La rentrée c’est ce perpétuel rituel pourtant plein de nouveautés.
Partout dans l’hexagone on se demande bien ou est la nouveauté, en
revanche on bien compris l’aspect répétitif et immuable de « LA RENTREE ».
Comme d’habitude, après moult discours et promesses au niveau national
concernant le logement et l’hébergement d’urgence, aucune avancée
concrète:
on expulse les squats de Toulouse à Tours( merci Marisol), le 115 est aux
abonnés absents, les gens crèvent dehors ou brûlent devant la CAF.
Quant à la politique xénophobe concernant l’immigration, les Obligation de
Quitter le Territoire Français sont envoyées à la pelle, les arrestations,
les expulsions et l’enfermement sont on ne peut plus d’actualité.
LOCALEMENT? c’est un Festival!
De multiples convocations pièges et arrestations des migrantes, OQTF en
veux tu en voilà, expulsions locatives à tout va, le 115 ne répond
plus…le local de chrétiens migrants, au bord de l’explosion, annonce 30
à 40 personnes à le rue tous les soirs et la gare de Tours est devenue un
centre d’hébergement.
L’année commence comme elle s’est terminée, des squats s’ouvrent et des
campements s’installent mais la mairie socialiste les font expulser
rejetant les précaires toujours un peu plus loin du centre ville, faisant
en sorte qu’aucune solidarité, ni organisation ne puisse exister.
Tout est bleu toujours, quand l’isolement se rompt : le collectif des
travailleurs sans papiers subit une répression accrue.
Constater cette situation n’est pas l’accepter. Ce constat ne peut que
nous révolter.
Des collectifs persistent à résister et à lutter d’une façon ou d’une
autre. La mairie, le Conseil Général et la préfecture instances
responsables de cette situation n’ont pas fini d’être emmerdés.
Des actions, manifestations, occupations se mettent en place.
Assiégeons et bloquons cette ville
Plus de papiers du tout – Des logements pour toutEs.