[ La Niche] Rencontre autour de l’anarchisme

la Niche-l'anarchie en afrique coloniale

 La niche vous invite à discuter et s’informer sur le thème de l’Anarchisme
en Afrique colonial, le vendredi 8 février à 20h30 au
café comptoirs Collette (étage), 57 quai Paul Bert 37100 Tours.

La Niche

Librairie La Niche
133, quai Paul Bert
37000 Tours
Bus n°7-60-61, Arrêt St Joseph

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[La Niche suggest] Métro, Boulot, Chimio

  021 (1)    Voici un texte, Le syndicalisme en question, qui a le mérite de poser la question, en se détachant de toutes formes dogmatiques
et de tout avant-gardisme, de comment faire du syndicalisme tout en
affirmant qu’il faut définitivement en finir avec l’industrie.

 Ce texte est extrait de L’Invendable n°10 de juillet 2012, journal de
critique sociale en roannais (42).

 Depuis cette 1ère parution, le texte a été enrichi par son auteur et
publié par les éditions Le Monde à l’envers en guise de conclusion de
l’ouvrage collectif paru fin 2012, Métro, boulot, chimio. Débats
autour du cancer industriel.

Ce petit livre fort instructif est un recueil des échanges ayant fait
suite aux émissionx Là-bas si j’y suis des 4 & 5 avril 2012 sur le sort
des salariés du pôle vinylique de la société chimique Arkema vendue à une
société américaine.

Le reportage présentait le problème uniquement sous l’angle des pertes
d’emploi sans jamais aborder les conséquences mortifères de cette
industrie (cancer, pollution en tous genres, etc.). Cette émission a
provoqué de vifs échanges entre syndicalistes, ouvriéristes, luddites et
autres militants que l’on trouve en partie retranscrits dans ce livre.

On y trouve ainsi des textes de Pièces et Main
d’œuvre, de François Ruffin (Là-bas si j’y suis & le
journal Fakir), de Fabrice Nicolino (Charlie Hebdo), de Camille Sardon
(Les Amis de l’Egalité – Blois) ou encore de François Gouget (CNT – auteur
du texte ci-joint).

Le texte qui suit rappelle que si l’on ne peut se contenter d’un
syndicalisme révolutionnaire ou d’un anarcho-syndicalisme tels qu’hérités
du passé, on ne peut non plus se contenter d’un écologisme bon enfant –
faire du maraîchage biologique ou quelques élevages de bêtes que ce
soient, en se passant de toutes aspirations révolutionnaires et
anti-autoritaires

En espérant que nous puissions enfin avoir publiquement à Tours ce genre
de débat.

Pour information, le livre Métro, boulot, chimio sera
bientôt disponible à la librairie La
niche.

« Le syndicalisme en question.
Le 9 et 10 juin, à l’occasion de son entrée à la bourse du travail de
Roanne, la section locale de la Confédération nationale du travail (CNT,
organisation
anarcho-syndicaliste) a organisé une série de discussions autour d’une
question
prenant la forme d’un paradoxe : « défendre les salariés et combattre le
salariat ? » Il s’agissait de soulever les problèmes posés par l’écart entre
les objectifs révolutionnaires affichés par la CNT et la réalité de la
situation des
travailleurs auxquels elle s’adresse. Ces problèmes ne sont pas nouveaux :
ils
sont constitutifs de l’anarcho-syndicalisme. Ils n’ont cependant fait que
s’accentuer avec la modernisation de la domination économique et les échecs
révolutionnaires du XXe siècle.

Sur cette question du salariat, il était prévu, le premier jour, de
parler des transformations du travail et de la disparition de sa critique
radicale depuis les années 70 : Christian Corrouge et Marcel Durand,
anciens OS
(ouvriers spécialisés) de Peugeot-Sochaux, devaient introduire le sujet.
Puis,
le collectif Pièces et main d’œuvre était invité à poser le problème de la
responsabilité des salariés dans la production industrielle des nuisances.
Les débats furent un peu houleux mais intéressants. Une opposition
s’est notamment dessinée entre les tenants de la transformation des
conditions de travail en usine et ceux de sa suppression. Ce désaccord, parmi
dautres, a sans doute influencé le déroulement de la discussion du dimanche. Il était
prévu, ce jour-là, de donner la parole à des personnes non salariées dont
nous nous sentons proches : en l’occurrence, un éleveur de Haute-Loire et un
membre de l’atelier partagé « La Scierie » à Ambierle. Le but était de réfléchir
au travail qu’il était possible de mener avec ces gens qui échappent au cadre
traditionnel de syndicalisation et développent pourtant (ou par là-même) des pratiques
correspondant aux idées que nous défendons.
Le débat a cependant essentiellement tourné autour d’une opposition
entre démarches individuelles et collectives, ce qui en a surpris
quelques-uns. L’ensemble des participants s’est néanmoins montré satisfait d’avoir pu
discuter librement en abordant des questions de fond.
Pour ma part, je souhaite revenir sur les enjeux liés aux problèmes qui
ont été abordés durant le week-end.
L’anarcho-syndicalisme, tel qu’il s’est constitué au siècle dernier,
postule que le syndicat est un moyen privilégié pour une transformation
révolutionnaire de la société et la base de son organisation future. Quelle qu’aie été la
justesse de cette idée dans le contexte du début du vingtième siècle, elle se
heurte aujourd’hui au fait que la quasi-totalité de l’appareil productif est
devenue inutile ou nuisible à la vie telle qu’on peut souhaiter la mener. Si
l’on ajoute à cela la dimension aliénante du travail et du salariat, on
comprend la saine réaction de fuite qu’ils provoquent chez beaucoup de gens
dans les milieux libertaires. Cela dit, cet état de fait ne favorise guère le
travail syndical, ni l’implantation, les liens affectifs, les discussions
ou la connaissance précise des conditions de travail qu’il nécessite. On peut par
ailleurs s’interroger sur l’intérêt même d’un tel travail s’il n’y a, en
fait, rien à sauver, ou si peu, dans les branches de pseudo métiers concernées.
Si la représentation qu’on peut se faire d’une société meilleure implique le
démantèlement, pur et pas si simple, d’une partie de l’appareil productif (et
des infrastructures de transport et de distribution qui l’accompagnent),
ainsi qu’une réorientation de sa part récupérable, et une réappropriation (voire
une réinvention) des savoir-faire indispensables qui ont été perdus, alors
c’est la tâche que doit poursuivre toute organisation d’individus s’intéressant aux
activités productives, syndicat ou non. Il est évident qu’une telle évolution
correspondrait à la disparition d’une bonne part de ce qu’on désigne
habituellement sous le terme « syndicalisme ». Elle apparaît cependant
nécessaire si l’on souhaite conserver, non pas le nom de la chose, mais le but qu’elle
poursuivait à une époque donnée, dans des conditions historiques
particulières très différentes de celles que nous connaissons ; avant, mettons, que les
principaux syndicats ne deviennent de simples outils de régulation de
l’exploitation de la main d’oeuvre et de gestion des conflits sociaux.
L’intérêt d’une organisation centrée sur l’activité professionnelle
salariée, aujourd’hui, serait essentiellement de développer un discours
sur les branches d’industries où elle est active, qui expliquerait leur caractère
nuisible et la nécessité de leur disparition ou de leur transformation
radicale. Elle aurait alors toujours pour tâche de défendre les intérêts
immédiats des salariés, mais redéfinis d’après cette perspective, tout en
menant une réflexion sur des moyens de désertion qui dépassent l’acte
individuel isolé, ou sur la reconversion éventuelle de certains lieux de
production, etc. Ce n’est évidemment pas le plus simple à réaliser et on n’en
voit pas le début d’une prémisse de commencement… Les usines ferment,
pourtant, et manifestement sans espoir pour les salariés de retrouver du
travail ; mais ils se mettent en grève, quand il est trop tard, en
comptant sur les délégués CGT pour démontrer, contre l’évidence, que tel site
automobile est utile, ou du moins pas totalement superflu.
Si, donc, ce n’est pas d’abord vers les salariés qu’on se tourne, c’est
vers les autres qu’il faut le faire, en cherchant à soutenir la mise à
distance du salariat dès à présent, et les initiatives pour transformer le mode de
production capitaliste industriel. De quelle façon ? C’est ce dont il
faudrait parler collectivement, dans des groupes de personnes décidés à discuter de
leurs besoins et des moyens de les satisfaire, en évitant quand c’est
possible les relations économiques. Les obstacles innombrables qui se dresseraient
alors constitueraient en eux-mêmes un sujet d’étude à part entière. Ils
permettraient aussi de désigner beaucoup plus surement que les spéculations abstraites lesnuisances principales auxquelles il faudrait s’attaquer, d’abord et avant
tout parce que, des pollutions de tout ordre au marché du foncier, elles empêchent
les gens de prendre leurs affaires en main.
Florent Gouget, de la CNT roannaise »

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Zone de Livre-Echange – 2 février

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Samedi 2 février au Café Comptoir Colette’s, Zone de Livre-Echange de 10h à
16h.
Toute personne pourra y :
* Déposer ou non un ou des livre.s,
* Prendre ou non un ou des livre.s.
Il n’y a aucune obligation d’amener un ou des livre.s pour prendre un ou d’autres livre.s.
Ni troc, ni charité, ni devoir de réciprocité…

En espérant vous y rencontrer,
Des ami-e-s du bar

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[RADIO] Bash Back!

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L’histoire du mouvement anarcho queer américain Bash Back! nous est racontée par un pédé de Millwaukee qui a participé à son émergence. A travers le récit des actions dans leur diversité de ce  réseau actif entre 2008 et 2009 aux états-unis,
revenons sur des thèmes majeurs qui secouent notre lutte de transpédégouines radicales:
Qu’est ce que ça veut dire de lier une analyse anticapitaliste et radicalement
anarchiste à notre envie de mettre fin à l’hétéropatriarcat? Quelle place pour la violence en tant que stratégie? Qu’est ce que la violence au fond?
Croyons nous que nous arriverons à nous faire accepter dans un monde meilleur ou
s’agit il juste de montrer qu’on se laissera pas faire?e?

Bonne écoute!

http://blogs.radiocanut.org/onestpasdescadeaux/

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[Z] Réunion débat à Blois

Soutien aux opposants à l’aéroport de Notre Dame Des Landes.

Le samedi 2 février,  NDDL41 organise une réunion-débat de 17h30 à 21h00,
Annexe de la Bourse du travail, Avenue de l’Europe à Blois, avec Julien
Durand (paysan en retraite de Notre Dame des Landes) porte parole de l’ACIPA et Agnès Belaud secrétaire de l’ACIPA et du collectif d’élu-e-s (CéDpa) .

Vous trouverez ci joint le tract au format PDF. Nous comptons sur votre
présence et nous vous demandons de faire circuler l’information auprès de
vos amis.
tract 2fev
Pour voir un plan du lieu de la réunion,
http://goo.gl/maps/6e1k5

Vous pouvez aussi consulter notre site http://nddl41.overblog.com/  et
venir nous voir lors des permanences du mardi ( 18h/19h au Liber’Thes avenue
Wilson à Blois).

Merci de votre attention et à bientôt

NDDL41

tract 2fev

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[Actions Logements] 30 janvier à Emergence

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Le 22 décembre 2012 a eu lieu la première réunion d’une coordination de
travailleurs sociaux, de militants pour le droit au logement et de
résidents de foyer. Ce nouvel outil de lutte s’est intitulé L’APPEL DU
22 DÉCEMBRE
Mercredi 30 janvier 2013, cette coordination appelle à une journée
nationale d’actions. Dans plusieurs villes des collectifs organisent des
initiatives.

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DROIT AU LOGEMENT POUR TOUS ET TOUTES !
RESPECT DE LA DIGNITE ET DES DROITS DES PERSONNES !

Trop c’est trop. C’est insupportable de voir des hommes, des femmes et
des enfants à la rue parce qu’il n’y a pas de place dans des foyers, que
le maire, le préfet refusent de réquisitionner des logements vides. On
ne peut plus accepter cette situation.

On ne le peut d’autant moins que des logements vides, il y en a à foison
! (5000 à Tours selon l’INSEE, 2000 selon le maire). Le maire et le
préfet ont chacun le pouvoir de réquisitionner des logements vides Trois
textes juridiques leur en donnent le pouvoir. Alors pourquoi ne le
font-ils pas ? Pour protéger la propriété privée et assurer de bons
profits aux gros propriétaires.

Lorsqu’on ouvre des squats pour revendiquer le droit au logement, ces
sinistres responsables nous envoient les pandores. Ils ne supportent pas
la moindre contestation, la moindre tentative de vivre autrement, la
moindre expression de nos imaginations pour tenter de construire dès
maintenant un futur sans misère, sans exploitation, sans domination.
Leurs perspectives se limitent au maintien de l’ordre social, fondé sur
le renforcement des privilèges de quelques-uns et l’appauvrissement du
plus grand nombre.

De l’argent, il y en a et de plus en plus. La dette de l’Etat s’élève à
48773 millions d’euros. Chaque jour, il paye environ 133,6 millions
d’euros
(http://celluledecrise.owni.fr/2011/04/08/dette-publique-interets-illegitimes/).
Ils recouvrent seulement les intérêts. Qui les perçoit quotidiennement ?
Pour l’essentiel les banques auxquelles l’Etat emprunte pour payer les
intérêts. C’est un puits sans fond qui ne pourra être comblé qu’avec
l’annulation de la dette.

L’Etat a renfloué à ces dernières en raison de la crise financière
(plusieurs milliards d’euros). Il leur donne gracieusement de l’argent
pour que les banques puissent lui en prêter et qu’elles empochent les
intérêts.
Au regard de ces sommes vertigineuses, on ne peut accorder aucune
crédibilité aux gouvernants, aux élus locaux, lorsqu’ils veulent casser
le social, fermer des foyers, jeter à la rue des êtres humains sous
prétexte qu’il n’y a plus d’argent.

Si l’Etat appliquait la législation qu’il est censé faire respecter,
plus personne ne resterait à la rue contre son gré. Il en va de même
pour les collectivités territoriales, notamment les Conseils généraux et
les mairies.

Quelques exemples
* En février 2012, le Conseil d’Etat, dans un arrêt, a institué le droit
à l’hébergement comme étant une liberté fondamentale. Cela signifie que
toute personne appelant le 115 doit pouvoir être hébergée le soir même.
* Dans bon nombre de foyers d’urgence, le nombre de nuits d’hébergement
est limité, ce qui est illégal. Le Code de l’action sociale et de la
famille précise que « toute personne accueillie dans une structure
d’urgence doit pouvoir bénéficier d’un accompagnement personnalisé et y
demeurer… jusqu’à ce qu’une orientation lui soit proposée… vers une
structure d’hébergement stable ou de soins ou vers un logement… »
* Toute femme ayant au moins un enfant de moins de 3 ans doit être prise
en charge par l’Aide Sociale à l’Enfance, qui dépend du Conseil Général,
comme l’impose le Code de l’action sociale et de la famille. Ainsi si
elle est à la rue, elle doit être hébergée avec ses enfants.
* Le Conseil d’Etat stipule dans 3 arrêts que l’Etat est obligé
d’assurer l’hébergement, la vêture et la nourriture pour tous les
demandeurs d’asile. Par exemple, la préfecture de la région Centre a
imposé un dispositif d’urgence totalement illégal. Après 7 nuits
d’hébergement ceux-ci sont jetés à la rue si les autorités préfectorales
le décident.

Le cynisme n’a pas de limite ! La préfecture préfère faire louer par des
associations des chambres dans un hôtel infâme plutôt que de louer des
logements. Une chambre coûte entre 850 et 1000 € par mois, alors qu’un
logement revient à environ 400 €.

Cette aberration à une logique. D’une part, il est plus facile de virer
des gens d’une chambre d’hôtel que d’un logement (pour ce dernier, il
faut entamer un référé ce qui peut être coûteux et long si la famille a
un bon avocat).

D’autre part, il faut que les conditions d’hébergement
soient spartiates pour éviter « l’appel d’air », notamment pour les
personnes d’origine étrangère. C’est intentionnellement qu’on crée des
conditions de survie de plus en plus dures afin d’enlever l’envie de
venir en France. Cela contribue à bafouer le droit d’asile et à remettre
en cause la convention de Genève.

Cette logique touche de plus en plus de monde et pas seulement des
personnes d’origine étrangère, comme le montre quotidiennement la
situation où des milliers de personnes restent dehors, ou dans le stress
de l’expulsion de leur logement.

L’Etat (préfecture, direction départementale de la cohésion sociale)
fait un véritable chantage au financement à l’encontre des associations
gérant des foyers et autres dispositifs sociaux. Les responsables de ces
dernières n’opposent guère de résistance. De fait ils contribuent à
casser le social. Le respect de la dignité et des droits des personnes
est une revendication permettant de résister contre cette évolution et
de tenter de créer des solidarités entre salariés du secteur social et
usagers.

Le 22 décembre 2012 a eu lieu la première réunion d’une coordination de
travailleurs sociaux, de militants pour le droit au logement et de
résidents de foyer. Ce nouvel outil de lutte s’est intitulé L’APPEL DU
22 DÉCEMBRE

Mercredi 30 janvier 2013, cette coordination appelle à une journée
nationale d’actions. Dans plusieurs villes des collectifs organisent des
initiatives.

A Tours, dans le cadre de cette journée d’action, nous appelons à un
rassemblement devant les locaux d’Emergence où sont hébergées des femmes
et des enfants, séparés du conjoints et pères, et jetés à la rue tous
les matins
RASSEMBLEMENT MERCREDI 30 JANVIER A 18 H RUE CHRISTOPHE COLOMB (QUARTIER
DU SANITAS)
SOIF D’UTOPIES
06 31 56 17 56
soifdutopies@yahoo.fr

DAL 37
06 83 00 88 76
dal37tours@gmail.com

LES PIEDS DANS LA PORTE
06 20 91 20 44

THANK’S FOR THE FUTURE
thanksforthefuture@yahoo.fr

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Paris : énième coup de pression contre le site Non-Fides.fr

banniere

 Mardi 22 janvier à 16h45, la BRDP http://www.non-fides.fr/?+-La-BRDP-fait-son-sale-travail-+ frappeà la porte d’Olivier et annonce : « perquisition ! ». Olivier est
visé cette fois-ci parce que c’est à son nom qu’est hébergé le site
non-fides.fr. Encore une fois, il s’agit pour eux de retrouver les auteurs
du tract « Correspondants de nuit : des agents de proximité de la guerre
aux pauvres » http://nantes.indymedia.org/article/21769 publié le 06
octobre 2010 sur Indymedia Nantes et relayé ensuite sur divers sites (dont Non
Fides http://www.non-fides.fr/?Qui-sont-ils) et largement distribué à
Belleville et dans le Nord-Est de Paris, pour lequel cinq correspondants de
nuit et la mairie de Paris avaient porté plainte pour « diffamation » et
« provocation à la commission d’une infraction non suivie d’effet ».
De nombreuses convocations http://nantes.indymedia.org/article/24824 ainsi qu’une
perquisition chez Dan http://luciolesdanslanuit.blogspot.fr/2009/12/un-compagnon-perquisitionne.htmlavaient déjà eu lieu.

Au-delà de leurs petites enquêtes anecdotiques dans lesquelles les flics
savent bien qu’ils n’obtiendront pas grand chose en terme de répression, il
s’agit pour les « services spécialisés » (DCRI, SAT, etc.) et à travers eux
le parquet, de maintenir la pression sur des personnes « en attente » de procès
sur les affaires de machine à expulser et leurs ballades et sabotages
de DAB http://www.non-fides.fr/?Trois-compagnons-arretes-a et aussi de
remettre à jour quelques données en volant des ordinateurs,
clés USB, etc.

Il va de soi qu’aucun gigotement des forces de répression de l’Etat
n’arrêtera nos rebellions.
Sans peur ni résignation,
vive la guerre sociale.

Des anarchistes.

N.B. : La BRDP http://www.non-fides.fr/?+-La-BRDP-fait-son-sale-travail-+,
qui se présente elle-même comme une « antichambre de la section
antiterroriste » (dixit les flics) est spécialisée dans la répression de la
diffamation, jusqu’à la menace nominative. Ils se sont déjà illustrés pour
leur enquête sur le texte « Analyse d’un dossier d’instruction
antiterroriste » http://nantes.indymedia.org/article/20525 dans laquelle
ils avaient interrogé un compagnon soupçonné d’animer le blog « Même pas
peur » http://mmpapeur.blogspot.fr/, puis Olivier et Camille lors de leur
arrestation en janvier 2011 par la section
antiterroristehttp://nantes.indymedia.org/article/22730
.
——————————
Editeur : Non Fides – Base de données anarchistes http://www.non-fides.fr/

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[À quoi la crise grecque fait-elle écho?] Un peu de maxisme à la sauce bio-politique, ne vous fera pas de mal…

video: Alain Badiou dans le débat sur Grèce ( La vidéo est sujet à caution,
notamment dans les appels réitérés de A. Badiou a unifier (et a s’unifier) dérrière
une même Idéologie… )
Capture d'écran - 24012013 - 01_14_03
Depuis 2007 la crise sévit. Voici, d’emblée précisé, le noyau de notre thèse : ce
qu’on peut lire en filigrane dans les descriptions et analyses de la crise
économique, c’est la mise en place discrète mais décisive, par le néolibéralisme,des prémisses d’une nouvelle biopolitique de l’espèce humaine.

 La Grèce : un cas ou un paradigme ?

Commençons par la Grèce. Depuis près de trois ans la société grecque, lentement
mais inéluctablement, se délite. Elle se délite sous l’onde de choc de politiques
d’austérité d’une brutalité inédite dans l’histoire économique de l’Occident en
période de paix. La causalité sous-jacente à ce désastre, est régulièrement
identifiée à l’explosion de la dette souveraine et au tarissement des ressources
budgétaires, suite à une gestion calamiteuse, irresponsablement menée par une
classe dirigeante incompétente. Ce diagnostic se complète par la stigmatisation de
la rentabilité du travailleur grec, éternel paresseux sous le soleil méditerranéen,
l’incrimination du niveau des salaires qui, défiant toute rationalité économique,
condamnerait la Grèce à un défaut de compétitivité structurel.

Il est politiquement urgent d’abattre cette fiction.[…] En Grèce se révèle et
s’affirme, avec une radicalité dévastatrice et débarrassée de ses inhibitions
parlementaires, l’inspiration qui anime le projet du capitalisme ultralibéral : la
destruction méthodique des sociétés historiques comme préalable et comme moteur
même de la privatisation du monde. A cet égard, absolument révélateur est l’axiome
cynique formulé par M. Schaüble, selon lequel un Etat surendetté insolvable doit
être traité comme une entreprise en faillite, c’est-à-dire laissé à la merci de ses
créanciers. Dans ces propos, aucune différence n’est faite entre une entreprise et
une société.

Actuellement, on voit la société grecque violemment transformée en un immense
supermarché où ses créanciers sont conviés à se servir librement : les compagnies
d’électricité et d’eau, les bâtiments publics, les banques contrôlées par l’Etat,
les réseaux routiers, des ports et des aéroports, des segments entiers de régions
côtières, les richesses du sous-sol, etc, sont bradés à des prix dérisoire aux
mains d’investisseurs privés. Mise en coupe réglée par ses créanciers, la Grèce
fait l’objet d’un dépeçage qui, loin de s’accomplir sous forme de pillage
désordonné, s’organise comme une privatisation des biens publics et des richesses
nationales, minutieusement arrangée parmi ses créanciers.

Au fil des jours on voit s’accumuler les preuves d’un usage calculé et tordu de la
crise de la dette. Celle-ci sert à la fois de prétexte, d’amorce et d’instance de
légitimation d’un processus inédit, qui ambitionnent de faire d’une société entière
un objet d’expérimentation des principes ultralibéraux. […] Sous prétexte de
redressement économique, l’objectif consiste à reterritorialiser l’ensemble du lien
social sur la forme-marchandise. Le projet expérimenté en Grèce aspire à
neutraliser, et à la limite à éradiquer, la politique comme instance de médiation
entre l’économique et le social, à démanteler tendanciellement tous les dispositifs
de protection sociale, à privatiser la prise en charge de tout les risques de la
vie et à abolir le droit du travail, pour créer des zones spéciales d’exploitation.

Les dirigeants européens répètent en choeur et à satiété que la Grèce est un cas
particulier. En fait, la Grèce est forcée de fournir le portrait anticipé de ce à
quoi vont devoir ressembler les sociétés occidentales. Tout en restant dans le
cadre du mode de production capitaliste, nous sommes donc au seuil d’un changement
d’époque. Or celui-ci s’annonce sous des auspices littéralement macabres en tant
qu’il couve une nouvelle biopolitique de l’espèce. Il importe d’en restituer la
pente et les mécanismes d’accomplissement.

/La crise et le réveil de l’histoire/

[…] On sait grâce aux analyses de Foucault que le biopouvoir dans son
développement historique s’est constitué autour de deux axes. Le premier est celui
d’une anatomie politique du corps humain, qui passe par un ensemble de technologies
disciplinaires plus ou moins empiriques. Leur mise en oeuvre a façonné des corps
disciplinés, dociles aux procédures d’extraction de leur force productive, par
soumission à des techniques de dressage et de majoration de leurs aptitudes. Le
second axe du biopouvoir s’est formé à partir d’une nouvelle reterritorialisation
de la vie, non plus dans la singularité du corps mais dans le multiple de la
population. Au corps vivant comme cible de technologies disciplinaires se substitue
un objet inédit, « la population », forme d’organisme transindividuel.

C’est à partir de ce moment-là qu’une « biopolitique » de l’espèce humaine est
possible. […] À force d’intégrer dans ses mécanismes tous les paramètres qui
définissent la vie, le biopouvoir est en mesure non seulement de gérer la vie mais
aussi de programmer l’holocauste, selon une expression de Foucault. Dans une phrase
étonnante, celui-ci va jusqu’à suggérer que, bien plus qu’une possibilité
indifférente, l’extermination de masse est une sorte de désir réalisable qui hante
le pouvoir, une sorte de redoutable tentation : « Si le génocide est bien le rêve
des pouvoirs modernes (…) c’est parce que le pouvoir se situe et s’exerce au niveau
de la vie, de l’espèce, de la race et de phénomènes massifs de population. » Les
exactions de l’eugénisme, du racisme et bien évidemment du nazisme ont fait éclater
au grand jour cette ambiguïté inhérente au biopouvoir.

Dans son passage en force, le neolibéralisme s’avère animé d’une volonté de
reconfigurer les sociétés occidentales.
Ce qui est à l’ordre du jour n’est pas assimilable à une simple rationalisation
comptable des dépenses de santé ni au simple démantèlement des dispositifs de
protection sociale. A travers une gestion comptable orientée du dispositif du
biopouvoir, on procède à la redéfinition de ses fonctions et à la réassignation de
ses missions. Mais il faut saisir que les gains obtenus se capitalisent sur deux
tableaux : réduction des dépenses inutiles et éradication indirecte des populations
indésirables. L’ultralibéralisme avance d’un pas décidé dans son passage à l’acte
criminel, il manifeste sa résolution de planifier l’élimination lente, discrète et
politiquement correcte des populations superflues dont l’existence plombe les
comptes sociaux et empêche les économies occidentales de booster leur
compétitivité.

Evalués à l’aune utilitaire de l’ultralibéralisme, les retraités, les chômeurs
difficilement recyclables, les non-productifs, ceux qui sont stigmatisés comme «
malades mentaux », les handicapés, les malades chroniques, les immigrés exténués
par les persécutions, des segments de la jeunesse non qualifiée, etc., ne
représentent plus des populations intégrables au jeu social mais des hétérogénéités
parasitaires dont l’existence contrevient au cadre idéal de reproduction du capital
et de maximisation du profit. Chargée d’assainir le corps social de toutes les
existences parasitaires, le biopouvoir se mue inexorablement en une performante
machine de mort politiquement correcte. Elle s’en acquitte par un enchaînement de
réformes orientées mais aussi par la multiplication de ce que Badiou a appelé les «
noms séparateurs » et l’amplification de leur fonction. Ce genre d’opérateur
nomminal désigne, ou plutôt créé des catégories sociales « su
spectes ». Il n’entre pas en jeu avec une portée descriptive mais avec des
incidences politiques et policières. Il fixe un écart « suspect » au regard de la
norme identitaire en vigueur et, par-là, il opère une identification stigmatisante
et ségrégative.

Il faut saisir que les populations superflues ne forment pas un ensemble fermé,
composé de ceux dont le potentiel productif est peu rentable et l’existence «
coûteuse ». Car, à la limite, c’est la société entière qui est une population
superflue pour les flux de capitaux des marchés déterritorialisés. […] Avec la
mondialisation et la mobilité forcée des travailleurs, les « ressources humaines »
sont désormais renouvelables à vil prix. Il est facile et hautement profitable de
délocaliser ou d’importer non seulement de la main-d’oeuvre mais aussi du personnel
très qualifié formé dans des contrées lointaines.

On constate de plus en plus que le remaniement ultralibéral du capitalisme est de
manière inhérente antinomique à l’Etat social et plus généralement aux politiques
centrées sur le souci de la vie. Cette discordance s’aggrave et s’affecte d’un tour
supplémentaire dès lors que s’exacerbe l’incompatibilité structurelle entre le
fonctionnement autonomisé des marchés mondiaux et l’onéreuse survivance locale des
systèmes de protection sociale, chargés de veiller à améliorer le niveau de vie. Du
coup, on se trouve confrontés à une stratégie globale des marchés pour redessiner
dans son ensemble l’architecture des sociétés occidentales sur le modèle des
entreprises et des multinationales. Mais avant tout, cette stratégie inaugure un
nouveau principe de biorégulation de l’espèce humaine où l’humanité elle-même
devient pour l’ultralibéralisme une cible afin d’y éliminer des populations
suspectes, inutiles, superflues.

 Dimitris Vergetis
Les nouveaux noms séparateurs du biopouvoir et les populations superflues Publié
dans Lignes n°39 « Le devenir grec de l’Europe néolibérale »
http://www.editions-lignes.com/LE-DEVENIR-GREC-DE-L-EUROPE.html (octobre 2012)

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[Thanks for the future] La Mairie n’en a pas fini d’expulser !

tribumairi

Le lieu collectif Thanks For the Future existe depuis plusieurs années.
Depuis septembre dernier une procédure d’expulsion a été lancée
par la Mairie de Tours (Sémivit). Ce lieu s’inscrit dans une
histoire de plusieurs squats ouverts successivement à Tours.
Destinés à créer des espace arrachés des tentacules capitalistes,
tout à la fois d’habitat et de vie, autonomes et ouverts sur la
ville, ces lieux libérés de mises en pratiques subversives et
libératrices, ont tous été saccagés par la Mairie. C’est au tour
de la Maison Thanks For the Future de se faire expulser de la friche
industrielle qu’occupe notamment le Projet 244. Cette friche, dernier
espace de ce genre dans le centre de Tours, abrite d’ailleurs de
nombreux artistes et compagnies ; elle est destinée à être aussi
rayée de la carte pour laisser place à un énième (inutile) projet
immobilier. Mais comme les membres du P244, affichent des gages de
docilité et parfois d’allégeance, eux se voient octroyés un sursis
d’au moins 1 an en ces lieux. Attitude incompatible avec l’idée du
squat que portent avec ténacité et malice les habitant-es de TFTF.
C’est pourquoi la Mairie marque son territoire avec arrogance en expulsant
« préventivement » la maison TFTF.

TTFtribu
La Justice a joué son rôle de pantin de la bourgeoisie au service de
la sainte Propriété, pilier de cette société capitaliste
monstrueuse. Malgré une défense implacable, la juge a entériné
une prétendue « voie de fait » permettant l’expulsion
quasi-immédiate des habitants. La Mairie n’avait pourtant pas pu
prouver cela, la défense a même apporté la preuve du contraire.
Nous n’en sommes pas étonné-es, quand la police du renseignement
(DCRI) a accès au délibéré avant les prévenus.

tfftrbu2
Thanks For The Future ne lâche rien !! Quelques minutes après le rendu,
nous occupions les locaux de la Mairie, exprimant notre volonté de
vivre dans des espaces libérés, et dénonçant les sales pratiques
de la Mairie PS. Ils ont tenu à faire appel à plusieurs fourgons
pour nous expulser de ses locaux et surtout nous contrôler et nous
palper (hmm!). Jusqu’à l’expulsion de Thanks For The Future et après
encore, nous n’en finirons pas avec les occupations, car il manque
cruellement d’espaces de liberté !
L’ordre d’expulsion est lancé, la résistance s’organise ! Les habitants de
la Maison invitent à venir prendre part à cette lutte : Solidarité
matérielle, technique, poétique, politique,… À venir
s’installer, proposer des activités,… chacun peut venir avec ses
envies et ses idées pour renforcer la vie de cette zone à défendre.

Réunion Lundi 28 à 19h à la Maison Thanks For The Future
(244rue Auguste Chevallier, Tours)

Thanks For The Future

thanksforthefuture@yahoo.fr

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Fragments d’histoire sur la gauche radicale

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Fragments d’Histoire sur la gauche radicaleQui sommes nous ?

Notre collectif est né en juin-juillet  2012 dans le prolongement de la démarche initiée par le site gougligoubla.wordpress.com qui souhaitait mettre en ligne des documents d’archives sur l’autonomie politique en France entre la fin des années 1970 et la fin des années 1990.

Nous nous proposons, à travers ce site, de poursuivre ce projet en
l’élargissant à la gauche radicale et/ou extraparlementaire afin de
mettre à la disposition du plus grand nombre des textes, articles de
journaux, revues, des brochures, des tracts et autres productions
écrites, graphiques, audios ou filmographiques.

Nous privilégions les documents francophones même si, à terme, nous
envisageons de diffuser des documents dans d’autres langues,
principalement en allemand, en anglais ou en italien.
Notre collectif est indépendant de tout
parti, syndicat, association ou institution. De même, notre démarche ne
s’inscrit pas dans le prolongement d’une ligne politique. De ce point de
vue, nous n’entendons pas nous limiter à un courant théorique ou
pratique particulier. Vous trouverez donc sur ce site des documents
d’archives issus de différents courants/mouvances/aires politiques :
anarchisme, communisme-libertaire, gauches communistes, autonomies,
inorganisés, non-dogmatiques, etc…
Cette démarche ne saurait être
interprêtée comme porteuse d’un discours affirmant la nécessité, pour
tout individu ou collectif d’individus engagé dans un cheminement
théorique et/ou pratique révolutionnaire, de connaître l’histoire de
celles et ceux qui l’ont précédé. Au contraire, nous estimons qu’il
s’agit là d’une question relativement secondaire, qui ne conditionne en
rien l’émergence de pratiques et de luttes de ruptures.
De ce point de vue, le contenu du site se
veut une simple agrégations d’outils théoriques, de documents et
sources historiques destinées à celles et ceux qui, dans le cadre de
leur cheminement individuel ou collectif, seraient intéressés par les
réponses théoriques ou pratiques apportés par des mouvements, luttes,
individus ou collectifs qui leurs sont antérieurs.
Tous les documents diffusés par notre
collectif ne sont pas notre propriété. Ils sont librement diffusables et
reproductibles. Nous vous invitons d’ailleurs à vous les approprier de
la manière que vous jugerez nécessaire. Toutefois, ils ne sauraient être
utilisés à des fins commerciales quelles qu‘elles soient.
Nous vous invitons aussi à mentionner, si vous le souhaitez, leur
origine afin que les individus ou collectifs intéréssés par notre projet
puisse entrer en contact avec nous.
Nous intivitons nos lecteur-trice-s à se
montrer patient et à ne pas hésiter à apporter leur contribution afin de
combler les vides ou les lacunes de ce site.
Il est possible de nous contacter aux adresses mails suivantes : octave@riseup.net
ou anaresel@gmail.com
https://archivesautonomies.wordpress.com/about-2/

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