[La ZAD est partout!] Site suite à la Projection-Tanneurs

Suite à une projection aux Tanneurs, au cours de laquelle un film sur les
premières expulsions à la ZAD a été diffusé, il a été proposé de mettre au
point un site collaboratif pour coordonner le soutien à la ZAD sur Tours.
Ce site permettra notamment de centraliser les demandes et propositions de
covoiturage en vue de la manif de réoccupation du 17 novembre. Il est
accessible à l’adresse suivante : https://pad.riseup.net/p/zadtours.

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[De la ZAD à l’Azawad] Se rendre à la manif du 17/11


2 modalités :
– Covoiturage :
http://agenda.covoiturage.fr//autre/10317-notre-dame-des-landes-manifestation-de-reoccupation
– Car : Départ samedi matin 8h 15 ; retour à 19 h 30 ; 20€ maxi l’AR.
Ecrire à contact@eelv37.fr en donnant le nombre de personnes intéressées

Par ailleurs : à surveiller de près

http://www.eelv37.fr/spip.php?article460

Réquisition de logements vides : les élus EELV de la ville de Tours
prennent position lundi 5 novembre 2012

La réquisition de logement vacant, une mesure de solidarité.

La réquisition de logements vacants fait partie de la panoplie de moyens
disponibles pour faire respecter le droit au logement.

Atteinte au droit de propriété, intervention incongrue dans le marché de
l’immobilier, les critiques fusent mais la ministre de l’égalité des
territoires et du logement est d‘accord sur le principe de réquisitionner
des logements vacants, et au besoin de rendre la procédure plus efficace,
compte tenu de l�ampleur de la crise.

L’hiver dernier, à Tours, des associations locales avaient manifesté leur
mécontentement face à la saturation des foyers et hébergements d’urgences.
Des familles entières avaient dû dormir dehors ou occuper des bâtiments
publics. Cette situation intolérable ne doit pas se reproduire.

Face à l’urgence sociale, l’objectif est bien de permettre l’application
de la procédure de réquisition dite avec attributaire. Sur proposition du
service logement de la collectivité, le principe de réquisition est voté
par le conseil municipal, puis validé par le préfet. Il consiste dans la
mise à disposition de biens immobiliers vacants appartenant à des
personnes morales, pour une durée maximum de six ans avec, comme contre
partie, l’indemnisation des propriétaires.

Le groupe des élus écologistes de la Ville de Tours insiste sur deux points :
– En ces temps de disette financière, les locaux non affectés constituent
une manne non négligeable. Cette mise à disposition représente non
seulement un gain de temps face à l’hiver qui arrive, mais également un
gain d’argent au regard du coût généré la construction de logements.

– La mise en application de la procédure de réquisition relève d’un acte
solidaire envers les plus démunis.

François Lafourcade
Caroline Deforge
David Chollet

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[La Niche Suggest] Oublier Fukushima


Livre consultable et téléchargeable :
http://leseditionsduboutdelaville.fr/leseditionsduboutdelaville/Les_Editions_du_Bout_de_la_Ville.html

Oublier Fukushima
Arkadi Filine
La catastrophe nucléaire au Japon serait résolue. Catastropher,
liquider, évacuer, réhabiliter, banaliser :
autant d’épisodes d’un feuilleton destiné à nous
faire oublier Fukushima. Autant de chapitres de ce livre
pour défaire les mensonges des États nucléarisés.
« Je ne veux plus y retourner. Là-bas, la vie a été effacée »,
explique une grand-mère japonaise qui a fui la zone
contaminée. La catastrophe dans laquelle se débattent les
Japonais n’est pas seulement un aperçu de ce qui nous attend
partout ailleurs, c’est aussi le miroir grossissant de
notre condition présente, celle de prisonniers d’un monde
clos. Chaque foutue aspiration à la liberté se cogne aux
murs des installations nucléaires, se perd dans le temps infini
de la contamination.
Quelle existence reste-t-il à mener avec un dosimètre autour
du cou ?
De Tchernobyl à Fukushima, du Japon à la France, des
textes, des récits, des documents.
Pour contribuer à l’histoire immédiate du désastre nucléaire.
Pour nourrir quelques esprits qui refusent de se résigner.
Ni héros, ni martyr, Arkadi
Filine est l’un des
800 000 liquidateurs de
Tchernobyl. Svetlana Alexievitch
lui donne la parole
dans son livre La Supplication.
Pour ce livre, trois personnes
de la génération
Tchernobyl ont choisi d’emprunter
son nom. Elles se reconnaissent
dans son sens de
la dérision, au bord du gouffre,
son attitude désespérée
mais pas résignée.

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[ALERTE ENLEVEMENT] Rassemblement commissariat 18h30

Le Comité de soutien du Collectif des Travailleurs Sans Papiers d’Indre et
Loire, et le Réseau Education Sans Frontières d’Indre et Loire appellent à
un RASSEMBLEMENT URGENT, devant le Commissariat de Tours (rue Marceau), ce
jour : mardi 6 novembre 2012, à 18h30.

Arrestation et mise en rétention de Mohamed J., en France depuis presque
10 ans, père d’une petite fille de 3 ans, née en France, et futur père
d’un deuxième enfant. La grossesse de sa compagne (étudiante en sciences
économiques) nécessite un suivi médical 2 fois par semaine ; la présence
de Mohamed auprès de sa famille est indispensable.

NON AUX EXPULSIONS DU TERRITOIRE !
REGULARISATION DES TRAVAILLEURS SANS PAPIERS !
POUR LE DROIT DE TOUS DE VIVRE EN FAMILLE !

Contact : Chantal BEAUCHAMP 02 45 47 95 22

Mar 6 novembre

[Alerte Arrestation] Tours Mohamed arrêté hier soir
Mohamed s’est fait arrêter hier soir
sa compagne en a été informée vers 11h30

après coup de fil et visite au commissariat, on me dit qu’il est en
garde à vue, donc qu’il y a délit, que la préfecture va prendre une
décision sur son éventuelle mise en rétention mais on ne sait pas à
quelle heure….

je rappelle que
Mohamed a déjà été l’objet d’une convocation piège en juillet.
Nous l’avions à l’époque accompagné à la préfecture et Luis Lopez (attaché
parlementaire de Me Beaufils) était intervenu auprès de la préfecture.

Mais…Mohamed a reçu une OQTF pour toute réponse administrative, qques
semaines après.
Je rappelle que Mohamed fait partie du CTSP 37
qu’il est en France depuis le 1er novembre 2003 (c’est bête, lui dit
l’employé de la préfecture, vous n’êtes pas loin des 10 ans…)
qu’il vit avec Aïssatou, elle même sans papier depuis peu et et qu’elle a
elle aussi « reçu » une OQTF en même temps que Mohamed. Aïssatou et Mohamed
ont une petite fille de 3 ans née sur le territoire français. Aîssatou et
Mohamed ne sont pas originaires du même pays : c’est dire toute
l’absurdité et l’inhumanité de ces OQTF et d’une  possible expulsion..

Quelque soit le délit retenu contre lui  (on sait maintenant (ex. à Tours
même) qu’il suffit de traverser hors des clous ou de ne pas attacher sa
ceinture, pour commettre un « délit » susceptible d’arrestation et mise en
rétention quand on est sans papiers…), cette arrestation et la décision
de la mise en garde à vue témoigne d’un curieux harcèlement à l’égard de
quelqu’un qui pourtant répond aux critères  de la prochaine circulaire de
régularisation.

je rappelle que nous avions été nombreux à réclamer un moratoire sur les
arrestations et les expulsions, et a minima jusqu’à la circulaire de
régularisation et l’examen du CESEDA.

Rien : les chiffres récents montrent au contraire qu’il y a eu davantage
d’expulsions en 2012 qu’en 2011…

On pourrait en dire plus encore sur cette politique qui perdure, les faits
sont alarmants à l’échelle nationale

dernière nouvelle : Mohamed vient d’être placé en centre de rétention
ALERTE, ALERTE ALERTE !!!!

HONTE A CE GOUVERNEMENT !!!
j.

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[SolidaritéS] Ecrire à Aurore Martin

Sous le coup d’un mandat
d’arrêt européen, la militante basque Aurore Martin a été remise aux
autorités espagnoles jeudi dernier et est incarcérée en détention
provisoire dans une prison madrilène. Si vous souhaitez lui apporter
votre soutien, vous pouvez lui écrire à l’adresse suivante :

                Aurore Martin
CENTRO PENITENCIARIO MADRID V
Ctra. Comarcal 611, km. 37,6
28770 Soto del Real (Madrid)

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[P comme PourriEs] Lapsus

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[Thanks For The Future] Compte Rendu


compte-rendu du Week-end de lutte contre leurs méga-projets

Nous ne pourrons jamais comprendre le sens de quelque chose, de
quelques phénomènes, si nous ne savons pas quelles sont les forces qui
s’approprient ces choses, qui les exploitent, ou s’en emparent.
Plutôt que d’en rester au constat d’un territoire quadrillé, occupé
à réaménager la permanence de ses dispositifs de contrôle, c’est
bien plus l’architecture du pouvoir qu’il nous faut autopsier,
interpréter.

L’apparente neutralité des projets d’urbanisation, qu’ils soient ou
non dans une perspective de développement durable, masque
difficilement la violence avec laquelle ils nous sont imposés. Les
exemples récents de résistance contre l’aéroport de
Notre-Dame-Des-Landes, des « No-TAV », ou des « anti-THT » nous
révèlent, et nous rappellent avec quelles intensités nous devons faire
face à une militarisation du territoire et de nos quotidiens.

Cette rationalisation optimale et coercitive de l’espace, vise à nous
faire admettre, ou plus concrètement à nous soumettre aux principes de
l’ordre dominant. La métropole et le désert sont comme des formes
uniques
et omniprésentes. Une ligne d’horizon qui ne tolère pas de variété,
mais seulement l’unicité et la conformité.

Les 4 ateliers développés lors de ce « W.E. de lutte » ont permis
d’analyser ces différents thèmes. Les débats qui ont eu lieu, nous ont
donné l’impression qu’il serait trop simple de les achever avec le
sentiment d’avoir rendu perceptible l’action du pouvoir, comme de ceux
qui luttent.
Nous souhaitons que ces réflexions permettent de concrétiser
quelques pistes d’applications pratiques…

« Appelés par ce que nous appelons,
l’extraordinaire
commence au moment même

nous nous arrêtons. »

Atelier « Dans un
espace normalisé et aseptisé, comment résister en créant ? »

A partir de quatre concepts d’urbanisme présentés rapidement (la
spécialisation de l’espace (zoning), la régulation sociale de
l’espace et notamment son embourgeoisement (gentrification), la
normalisation de l’espace (normes et standards de la production
urbanistique contemporaine) et le contrôle de l’espace (prévention
situationnelle), nous dressons le portrait d’une ville dans
laquelle il est de plus en difficile de développer des modes de vie
hors carcan (le squat mais pas seulement : SDF, zonards,
manifestations classiques ou tentatives de réappropriation de
l’espace public sont rapidement chassés de l’espace urbain qui
doit être propre, maîtrisé, sans accrocs). Comment nos actions
peuvent elles nous permettre de résister à cet espace normé et
aseptisé et, mieux, permettre d’en créer d’autres.

A partir de retours d’expériences militantes diverses comme celle de
« Débattons dans les Rues » (réappropriations de la rue
avec des gens d’horizons différents : gratuité ; volonté de
créer quelque chose dans l’espace public ; paroles boxées, débats,
zones de gratuité, porteurs de paroles), celle, italienne, du
marquage régulier de l’espace public (par des tags ou des graphs
récurrents annonçant la  tenue d’une action ou simplement
permettant une inscription dans l’espace public), celle, allemande,
du Mithausen Syndikat (achat collectif de lieux alternatifs) et bien
d’autres (expériences de squat, jeu sur les lieux aux marges
privés, publics, communs), nos discussions font rapidement émerger
deux enjeux : la nécessité de créer et de faire vivre des
lieux alternatifs et celle de se saisir de lieux publics pour s’y
inscrire et se les approprier.

Un objectif se dégage de nos discussions : lier appropriation de
l’espace public (extérieur) et de l’espace privé publicisé
(intérieur) dans une démarche globale. Nous établissons qu’il
est nécessaire d’être présents dans l’espace public mais aussi
d’avoir des lieux pour se réunir, penser et s’organiser et plus
pragmatiquement mettre en pratique des idées et les partager avec
ceux qui le souhaitent. Pour se faire, il semble nécessaire de
réfléchir aux temporalités de nos actions, puisque nos techniques
d’appropriation de l’espace intérieur (le squat pour
l’essentiel) ne résistent généralement pas à la répression
plus de quelques jours, investir l’espace public avant d’envisager
de s’installer à l’intérieur afin de s’inscrire dans une
dynamique impliquant au-delà de nos seuls cercles militants semble
une idée à développer. Ceci pose la question de savoir ce
qu’habiter un espace veut dire : habite-t-on un lieu, quel
qu’il soit, parce qu’on y réside ou plutôt parce qu’on
l’occupe, le mobilise, le transforme ? Et, conséquemment :
comment pouvons nous inscrire durablement dans un lieu public afin
de rendre notre présence incontournable ? Autrement dit, comment
pouvons nous transformer des actions souvent éphémères en une
logique cohérente signant la permanence de notre présence ?
S’inscrire dans la mémoire des lieux et dans leur existence
sociale est une nécessité : on fait comment ?

L’atelier se conclue sur la volonté de poursuivre la réflexion et de la
traduire en actes sur un ou des lieux de Tours, rendez-vous sont pris
pour tester des choses

Atelier
« Echographie de collectivité en lutte » :

Projection d’un
court-métrage sur « l’Hétérotopie ».

Comme dans une famille,
il y a dans les collectivités une volonté de transmission de
mémoires sur courte et longue durée. Mais à la différence de la
famille l’engagement est électif (a-t-on vraiment toujours le
choix?).

Question des rôles de chaque individu : reproduction de la division du
travail social au sein de la collectivité. Reproduction des déterminismes
qui pose la question : est-ce qu’on masque des inégalités profondes dans
ce
type de communauté ?

« Il faut pousser l’individu jusqu’à émanciper ses problématiques
personnelles et se libérer des codes sociaux et de ces déterminismes ».

On remarque une certaine uniformité dans l’origine, le parcours des
membres de ces collectivités. L’entrée dans le groupe est en quelque sorte
prédéfinie par une situation sociale.

L’affect est primordial, on recherche une communauté d’idée (par exemple
une certaine notion de l’égalité).

Rapport de méfiance à l’extérieur / protection des individus dans le «
clan ».

Chacun occupe un rôle définit qui peut être enfermant (avec comme solution
la sortie de la communauté). Quelle place laisse-t-on alors au choix ?

Nécessité de se poser la question du type d’égalité : Egalité sérielle :
valorisation de certains rôles. Équivalence des rôles : possibilité de
changer de rôle sans perdre sa place dans la collectivité, sa valeur pour
la communauté.

Problème de la dépendance vis à vis des personnes qui jouent un rôle
important dans la collectivité. Comment faire quand surgit un problème
psychiatrique par exemple ? Finit souvent par l’exclusion de la
personne. Problème de la surprise : changement brutal qui produit,
révèle, un « mal communautaire ».

Mais la collectivité peut aussi permettre une prise en charge de la
personne. Il faut alors éviter l’infantilisation, la reproduction d’une
domination.

La création du collectif comme « contrat social » ? Faut-il privilégier
les règles formelles ou informelles ? Les règles formelles permettent une
lisibilité qui offre la possibilité à l’individu de « ne pas se
laisser absorber par le groupe ».

« On cherche la liberté pour tous », mais comment gérer le fait que d’un
côté la collectivité gène l’extérieur, et qu’au sein même de la
collectivité, l’individu puisse gêner ? « Schizoïde ».

Texte (de F. Tosquelles)
sur la résistance qui créé un « entre soi » avec des gens
différents (exemple d’un asile sous l’occupation, entre psychiatres,
résistants, et psychiatrisés).

Problème des prises de
paroles : nécessité de dynamisme et de parler des rôles et des
déterminismes pour les bouger. Par exemple problème des genres :
exemple du texte « La communauté terrible »- les femmes
doivent-elle se « viriliser » ? Ou peuvent-elles conserver des
spécificités de genre ? Nécessité de discuter des rôles genrés
pour les déconstruire.

« C’est comment on vit
le problème, comment on le pense » du coup nécessité de regarder
d’autres collectivités, d’autres façons de faire.

Atelier
« Désertion et nomadisme : mouvements et perceptions du pouvoir » :

Problématique principaleautour du constat d’Anna Ahrendt : la forme
impérialede
l’État-nation s’est répandueet se reproduit plus ou moins à l’identique
sur tous les
territoires… Existe-t-il encore des marges pour d’autresformes
d’organisationsociale ? Quelles perspectives pour les luttes qui ne
souhaitent pas
s’intégrer au pouvoir (à la différence du réformisme, de
l’interventionnisme institutionnel,
etc ) ?

Deux exemples
d’organisations de luttes nomades : la Smala d’Abdelkader (capitaleitinérante
Algérienne en résistance contre la
colonisation française), et la création de l’ELZN (la force
zapatiste).

Qu’est ce qui distingue
ces formes d’organisations, de la création d’un appareil d’État ?
Mise à distance de la
théorie de Sartre (« La république du silence ») qui pense que se
sont les deux faces d’une même pièce, et que la vocation des machines de
guerre
nomades
est de prendre le pouvoir.

Analyse de P. Clastre sur
la notion de guerre, comme moyen de conjurer la formation d’appareil
d’État.

Le problème des sciences
mineures, comme devenir nomade : analyse des travaux d’Anne
Quirien sur les compagnonnages et les bâtisseurs d’églises
gothiques. Leurs rapports fondamentalement différents à la
construction : plan à même le sol par opposition au plan métrique
hors chantier de l’architecte, formation interne par initiation,
etc… Nécessité pour l’appareil d’État de gérer et de fixer les
corporations, de faire passer dans toutes les divisions du travail la
distinction de l’intellectuel et du manuel. Nécessité d’une
déqualification du travail, et du recours à une main d’œuvre
forcée…

Actualité des formes de
vies nomades : Les machines de guerre nomades se constituent à la
fois par un phénomène de « désertion » et leurs capacités à
«faire peuple » dans un en-dehors de l’appareil d’État.

Problème, ou pas, de la
confusion entre nomadisme et parasitisme… (deux textes : A. Brossat
« Nous sommes tous des voleurs de poules roumains » sur les
pratiques de désertion d’une partie de la jeunesse, et du vol comme
« science du dispositif »)

Si
le nomadisme est l’apologie du mouvement, de la flexibilité, il
peut, s’il
se décharge de son potentiel de lutte et de résistance, tout
à fait être soluble dans le capitalisme à l’image de la fuyante
main invisible du marché.

Questions/critiques
autours de la capacité et de la pertinence à habiter un en-dehors
de l’A. D’État. Critiques de l’alternativisme et nécessité
toutefois de réaliser des expériences collectives et sociales «
autres ». Discussions autour du nomadisme, de la désertion, et de
la constitution d’un sujet politique en-dehors du concept du
sujet-citoyen. Rapport de positivité, ou de perte de négativité
vis à vis des conflits qui traversent la société ? Nouvelles
formes de luttes sensibles face à un milieu social et un quotidien
toujours plus conformiste, et répressif.

Atelier
« guide juridique d’autodéfense face aux expulsions » :

Nous avons décliné cet atelier en deux parties :
une première concernant les expulsions locatives et sans droit ni
titre, et une seconde sur les expulsions d’habitats légers.

En ce qui concerne les expulsions locatives et
sans droit ni titre, nous avons essayé de décrypter les différents
textes de lois, et de synthétiser le sens de ceux-ci. Nous avons
discuté autour des différentes manières de se défendre
juridiquement face à une expulsion, en essayant d’inclure les
conséquences juridiques. Différents exemples ont été présentés
par des individus ayant eut des expériences juridiques dans ce
domaine.

Par manque de temps, nous avons pas pu parler
des expulsions habitats légers.

Nous avons essayer de réfléchir à la création
d’un outil, selon différents supports (papiers, site internet,
blog…) qui permette à la fois de clarifier certaines notions
juridiques, tout en y mêlant des astuces pour contourner, gagner du
temps, etc… À travers cet outil, il nous semble surtout
indispensable de mettre à la fois en perspective le juridique et les
moyens de lutte.

thanksforthefuture@yahoo.fr

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[Sans Canal Fixe] Projection 6 nov


Mardi 6 novembre : Projection SANS CANAL FIXE
20h30 Café Comptoir les Colettes

L’Ange de Doel, film de Tom Fassaert
(Belgique/Pays-Bas, 2011 – 76 min)
Doel, petit ville à côté d’Anvers, doit être rasée pour laisser place à
l’agrandissement du port voisin. Emilienne, 75 ans, refuse de voir
disparaître sa ville natale. Dans sa cuisine, défilent les habitants qui
se remémorent la vie et commentent la mort de leur quartier. Filmé en noir
et blanc, Tom Fassaert dresse le portrait intimiste de cette grand-mère
déterminée à mourir dans sa maison. Ce fait divers devient l’emblème d’une
lutte contre la destruction, l’oubli, la mort.

http://www.sanscanalfixe.org/dotclear2/
http://cafecomptoircolette.blogspot.fr/

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[No Border, No Nation, Animal Liberation!]: Semaine internationale d’action contre Air France-KLM du 1er au 8 décembre

http://laterredabord.fr/
Semaine internationale d’action contre Air France-KLM du 1er au 8 décembre


Hier a commencé une semaine militante dans le cadre de la campagne
internationale « Gateway to hell », afin que la société Air France – KLM
 cesse le transport d’animaux destinés à la vivisection.

Voici l’appel, relayé en France par Air Souffrance qui s’occupe de la campagne:
Pour fêter le relancement officiel de la campagne Gateway To Hell, une semaine
d’action contre la cible numéro un de la campagne a été fixée du 1er au 8 décembre.
Pendant cette semaine les militants à travers le monde organiseront
des actions de tout genre pour demander à Air France-KLM, et d’autres
cibles, d’arrêter le transport d’animaux pour les laboratoires.
Air France-KLM est un lien vital dans la chaine de la vivisection en
transportant des animaux depuis les élevages d’un coin de la planète
vers des laboratoires de l’autre côté du globe. Pour en finir avec
l’expérimentation animale, nous devons couper l’approvisionnement et
nous ne pouvons pas le faire tout seul.
Nous pouvons vous apporter une aide matérielle en tracts et affiches,
cependant, seulement VOUS avez le pouvoir d’organiser une action dans
votre région pour cette semaine d’action très importante !

Il y a quelques jours avait eu lieu un rassemblement devant une
agence commerciale d’Air France – KLM, à Toulouse. En voici le
compte-rendu:
FRANCE : Action contre Air France KLM

Samedi, 27 Octobre, 2012

Manifestation devant l’agence commerciale de Toulouse.
15 militants de la défense animale ont manifesté devant l’agence commerciale Air
France – KLM de Toulouse.
Pendant 2 heures, ils ont informé les passants et clients sur les
passagers que cache la compagnie au moyen de pancartes, et de tracts.

Beaucoup d’entre eux ont signé la pétition. La présence d’un « singe »
se promenant avec une pancarte attira aussi beaucoup les toulousains.
Les militants ont également rappelé à Air France – KLM quel était le
sort réservé aux animaux qu’ils acceptent de transporter et leur rôle
dans cette pseudo science à l’aide de discours au mégaphone et de
slogans (Air France – KLM assassins / Air France Air Souffrance /
Collabo des labos).
Pour la première fois, la directrice de l’agence est sorti pour
prendre les militants en photo malgré la demande des organisateurs de ne
pas le faire sans avoir demandé la permission aux personnes
photographiées car il s’agissait de plans rapprochés. Elle déclara avoir
le droit car les photos ne serait pas diffusées.
Elle prenait ces photos dans le but de faire un dossier contre les
manifestants car ceux ci étaient, selon elle, trop près de l’agence et
gênaient l’entrée des clients.
Certains se seraient plaints une fois entré dans l’agence, d’où ils
ressortaient par une porte donnant dans la rue adjacente. Elle était
également dérangée par le fait que, contrairement aux fois précédentes,
elle n’avait pas été mise au courant de l’action.
Les organisateurs lui répondirent que, concernant leur placement face
à l’agence aucun agent de police ne leur avait dit de s’éloigner et
pour ce qui était de la déclaration, celle ci avait été faite, et que le
fait qu’ils aient ou non été prévenu n’était pas leur problème. Elle
conseilla également à la militante utilisant le mégaphone de se tourner
vers la rue, cela serait plus utile pour informer plutôt que de déranger
ses clients.
Ce à quoi la militante répondit que le mégaphone n’avait pas pour but
d’informer les passants mais bien de déranger les clients et employés
d’Air France – KLM, Air Souffrance étant une campagne de lobbying.
La directrice déclara que les employés d’Air France n’étaient pas
dérangés (pourtant, leur regard noir derrière les comptoirs prouvaient
le contraire) et que si les militants souhaitaient vraiment les gêner,
il fallait se rendre sur les pistes de décollage. Puis elle retourna
dans l’agence et n’en sortit plus.
Air France – KLM cherche à éloigner les manifestants de ses agences,
ce fût le cas à Paris, nous verrons quelle suite sera donné à Toulouse !

Air France – KLM, cela ne fera pas faiblir la motivation des militants,
toujours plus nombreux. Ils seront face à tes agences, dans tes
aéroports… tant que tu n’arrêteras pas ces transports sordides.

Voici l’article de La Dépêche à ce sujet:
Contre le transfert des animaux en avion
Réunies dans le cadre de la campagne «Air Souffrance», quelques
personnes, dont l’une déguisée en singe, stationnaient une nouvelle fois
samedi après-midi devant l’entrée des bureaux de la compagnie Air
France, boulevard de Strasbourg pour dénoncer avec véhémence et porte
voix, le fait que Air-France KLM, contrairement à bien d’autres
compagnies aériennes, continue à transporter en soute des singes
(Maggots et des chimpanzés) en provenance de l’île Maurice, et des
chiens (essentiellement des beagles très dociles), à destination des
laboratoires.
«Mis dans des caisses, raconte Camille, une militante, on leur donne
peu à manger et pas à boire pour éviter qu’ils ne souillent les soutes.
Huit sur dix mourraient avant d’arriver à destination. C’est au cri de
«Air France France-KLM assassins», que ces militants tentaient d’alerter
les passants et les employés de la compagnie, imperturbables…

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Des cadeaux pour les balances


http://www.rue89.com/rue89-eco/2012/11/01/lutte-anti-fraude-la-sncf-invente-le-challenge-entre-controleurs-236668

Lutte antifraude : la SNCF lance le « challenge » des contrôleurs
Emilie Brouze | Journaliste

Dans le Centre, ceux qui vont attraper le plus de passagers hors-la-loi
pourront gagner des cadeaux. Des contrôleurs sont outrés par « ce procédé
d’incitation aux chiffres ».

Par une affichette épinglée sur leur tableau de service, les contrôleurs
SNCF de la région Centre ont découvert lundi le nouveau « challenge »,
censé les amuser du 1er novembre au 31 décembre. Défi : la « lutte
anti-fraude » dans le TER.

L’affichage de la SNCF sur le tableau de service (DR)
Pour espérer remporter un netbook, une console de jeux, un appareil photo
numérique ou des chèques cadeaux, il faudra attraper de l’abonnement
falsifié, ferrer du voyageur hors-la-loi et faire payer de l’amende.
L’affichette précise les règles :
* 50 gagnants seront récompensés : 40 agents du service commercial
trains (ASCT),
le terme administratif pour dire contrôleur) et dix groupes de contrôle
renforcé
(GCR, les équipes dédiées au contrôle à bord) ;

* pour les agents, seront pris en compte les « meilleurs taux
d’application des
barèmes bord/contrôle » (c’est-à-dire les tarifs majorés, réglés à bord
auprès du
contrôleur) et les meilleures progressions depuis début 2012 ;

* pour les GCR, les critères retenus seront le plus grand nombre
de cartes,
billets, abonnements falsifiés ou utilisés par un tiers.
Louis (un pseudo), contrôleur basé à Orléans, a écrit à Rue89 pour
rapporter ce procédé qu’il trouve « honteux » :
« La plupart des collègues et moi-même sommes outrés par ce procédé
d’incitation aux chiffres qui peut entraîner bien des dérives dans notre
travail. »
Moins de « petites fleurs » à bord
« On n’a jamais été poussés à faire du chiffre avant », précise le
contrôleur en
contact avec Rue89. Il assure ne pas compter changer pour autant ses
pratiques. Avec
ce type de challenge, explique-t-il, le risque est de laisser de côté les
autres
missions des agents (sécurité, service commercial) au profit de plus de
contrôle.
« Il nous arrive, par exemple, de faire des tarifs guichet dans le train,
pour des
abonnés qui ont oublié de renouveler leur carte en début de mois… Avec
ce système,
il y a aura moins de “petites fleurs” à bord, ça va se durcir. »
Les contrôleurs touchent déjà un pourcentage sur les billets vendus à
bord, qui
représente environ 40 à 150 euros par mois. « Ça ne faisait pas notre
salaire, donc
ce n’était pas notre priorité. »
« Surprenant », note Louis : le challenge est lancé au moment où les
cheminots ont
plusieurs fois alerté la direction sur le manque d’effectif (« on se bat
pour être
au moins deux dans les trains, on est souvent seul ») et les agressions :
« On a des soucis de sécurité, d’incivilité, ça ne va pas s’arranger si on
nous
pousse à faire du contrôle. »

 

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