video: Le Meilleur des Mondes
Nos productions de subjectivités se confrontent à de nouveaux agencements entre l’homme et la machine, les humains et les non humains, la « nature » et les artefacts, la technique et l’imagination, la science et la fiction.
Qu’est-ce qu’un corps désapproprié de ses organes « naturels » ? Un sujet qui ne retrouve plus son unité dans ses Moi(s) éparpillés, et découvre que cette « unité » était construite ?
/ »Dans nos sociétés de communication, le capitalisme a su investir un régime de
mobilité et d’apparente ouverture. Dans ces conditions, l’illusion de liberté est
une composante fondamentale de ces dispositifs./ »
/Nouvelles prothèses technologiques/
Le 28 novembre 1947, Antonin Artaud déclare la guerre aux organes, dans sa célèbre
allocution radiophonique /Pour en finir avec le jugement de Dieu/. Avec « le corps
sans organes » /(CsO)/, il invente un nouveau corps politique, un moyen de lutter
contre la belle unité de l’organisme. L’organisme n’est pas le corps, mais ce qui
impose au corps des fonctions, des liaisons, des organisations dominantes et
hiérarchisées. Chaque organe peut devenir un objet partiel, dériver vers des
devenirs imprévisibles, tout comme la voix d’Artaud, devenue indépendante du reste
de son « organisme », peut affirmer que /« le corps est le corps. Il est seul. Et
n’a pas besoin d’organes. Le corps n’est jamais un organisme. Les organismes sont
les ennemis du corps. »/
Le CsO /(le corps sans organes) /fait l’objet d’une expérimentation. /« Ce n’est
pas rassurant,/ écrivent Deleuze et Guattari, /parce que vous pouvez le rater »/ :
désir et anti-désir, force de vie et puissance de mort, production et
anti-production, le CsO est dangereux, inquiétant. Il peut souffrir, s’emballer,
dériver, se révolter, proliférer ou se détraquer : /« Ce n’est pas du tout une
notion, un concept, plutôt une pratique, un ensemble de pratique. »/ Corps de
l’hypocondriaque qui perçoit la destruction progressive de ses organes ; corps
paranoïaque attaqué par des influences hostiles extérieures et restauré par des
énergies divines ; corps schizo plongé dans la catatonie ; corps drogué ; corps
masochiste qui se fait coudre, suspendre, désarticuler ; corps torturé par
l’anorexie ou la boulimie ; corps désapproprié, défonctionnalisé, dé-dominant,
dé-séparé de son environnement, aspiré par tout ce qui l’entoure, inspiré par
tous ses pores, sans hiérarchie, dilaté par la jouissance, l’angoisse et le désir,
au point de former un « œuf » ouvert sur l’infini de son territoire existentiel.
Si l’hybridation de l’homme et des technologies peut être pensée comme un métissage
qui lui ouvre de nouveaux devenirs, l’action de se brancher à une prothèse ou un
organe artificiel se vit également comme une expérimentation en intensité, une
tentative de se défaire de ses organes « naturels » pour accueillir une forme
étrangère, avec tout un théâtre de la cruauté fait de passages de seuils, de
ratages ou de rejets qui mettent le corps en péril. Les implants cochléaires
destinés aux sourds illustrent bien la difficulté qu’a le corps à accueillir ces
organes intrus qui nécessitent parfois un long et terrible apprentissage pour
s’agréger.
L’utopie transhumaniste, inspirée par le développement des techno-sciences, rêve
également de se débarrasser des organes, mais elle rate le CsO avant même de
commencer l’expérimentation. Elle fantasme la future « migration » de notre esprit
dans des systèmes informatiques qui nous rendraient indépendants d’un corps perçu
comme une forme archaïque, un reste d’animalité ou, dans une tradition remontant à
Platon, comme « le tombeau » de l’âme. À l’inverse d’Artaud, elle se pose comme
l’ennemi du corps au profit d’un nouvel organisme numérique et unitaire, purifié de
toutes intensités. Cette rancune contre un corps insatisfaisant, composé de pièces
prêtes à tout moment à se détraquer, indignes des « machines » de plus en plus
perfectionnées produites par la technologie, rappel ce que Günther Anders
diagnostiquait en 1956 dans /l’Obsolescence de l’homme/ : /« la honte qui
s’empare de l’homme devant l’humiliante qualité des c
hoses qu’il a lui-même fabriquées. »/
La convergence NBIC (nanotechnologies, biotechnologies, informatique et sciences
cognitives) devient le nouveau cheval de bataille des ministères et des
laboratoires dans un marché en pleine croissance. Le pari sur les nanotechnologies
alimente des espoirs futuristes, où scientifiques et politiques ont partie liée,
lançant de nouveaux produits sans ouvrir le débat sur leur potentielle nocivité .
Et les techno-sciences épousent parfaitement les coordonnées néo-libérales qu’elles
contribuent à nous faire assimiler. Chaque individu serait doté d’un capital qu’il
se doit de faire fructifier pour s’adapter toujours mieux à une économie à flux
tendus, devenant l’auto-entrepreneur de lui-même.
La prolifération des prothèses visent à rétablir le fonctionnement des organes sans
les organes, la compétence de l’organisme, mais peuvent aussi nous aider à
poursuivre l’œuvre de dilatation et les parcours (toujours risqués)
d’expérimentation de nos CsO vers d’autres hybridations. Notamment autour des
questions de genre et de sexe, des pratiques d’hybridations se développent,
produisant des êtres humains plus multiples, mais aussi plus mixtes. Peut être une
possibilité de démanteler des catégories binaires telle que Nature/Culture,
Homme/Femme, Humain/Animal, Humain/Machine. De quoi permettre une expérience? Une
théorie des frontières? De leur construction et de leur déconstruction, dans le but
de produire de nouvelles formes d’action politique?
/Immersion dans les corps-réseaux/
En parallèle au développement de ces nouvelles prothèses, la fuite en avant
technologique engendre des processus informatiques qui se mettent à fonctionner
indépendamment des décisions humaines, dictant les conduites globales. Au service
d’une même oligarchie, ils constituent de nouvelles stratégies de pouvoir qui
durcissent les inégalités et la séparation entre populations de seconde zone et
privilégiés. Des murs technologiques aux frontières du Mexique ou d’Israël se
défendront automatiquement contre les « invasions barbares ». Les opérations de
bourse sont désormais majoritairement gérées par des algorithmes qui garantissent
des taux de rentabilité plus élevés, tout en accompagnant une perte du contrôle
humain.
L’informatisation des modes d’existence redouble également les conditions
d’exclusion des « inadaptés », leur inventant un alter-ego administratif qui
servira à les normaliser dans des outils de suivi informatique. Un jeune homme qui
sort de prison arrivera-t-il à s’inscrire à pôle emploi sans connaître
l’informatique et sans ordinateur ? Se confrontera-t-il toujours à un dossier qui,
d’un système à l’autre, l’étiquettera comme cas difficile et élément désordonné ?
Au même moment, Facebook, s’il est réduit à un instrument de promotion de soi,
renvoie chacun à un alter-ego narcissique qui interagit avec les membres de son
réseau et s’assujettit à une nouvelle forme d’autocontrôle. Pourtant, les mêmes
réseaux sociaux ont permis de contourner les médias traditionnels en Tunisie,
contribuant à la chute du régime dictatorial, et à rendre un souffle nouveau à un
peuple.
Mort de Dieu, fragmentation de l’homme, fuite des organes, obsolescence de la loi
et des modèles verticaux…Nos corps, nos Moi(s), nos espaces se fragmentent et
s’hybrident, et il devient nécessaire de forger de nouveaux concepts pour vivre
dans ce « pluri-univers », cette pluralité de mondes hétérogènes et contradictoires
aux frontières mobiles où l‘humain se mélange à la machine. Comment, au hasard des
rencontres, rendre ces espaces consistants ? Il ne suffit pas d’abandonner
simplement toutes nos strates défaites dans une désarticulation sauvage. Il s’agit
bien au contraire de garder le minimum d’organisme nécessaire pour éviter de
plonger dans un corps vidé et catatonique.
Si l’on renonce aux organes, il faudra à chaque fois réinventer des méthodes pour
raccorder les morceaux disparates, méthodes qui peuvent réussir ou échouer, et qui
produisent nécessairement, à un moment ou l’autre, des entrecroisements monstrueux
entre nature et culture, esthétique et technique. Au lieu d’être tout simplement des
« ennemies du corps », toutes ces nouvelles formes d’hybridation (à condition de
savoir choisir celles qui nous conviennent, qui nous permettent de fabriquer notre
CsO, au lieu de le nier ou de le détruire) peuvent nous offrir de nouvelles voies
d’accès à un corps non plus « prison » ou « tombeau », mais « plateau », région
d’intensité continue, qui ne se laisse pas arrêter par des frontières extérieures
(celles de la « nature » ou de l’ « organisme »).
Elias Jabre & Manola Antonioli*Devenir-hybride, corps-prisons et corps-plateaux/ /
2011
/Edito de la revue Chimères http://www.revue-chimeres.fr/drupal_chimeres/ n°75,
Devenir-Hybride/
L’alter ego pouvoir
http://www.revue-chimeres.fr/drupal_chimeres/%3Cbr%20/%3Ehttp://www.revue-chimeres.fr/drupal_chimeres/?q=node/400
, David Puaud ( sur les enjeux de pouvoir des logiciels et de l’informatique, en
matière de travail social )
Les processus co-activés et la nouvelle maîtrise du monde
http://www.revue-chimeres.fr/drupal_chimeres/?q=node/397 /, / Jean-Paul Baquiast
Retour sur le Corps sans organes
http://lesilencequiparle.unblog.fr/2011/07/08/retour-sur-le-corps-sans-organes-manola-antonioli/
, Manola Antonioli
Pour en finir avec le jugement de Dieu, Antonin Artaud ( video part 1
http://www.dailymotion.com/video/x9icux_antonin-artaud-pour-en-finir-avec-l_webcam#.UPA6PeKlrjw
et 2
http://www.dailymotion.com/video/x9icux_antonin-artaud-pour-en-finir-avec-l_webcam#.UPA6PeKlrjw
)Illusoire émancipation par la technologie,
http://www.monde-diplomatique.fr/2013/01/SODERBERG/48629 *Johan Söderberg *( Monde
diplomatique janvier 2013)
video: Le Meilleur des Mondes http://www.youtube.com/watch?v=2jY010m1R4Y Nos productions de subjectivités se confrontent à de nouveaux agencements entre l’homme et la machine, les humains et les non humains, la « nature » et les artefacts, la technique et l’imagination, la science et la fiction. Qu’est-ce qu’un corps désapproprié de ses organes « naturels » ? Un sujet qui ne retrouve plus son unité dans ses Moi(s) éparpillés, et découvre que cette « unité » était construite ? /"Dans nos sociétés de communication, le capitalisme a su investir un régime de mobilité et d’apparente ouverture. Dans ces conditions, l’illusion de liberté est une composante fondamentale de ces dispositifs./" /Nouvelles prothèses technologiques/ Le 28 novembre 1947, Antonin Artaud déclare la guerre aux organes, dans sa célèbre allocution radiophonique /Pour en finir avec le jugement de Dieu/. Avec "le corps sans organes" /(CsO)/, il invente un nouveau corps politique, un moyen de lutter contre la belle unité de l’organisme. L’organisme n’est pas le corps, mais ce qui impose au corps des fonctions, des liaisons, des organisations dominantes et hiérarchisées. Chaque organe peut devenir un objet partiel, dériver vers des devenirs imprévisibles, tout comme la voix d’Artaud, devenue indépendante du reste de son « organisme », peut affirmer que /« le corps est le corps. Il est seul. Et n’a pas besoin d’organes. Le corps n’est jamais un organisme. Les organismes sont les ennemis du corps. »/ Le CsO /(le corps sans organes) /fait l’objet d’une expérimentation. /« Ce n’est pas rassurant,/ écrivent Deleuze et Guattari, /parce que vous pouvez le rater »/ : désir et anti-désir, force de vie et puissance de mort, production et anti-production, le CsO est dangereux, inquiétant. Il peut souffrir, s’emballer, dériver, se révolter, proliférer ou se détraquer : /« Ce n’est pas du tout une notion, un concept, plutôt une pratique, un ensemble de pratique. »/ Corps de l’hypocondriaque qui perçoit la destruction progressive de ses organes ; corps paranoïaque attaqué par des influences hostiles extérieures et restauré par des énergies divines ; corps schizo plongé dans la catatonie ; corps drogué ; corps masochiste qui se fait coudre, suspendre, désarticuler ; corps torturé par l’anorexie ou la boulimie ; corps désapproprié, défonctionnalisé, dé-dominant, dé-séparé de son environnement, aspiré par tout ce qui l’entoure, inspiré par tous ses pores, sans hiérarchie, dilaté par la jouissance, l’angoisse et le désir, au point de former un « œuf » ouvert sur l’infini de son territoire existentiel. Si l’hybridation de l’homme et des technologies peut être pensée comme un métissage qui lui ouvre de nouveaux devenirs, l’action de se brancher à une prothèse ou un organe artificiel se vit également comme une expérimentation en intensité, une tentative de se défaire de ses organes « naturels » pour accueillir une forme étrangère, avec tout un théâtre de la cruauté fait de passages de seuils, de ratages ou de rejets qui mettent le corps en péril. Les implants cochléaires destinés aux sourds illustrent bien la difficulté qu’a le corps à accueillir ces organes intrus qui nécessitent parfois un long et terrible apprentissage pour s’agréger. L’utopie transhumaniste, inspirée par le développement des techno-sciences, rêve également de se débarrasser des organes, mais elle rate le CsO avant même de commencer l’expérimentation. Elle fantasme la future « migration » de notre esprit dans des systèmes informatiques qui nous rendraient indépendants d’un corps perçu comme une forme archaïque, un reste d’animalité ou, dans une tradition remontant à Platon, comme « le tombeau » de l’âme. À l’inverse d’Artaud, elle se pose comme l’ennemi du corps au profit d’un nouvel organisme numérique et unitaire, purifié de toutes intensités. Cette rancune contre un corps insatisfaisant, composé de pièces prêtes à tout moment à se détraquer, indignes des « machines » de plus en plus perfectionnées produites par la technologie, rappel ce que Günther Anders diagnostiquait en 1956 dans /l’Obsolescence de l’homme/ : /« la honte qui s’empare de l’homme devant l’humiliante qualité des c hoses qu’il a lui-même fabriquées. »/ La convergence NBIC (nanotechnologies, biotechnologies, informatique et sciences cognitives) devient le nouveau cheval de bataille des ministères et des laboratoires dans un marché en pleine croissance. Le pari sur les nanotechnologies alimente des espoirs futuristes, où scientifiques et politiques ont partie liée, lançant de nouveaux produits sans ouvrir le débat sur leur potentielle nocivité . Et les techno-sciences épousent parfaitement les coordonnées néo-libérales qu’elles contribuent à nous faire assimiler. Chaque individu serait doté d’un capital qu’il se doit de faire fructifier pour s’adapter toujours mieux à une économie à flux tendus, devenant l’auto-entrepreneur de lui-même. La prolifération des prothèses visent à rétablir le fonctionnement des organes sans les organes, la compétence de l’organisme, mais peuvent aussi nous aider à poursuivre l’œuvre de dilatation et les parcours (toujours risqués) d’expérimentation de nos CsO vers d’autres hybridations. Notamment autour des questions de genre et de sexe, des pratiques d’hybridations se développent, produisant des êtres humains plus multiples, mais aussi plus mixtes. Peut être une possibilité de démanteler des catégories binaires telle que Nature/Culture, Homme/Femme, Humain/Animal, Humain/Machine. De quoi permettre une expérience? Une théorie des frontières? De leur construction et de leur déconstruction, dans le but de produire de nouvelles formes d’action politique? /Immersion dans les corps-réseaux/ En parallèle au développement de ces nouvelles prothèses, la fuite en avant technologique engendre des processus informatiques qui se mettent à fonctionner indépendamment des décisions humaines, dictant les conduites globales. Au service d’une même oligarchie, ils constituent de nouvelles stratégies de pouvoir qui durcissent les inégalités et la séparation entre populations de seconde zone et privilégiés. Des murs technologiques aux frontières du Mexique ou d’Israël se défendront automatiquement contre les « invasions barbares ». Les opérations de bourse sont désormais majoritairement gérées par des algorithmes qui garantissent des taux de rentabilité plus élevés, tout en accompagnant une perte du contrôle humain. L’informatisation des modes d’existence redouble également les conditions d’exclusion des « inadaptés », leur inventant un alter-ego administratif qui servira à les normaliser dans des outils de suivi informatique. Un jeune homme qui sort de prison arrivera-t-il à s’inscrire à pôle emploi sans connaître l’informatique et sans ordinateur ? Se confrontera-t-il toujours à un dossier qui, d’un système à l’autre, l’étiquettera comme cas difficile et élément désordonné ? Au même moment, Facebook, s’il est réduit à un instrument de promotion de soi, renvoie chacun à un alter-ego narcissique qui interagit avec les membres de son réseau et s’assujettit à une nouvelle forme d’autocontrôle. Pourtant, les mêmes réseaux sociaux ont permis de contourner les médias traditionnels en Tunisie, contribuant à la chute du régime dictatorial, et à rendre un souffle nouveau à un peuple. Mort de Dieu, fragmentation de l’homme, fuite des organes, obsolescence de la loi et des modèles verticaux...Nos corps, nos Moi(s), nos espaces se fragmentent et s’hybrident, et il devient nécessaire de forger de nouveaux concepts pour vivre dans ce « pluri-univers », cette pluralité de mondes hétérogènes et contradictoires aux frontières mobiles où l‘humain se mélange à la machine. Comment, au hasard des rencontres, rendre ces espaces consistants ? Il ne suffit pas d’abandonner simplement toutes nos strates défaites dans une désarticulation sauvage. Il s’agit bien au contraire de garder le minimum d’organisme nécessaire pour éviter de plonger dans un corps vidé et catatonique. Si l’on renonce aux organes, il faudra à chaque fois réinventer des méthodes pour raccorder les morceaux disparates, méthodes qui peuvent réussir ou échouer, et qui produisent nécessairement, à un moment ou l’autre, des entrecroisements monstrueux entre nature et culture, esthétique et technique. Au lieu d’être tout simplement des « ennemies du corps », toutes ces nouvelles formes d’hybridation (à condition de savoir choisir celles qui nous conviennent, qui nous permettent de fabriquer notre CsO, au lieu de le nier ou de le détruire) peuvent nous offrir de nouvelles voies d’accès à un corps non plus « prison » ou « tombeau », mais « plateau », région d’intensité continue, qui ne se laisse pas arrêter par des frontières extérieures (celles de la « nature » ou de l’ « organisme »). *Elias Jabre & Manola Antonioli*Devenir-hybride, corps-prisons et corps-plateaux/ / 2011 /Edito de la revue Chimères http://www.revue-chimeres.fr/drupal_chimeres/ n°75, Devenir-Hybride/ L’alter ego pouvoir http://www.revue-chimeres.fr/drupal_chimeres/%3Cbr%20/%3Ehttp://www.revue-chimeres.fr/drupal_chimeres/?q=node/400 , *David Puaud *( sur les enjeux de pouvoir des logiciels et de l'informatique, en matière de travail social ) Les processus co-activés et la nouvelle maîtrise du monde http://www.revue-chimeres.fr/drupal_chimeres/?q=node/397 /, / *Jean-Paul Baquiast* Retour sur le Corps sans organes http://lesilencequiparle.unblog.fr/2011/07/08/retour-sur-le-corps-sans-organes-manola-antonioli/ , *Manola Antonioli* Pour en finir avec le jugement de Dieu, Antonin Artaud ( video part 1 http://www.dailymotion.com/video/x9icux_antonin-artaud-pour-en-finir-avec-l_webcam#.UPA6PeKlrjw et 2 http://www.dailymotion.com/video/x9icux_antonin-artaud-pour-en-finir-avec-l_webcam#.UPA6PeKlrjw )Illusoire émancipation par la technologie, http://www.monde-diplomatique.fr/2013/01/SODERBERG/48629 *Johan Söderberg *( Monde diplomatique janvier 2013)