[Guerre Sociale en cours] News de Toulouse


Toulouse, le 20.08.2012.

Aujourd’hui, 20 aout 2012, la police française s’est encore
ridiculisée.

Le flic Tisseyre (1), en civil, comme à chaque fois qu’il vient
participer à l’expulsion de pauvres pour les remettre à la rue et
laisser des bâtiments vides, s’est glissé comme un fourbe dans la
commission « sécurité incendie » chargée de vérifier les extincteurs de la
Maison Goudouli. Arrivé dans la cour partagée avec le Centre Social
Autogéré, s’étant entendu avec un pompier mais sans se présenter, le
petit flic tisseyre décide vaillament d’essayer d’entrer au Centre
Social Autogéré « pour vérifier l’ouverture de la porte de l’intérieur »,
mais pas pour préparer l’expulsion du CSA bien-sûr, pour la sécurité des
habitants en cas d’incendie… Si si, il a vraiment essayé de faire
croire ça. Vous savez l' »hygiène et la sécurité » si importantes pour la
préfecture qu’elle cherche depuis un an et demi à renvoyer les
habitant.e.s du CSA crever à la rue « pour leur bien » (40 personnes dont
15 gosses).

Bon, alors, il lui est simplement répondu « non » ( pas trop de mots
compliqués). On les comprend… vu que la police « protège le peuple » en
tuant des pauvres, des noirs et des arabes (douze morts depuis le début
de l’année), mieux vaut s’occuper par soi-même de sa « sécurité » et de
son hygiène. Le petit flic Tisseyre s’énerve, grogne comme un baqueux et
trépigne comme un ADS (2), il veut contrôler des identités et oublie
qu’il n’a pas de commission rogatoire pour pénétrer au 70 allée des
Demoiselles, en force comme il le fait, qu’il est dans l’illégalité et
que les habitant.e.s du CSA connaîssent ces lois de merde faites par les
riches pour les riches. Face à la détermination des habitant.e.s, il
doit céder et se venge en racontant que « de toute façon, on va bientôt
les dégager ». Dégoûté de n’avoir pas pu observer l’intérieur du
bâtiment, il doit se barrer, humilié, vexé, avec ses couilles autour du
cou.
Du coup, vers 17h, une équipe de Bac se pointe dans la rue du CSA et
tente de contrôler deux personnes qui réparent l’entrée, ils inventent
une « dégradation » pour exiger que la porte leur soit ouverte.
Apparemment, ils ont tvraiment très envie de savoir comment le bâtiment
est fait. Dans la rue, une voiture avec un sous-chef des SDIG (anciens
RG – la police politique-  qui ne débarquent jamais pour des
dégradations) suit précisément la scène. Comme personne n’ouvre, les
baqueux essaient de défoncer la porte, en vain, et embarquent alors une
de ces personnes, ils dégradent la porte, insultent les habitants de
« baltringue qu’ont peur d’ouvrir », volent des outils et même la
sonnette. Morts de rire tellement ça fait pitié.
Flics et bourgeois, tous vos gouvernements sont identiques, ils font la
guerre aux misérables.
Vos feintes et vos magouilles pour accélérer la remise à la rue des
pauvres, sont mesquines et minables. Vous arriverez peut-être à expulser
le 70, allée des Demoiselles mais vous n’arrêterez pas le centre social
autogéré, la campagne de réquisition et la révolution. Vous êtes trop
bidons.

Tenons-nous prêt.e.s à défendre le CSA,

Tout pour tou.te.es, pouvoir au peuple!

Collectif de soutien au Centre Social Autogéré de Toulouse et de
charriage des cochons (CSCSACC)
Coordination universelle pour la défense des réquisitions populaires et
l’émancipation de la terre du monde
(CUPRP-ETM)
Club de fléchettes révolutionnaire de Tassipa-sur-Yvette.
Collectif de gardiennage du crocodile d’été-rminé

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