question suivante : « Les pratiques d’Israël
envers le peuple palestinien violent-elles l’interdiction internationale
de l’apartheid ? »

Le tribunal Russell sur la Palestine, conçu dans le même esprit que le
Tribunal sur le Vietnam (1966-67) mis sur pied par Bertrand Russell, est
un tribunal populaire des consciences créé pour agir face aux injustices
et aux violations du droit international. Créé après l’agression
israélienne contre Gaza en décembre 2008, il a tenu 4 sessions de 2010 à
2012 et a remis début 2013 ses conclusions à l’ONU : elles sont sans appel
pour la responsabilité des dirigeants politiques israéliens.
Son jury était constitué de personnalités internationales connues pour
leurs actions et leur intégrité morale. Il a réuni un ensemble de preuves
à travers des témoignages venant du monde entier, que ce soit d’avocats,
d’ambassadeurs ou de fonctionnaires comme de défenseurs des droits
humains, d’agriculteurs, d’ouvriers ou d’artistes.

Vous recevrez prochainement un tract à diffuser pour cette soirée.

Des occasions de rencontre et de discussion !

Colectif Palestine 37 : palestine37.free.fr/

palestine37@free.fr

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[PMO] : Alerte à la biologie de synthèse

« Avec la biologie de synthèse, vous avez un avantage, c¹est que le grand
public pour le moment ne connaît pas. » (D. Raoul, Sénateur, vice-président
de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et
techniques)(1)

« J’estime essentiel de désamorcer les craintes que l¹opinion publique peut
éprouver à l¹égard d¹un domaine émergent, sur lequel elle n¹est pas pour
l¹heure informée ». (Geneviève Fioraso, ministre de l¹Enseignement supérieuret de la recherche)(2)

***
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Vous ignorez ce qu¹est la biologie de synthèse, vous n¹en avez jamais
entendu parler. Comme tout le monde, à peu près. Il s¹agit de la plus
récente et d¹une des plus effroyables innovations,  des laboratoires à
l¹industrie. Nous tâchons ici de résumer l¹explication au plus clair :
qu¹est-ce que c¹est ? pour quoi faire ? pourquoi la refuser ­ MAINTENANT ?

Geneviève Fioraso, ministre de l¹Enseignement supérieur et de la recherche a
fait de la biologie de synthèse une priorité. Dès ce mois d’avril 2013, elle
manigance un « Forum de la biologie de synthèse », afin de désinformer le
« grand public » et de « désamorcer » toute contestation. C¹est MAINTENANT que
nous devons nous informer, alerter, refuser.

Que pouvez-vous faire ?
Télécharger et diffuser « Alerte à la biologie de synthèse et aux aliens de
demain » à vos proches, l’imprimer (format A5 plié ou A4) et le distribuer
partout autour de vous, dans les boîtes aux lettres, sur les marchés, dans
les réunions publiques, aux journaux locaux.

« Alerte à la biologie de synthèse et aux aliens de demain »  :
http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=415

Merci de faire circuler,
Pièces et main d¹oeuvre

NOTES
(1) Annexe au rapport de Geneviève Fioraso, Les enjeux de la biologie de
synthèse, février 2012)
(2) Assemblée nationale, 4 mai 2011

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[NDDL] « Contre l’Acipa, la CHC et son monde héliporté »

*[NDDL]Contre l’Acipa, la CHC et son monde héliporté » Nous ne reconnaissons aucun
droit d’ainesse sur la zad.  »

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Après plus de quatre mois d’occupation militaire du carrefour de la Saulce, le
départ des gendarmes mobiles dans la nuit du vendredi 12 avril laissait espérer la fin de ce checkpoint permanent en centre-ZAD. Pendant le week-end, des individu-es ont mis en place des chicanes pour empêcher le retour prévisible des gendarmes. Le lundi matin, les forces répressives ont attaquées le carrefour, blessant une quinzaine de personnes à coups de grenades offensives et de flashballs
https://juralib.noblogs.org/2013/04/16/notre-dame-des-landes-communique-de-lequipe-medic-15-04-2013/
. Le jour même, une dizaine de rassemblements de solidarité ont eu lieu partout en
France [ /« Suite aux violents affrontements de lundi entre les forces de l’ordre et
opposants à l’aéroport de NDDL, une dizaine de personnes se sont réunis à 18h devant
la préfecture à Lons. 4 policiers et 1 RG étaient également là (…) » – Mailing du
collectif Jura Nddl « Sauvons l’avenir, sauvons nos terres » ht
tp://nddl-besak.blogspot.de/2013/03/de-notre-dame-des-landes-dole-tavaux.html ,
NdJL/]. Le président de l’Acipa, Julien Durand, a choisi de se dissocier totalement
de cette action en publiant un communiqué accusateur [ /« L’ACIPA et l’ADECA
regrettent que des tranchées aient été creusées sur la seule route encore
utilisable normalement, offrant un prétexte à l’affrontement et entraînant
l’escalade de la violence de part et d’autre. » (communiqué du 15 avril 2013)/] et
à travers des déclarations dans la presse [ /L’ACIPA condamne ces « comportements
violents et inutiles qui vont entraver l’amorce de dialogue qui se dessinait avec
les pouvoirs publics » (/Libération /, 15 avril 2013)/]. Celui qui a fait son
beurre médiatique et politique à l’automne 2012 sur l’expulsion des squatteurs et
toutes les résistances qui s’en sont suivies, prévoit désormais l’abandon du projet
et cherche à négocier avec l’État. Pour rendre ce rôle légitime et prépare
r un soi-disant retour à la normale, il doit taper plus fort que la préfecture. Il
reprend les arguments policiers à son compte en niant l’occupation militaire qui
rend impossible la vie des habitant-es de la ZAD et en présentant quelques chicanes
comme une entrave à la libre circulation des capitaux agricoles.
Il faut en finir avec ce mythe des opposant-es historiques et du respect qui leur
serait dû. Pendant plus de trente ans, ils et elles n’ont connu-es qu’échec sur
échec. Nous ne reconnaissons aucun droit d’aînesse sur la ZAD. Depuis l’arrivée des
squatteuses et des squatteurs, la lutte a changé de nature : il ne s’agit plus de
s’opposer uniquement à la construction d’un aéroport pour préserver quelques
hectares de terres agricoles polluées par les pesticides et les engrais chimiques,
mais de se réapproprier collectivement les terres, les maisons, et tenter de libérer
ce territoire de l’emprise étatique et de la propriété privée.
L’Acipa et les autres bureaucrates souhaitent organiser une chaîne humaine pour «
enterrer le projet ». Mais ce qu’ils souhaitent vraiment enterrer, ce n’est pas le
projet mais tout ce qui a pu émerger dans la lutte et qui s’éloigne de leur vision
normalisée de la vie. La chaîne humaine, nous l’avons déjà faite spontanément le 17
novembre et elle a permis la construction de la Chat-teigne. Les récupérateurs
déploient, quant à eux, toute une usine à gaz pour organiser leur grand projet
inutile et imposé de Chaîne Humaine Citoyenne (CHC). À la manière d’une grande
entreprise centralisatrice et rentable, elle donne des directives, liste les slogans
autorisés [ /D’autant plus qu’ils sont imbéciles et enfermés dans une rationalité
économique pro-capitaliste (par exemple : « Fragilisation de l’usine Airbus
Bouguenais »)/], planifie la fabrication de panneaux à partir d’un site pilote et
contrôle leur diffusion en instaurant une procédure bureaucra
tique : toute implantation doit avoir l’aval du Comité central.
Dans leur délire spectaculaire, ils ont décidés de louer avec l’argent des dons, un
hélicoptère pour les journalistes après avoir même projeté d’utiliser des drones
pour produire des images de leur rassemblement. Pour une fois que l’hélicoptère de
la gendarmerie ne survolera sans doute pas la ZAD, on aura le droit à celui des
bureaucrates. Lorsque des individu-es se sont publiquement opposé-es à
l’hélicoptère, il leur a été répondu, dans une langue de bois politicarde que le
projet était déjà trop avancé et qu’il était trop tard pour revenir dessus.
/Contre les bureaucrates, la pacification et la récupération,/
/Déchaînons-nous !/
contrelachc@riseup.net , 17 avril 2013

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La prison existe parce que nous ne sommes libres nulle part

http://www.non-fides.fr/?La-prison-existe-parce-que-nous-ne
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Tout ce monde est une prison.
Taules, tribunaux, commissariats, centres de rétention, établissements pour
mineurs, hôpitaux psychiatriques, bracelets électroniques, mise à l’épreuve
et toute la toile d’araignée de la justice…
L’enfermement marque cette société.

A l’école, au boulot, pendant nos déplacements, même dans notre « temps
libre », des horaires, du temps pressé, du temps gaspillé, du temps perdu.
Tous les jours on n’attend rien d’autre que la journée finisse et la vie
nous échappe petit à petit.
Du temps sans émotions, avec des rythmes carcéraux.
Dans les villes, bureaux, magasins, usines, transports en commun, même dans
les lieux d’habitation : caméras, écrans de toutes sortes, babioles
technologiques, antennes relais, centrales nucléaires, lignes de haute
tension, bâtiments d’un gris morne, espaces conçus pour bagnoles et
marchandises et pas pour des humains, codes d’accès, antivols, murs,
grilles, barrières et barbelés…
Une technologie mortifère et une architecture carcérale.
Dans la vie de chacun, depuis le plus jeune âge : flics, vigiles,
contrôleurs, patrons, proprios, chefs, politiciens, balances, psys,
assistants sociaux, profs, éducateurs, et maîtres à penser de toutes sortes.
Et matons…
Les lois de l’Etat, le fonctionnement de l’économie, les codes sociaux, le
patriarcat, les religions, la morale traditionnelle, le conformisme
étouffant, souvent même nos peurs et nos désirs, ce qu’on a fait de nous.
Des normes pour une vie sans liberté.

La prison est le paradigme de ce monde et son pivot. Une société comme
celle-ci, fondée sur l’autorité, ne peut pas se passer de l’enfermement.
Qu’on les appelle prisons ou autrement, que les cages soient plus ou moins
sordides, plus ou moins « virtuelles », tant que cette société ne sera pas
abattue de ses fondements elle privera toujours les individus de leur
liberté. Cela de façon évidente et exemplaire pour les récalcitrants, de
façon « normale » et anodine pour tous et toutes.
S’il n’y avait pas de prisons pour broyer celles et ceux qui ne se
résignent pas, pour essayer d’apeurer et donc faire marcher au pas tout le
monde, beaucoup moins d’individus accepteraient cette existence. Ce
simulacre de liberté qui nous est octroyé.

Ce monde entier est une prison et il n’y a pas de dehors, il n’y a pas
d’évasion possible.
Si nous voulons être libres, il faut détruire la prison sociale.
Et elle est faite de mille petits rouages, de mille rôles sociaux, mille
normes que chacun rencontre ou incarne dans son quotidien…

C’est seulement par la révolte que nous pourrons prendre nos vies en main !

[Tract trouvé sur les routes de Picardie, mars 2013.]

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[Droit au logement] Vigilance

Editours #12 : Rester vigilant !

2013-03-23 17.57.49

2013-03-23 17.58.33

La fin de la trêve hivernale pour les expulsions de locataires, fait
ressurgir dans l’actualité le problème majeur du logement en France. Pour
ma part, j’ai repensé à ce problème, il y a quelques jours en passant
place de la Victoire. Sur le mur gris béton de ces bâtiments avaient été
inscrits ces deux messages :

C’est en les voyant que je me suis rendu compte à quel point le quotidien
peut nous faire oublier certaines choses. Je passe place de la Victoire
quasiment tous les jours et je dois reconnaître qu’au fil des mois et des
années, je me suis habitué à ce triste paysage, au point finalement de ne
plus y prêter forcément attention.

Pourtant ce logement est tristement condamné depuis 2008, suite à une
occupation du DAL. Très tristement d’ailleurs, car ces habitations sont en
réalité des logements sociaux, appartenant à la société HLM La
Tourangelle, présidée par le maire socialiste Jean Germain.

Ces deux tags ont ainsi  réveillé mon attention. Quelques jours plus tard,
en voyant que les tags avaient été rapidement enlevés par les services
municipaux, je me suis amèrement dit qu’à défaut d’être réactive pour
réhabiliter ces logements, qui feraient le bonheur de ménages en manque de
toit, la mairie sait l’être pour effacer les messages qui rappellent à la
population ses mauvaises décisions. Une façon comme une autre de favoriser
la paix sociale.

Il faut toujours rester vigilant.

http://matfanus.blogspot.fr/2013/04/editours-12-rester-vigilant.html

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[Anti-Carcéral] : Du son contre les prisons, le 4 mai

[Saint-Etienne & sur les ondes] Le 4 mai 2013 : du son contre la prison.

l
Du son contre la prison est un événement organisé par un collectif
informel anti-carcéral.

Le concert aura lieu le samedi 4 mai 2013 à partir de 20 heures à Ursa
Minor à saint-étienne avec :

SINGE DES RUES
PREMIÈRE LIGNE
LES ÉVADÉS
et des mix

Il sera retransmis en direct sur plusieurs radios associatives afin que
les prisonniers et prisonnières puissent le suivre de 21 heures à minuit.

Envie que ça nique la censure, que ça existe en dehors du bon vouloir de
l’administration pénitentiaire et de son contrôle, envie de gueuler notre
haine de ces putains de murs et notre solidarité aux prisonniers…

Concert retransmis en direct sur Radio Dio 89.5FM à saint-étienne et sur
une dizaine d’autres radios associatives locales, afin d’être entendu dans
les prisons.

plus d’infos : http://www.myspace.com/dusoncontrelaprison
Faites tourner l’info dans votre ville !

Où ? Ursa Minor – Site Mosser
11 rue de l’égalerie
quartier bellevue st-étienne

Entrée : 5euros + adhésion prix libre

Contact : dusoncontrelaprison@yahoo.fr

Source :
http://pourlaliberte.noblogs.org/post/2013/03/13/saint-etienne-sur-les-ondes-le-4-mai-2013-du-son-contre-la-prison/

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Affiche : Les néons des villes ne font qu’éclairer notre colère

http://www.non-fides.fr/?Affiche-Les-neons-des-villes-ne
Affiche_ville_A2

On voudrait nous faire croire que la ville c’est le progrès, mais le
progrès ne nous détruit jamais aussi profondément que lorsqu’il construit.
Les villes dans lesquelles nous vivons sont à l’image de nos vies
civilisées : ennuyeuses, froides et vidées de sens, écrasantes par leur
taille, étouffantes par leur manque d’air. Pour combler le vide de nos
existences urbanisées, nous avons donné des identités aux villes, comme
pour se faire croire qu’elles sont uniques, qu’il peut y avoir une fierté
quelconque à en être. Mais quoi qu’il en soit, les villes se ressemblent
toutes. Qui peut encore différencier d’une ville à une autre un
supermarché, un centre commercial, une gare, un aéroport ou une prison ?

Qui veut encore se réapproprier la ville, la gérer, ou même l’auto-gérer,
plutôt que de la détruire ?

A quoi servent donc ces bancs sur lesquels nous ne trouverons jamais de
position confortable, à quoi servent donc ces toits en pente sur lesquels
nous ne pouvons pas stocker de pierres pour caillasser la flicaille, et ces
lampadaires qui nous éblouissent pour mieux nous rendre visibles aux yeux
menaçants des caméras de surveillance toujours plus nombreuses, puis ces
patrouilles de flics qui nous interdisent de nous rassembler ici ou là, ces
barbelés sur lesquels nous déchirons nos jambes lorsque nous sautons les
murs qui nous enferment, ces rues tellement immenses que nous nous y
sentons trop petits pour les barricader, ces pompiers qui partout tentent
d’éteindre nos feux de joie et de colère, ces médiateurs qui cherchent à
orienter notre révolte au service de ce monde sans saveur et ces
politiciens qui voient en la ville l’espace idéal pour nous contenir, nous
parquer et stériliser notre rage. Mais l’urbanisme n’est que l’un des
rouages de cette société de domination, il fonctionne de pair avec le
système judiciaire, le maintien de l’ordre, la traque des indésirables, le
système éducatif et carcéral et toutes les autres institutions du pouvoir
et de l’autorité. Son but est de construire des villes optimisées pour le
contrôle exercé par les flics et les citoyens. Il n’y a pas un urbanisme
qui serait émancipateur, il n’y a que des villes à détruire de mille feux.

La ville ne tend qu’à la massification et la standardisation des individus,
son aménagement, lui, ne vise qu’à prévenir le débordement et assurer la
pacification qui garantit la bonne marche sociale des rapports de
domination.

Le moindre recoin de chaque ville ne répond qu’à deux besoins : le
contrôle social et le profit.

Ainsi, nous ne voulons pas nous réapproprier les villes ni les gérer
nous-mêmes, car elles ne nous ont jamais appartenu, elles n’ont jamais rien
été d’autre que des instruments de notre domination, que des prisons à ciel
ouvert, et nous n’en voulons plus. La seule chose que nous pouvons faire
des villes, c’est les transformer en terrains de jeu où libérer nos désirs
insurgés.

A ceux qui veulent nous civiliser, nous répondons par la sauvagerie de nos
passions destructrices, jusqu’à la fin de toute domination. La ville, nous
ne voulons ni nous en évader ni nous la réapproprier, nous voulons détruire
intensément et dans la joie le monde qui la produit, et elle avec. Pour
l’insurrection.

 Des sauvages.
[Affiche trouvée sur les murs de Paris, mars 2013.]

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