La ZAD est morte vive la ZAD !!!!!!!!!!!
Du coté de la ZAD, ça défouraille quand il s’agit de défendre les
occupations contre les flics et ça construit le reste du temps…
Des comités de soutien se forment dans toute la fRance et dans de nombreux
endroits des attaques, des révoltes et des gestes de solidarité écorchent
la paix sociale.
Dans la lutte commune beaucoup remettent en cause le consensus citoyen,
leurs préjugés sur la violence, et découvrent des pistes pour subsister
autres que la soumission aux règles de l’état et du capitalisme. Les
points de vues se rencontrent échangent et évoluent, personne n’en sortira
indemne. C’est cela qui nous fait dire qu’il émane de la ZAD un fumet
révolutionnaire du meilleur goût.
Il faut toutefois comprendre que Notre-Dame-Des-Landes pour nous, c’est
comme ailleurs. La ZAD pourrait être un désert lunaire, et on voudrait y
construire des HLM ou une école qu’on se battrait contre avec la même rage
et la même détermination.
Parce qu’au final, la manière selon laquelle ils veulent aménager NDDL,
c’est la même que celle qui aménage notre quotidien.
C’est le quadrillage de l’espace par le pouvoir, la surveillance
constante, l’occupation des rues par des forces armées et l’apartheid
économique qui chaque fois que tu descends chercher des clopes te foutent
milles claques dans la gueule. Il est là le monde de l’aéroport, dans
l’atomisation sociale, dans le salariat, dans l’enferment des plus
récalcitrants, dans les « bavures » et les « accidents » du travail.
Et comme on aime bien le goût de la liberté et pas trop la puanteur du
contrôle, eh bien on lutte : des refus, des révoltes, quelques fuites et
quand c’est opportun on attaque. Le jour comme la nuit, seul ou à
plusieurs en scred ou noyés dans la foule ; les cibles sont pléthore il
n’y qu’à choisir sans attendre.
Car la servitude est un crime qui justifie tout les autres, il appartient
donc à chacun de propager la révolte sans attendre, pour en finir avec
cette société hiérarchisée et mortifère.
La ZAD est partout
Pour une société sans maîtres ni esclaves
Des amis de l’anarchie